Discuter:The Dark Side of the Moon

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Le Projet Pink Floyd

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[modifier] Petit texte

Le titre est trompeur : sous la lumière blafarde d’une lune parfaitement visible, Pink Floyd tourne résolument le dos aux gentils délires psychédéliques utopistes, encore perceptibles dans les derniers albums (« Meddle » et la B.O. du film de Barbet Schroeder « La Vallée »), pour rendre compte des impitoyables réalités d’une ère difficile que l’on peut déjà qualifier de fin de siècle. Ils franchissent ainsi une nouvelle étape et accèdent au niveau mondial avec une maturité totale, qui se confirmera dans les deux albums suivants, avant la prise de pouvoir absolue et les dérapages grandiloquents de Roger Waters fonçant droit dans le mur ! Pour l’instant, l’osmose est parfaite, les quatre compères sont indispensables pour obtenir ce son tant jalousé depuis, mais rarement imité avec succès, l’apogée d’un « rock planant » encore dépourvu des artifices et redondances « prog » à venir. Nick Mason cogne et trafique le son, introduit des brouettes de bruitages en parfaite harmonie avec la musique, dont la cohérence et la théorie (les thèmes qui collent à merveille aux mélodies, les paroles ciselées, poétiques mais impitoyables) relèvent de Roger Waters. Mais l’ampleur, la richesse et l’originalité finales ne sont possibles que grâce aux mélodies et harmonies chatoyantes, étroitement imbriquées, que composent les claviers de Rick Wright et les guitares de David Gilmour.

Depuis l’ère du CD, l’épineuse question « face A ou face B ? » est résolue, plaçant définitivement « Money », ce hit géant, parfois horripilant, au cœur de l’œuvre, et lui donnant ainsi une construction logique imparable. Un rock simple mais nerveux, aux paroles saignantes, égratignant au passage leur collègue (en matière de succès) Elton John : « Je pense que je vais me payer une équipe de foot ». On l’a sûrement trop entendu, malheureusement dans sa version écourtée pour les radios, avec le brillant saxophone de Dick Parry, mais sans les deux minutes de solo de guitare cinglante de Gilmour, et c’est comme ça que l’album est resté dans les charts américains pendant près de 15 ans ! Sans que « Money » en représente le sommet, c’est un repère autour duquel se construisent les deux progressions successives, d’abord de l’intro « Speak to Me » , entièrement bidouillée à la main par Nick Mason, jusqu’à l’un des plus beaux morceaux jamais composés par Rick Wright (encore embelli par le chant céleste de Clare Torry), « The great Gig in the Sky ». Dans cette première partie, c’est tout le groupe qui œuvre à l’unisson. Waters assure à la basse et il écrit toutes les paroles, tandis que Gilmour délivre un premier solo magistral sur « Time » qui aurait largement mérité, n’était sa durée hors format (près de 7 minutes), de donner un second hit : l’intro monstrueuse, avec ses sonneries de réveils et d’horloges (on entend même Big Ben) relayés par un déluge de percussions atmosphériques, puis le chant bourré d’émotions, avec ce texte nostalgique, simple mais tellement bien observé, sur fonds de riffs rageurs, l’apparition de chœurs et l’envolée lyrique (on retrouve de vrais morceaux de gospels et de blues dans tout çà), avec retour final sur la mélodie précédente (« Breathe ») sans aucune perte d’intensité. Bref, un bijou !

Waters domine plus nettement le second enchaînement diabolique introduit par « Money » (d’ailleurs ce titre et les deux derniers lui sont entièrement attribués). On retrouve d’abord Rick Wright en fin mélodiste pour une jolie ballade, à nouveau éclairée par le saxophone, c’est le slow qui tue, avec piano électrique et orgue Hammond, mais le texte est tout sauf innocent et l’atmosphère s’épaissit inexorablement, malgré la pause ménagée par le double solo (piano puis saxophone), sous l’impulsion de la batterie, des chœurs. Le synthé introduit une angoisse sourde pour le titre le plus « sec » de l’album (cherchez le jeu de mots), un exercice serré entre les claviers, la guitare et la batterie, parfois à la limite de la dissonance, le seul à rappeler pour, mémoire, les albums précédents, mais ici on plane au ras du sol. Enfin, Roger revient nous achever, d’abord avec une jolie mélodie, que les chœurs et l’orgue ont vite fait d’assombrir (la folie guette), puis en scandant une énumération rageuse précédant une éclipse qui n’arrive jamais tout à fait à éteindre les lumières. Lorsque l’album s’achève (on vibre depuis 43 minutes), un cœur solitaire bat encore dans la pénombre...

[modifier] Anecdotes

Est-ce vraiment une anecdote: Prix du Meilleur Film au Festival d'Amiens. Meilleur film danois en 1986. Sélectionné aux Oscars et au Festival de Montréal en 1986. ? --Habsgohabs 9 mars 2007 à 05:41 (CET)