Templiers dans le Finistère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Plusieurs indices laissent penser que les templiers avaient une présence dans la ville de Saint-Pol-de-Léon. Celle-ci apparaît en effet dans une charte de 1182 parmi les lieux en faveur des templiers, sous le nom de "Castellum pauli" (château de Paul). Une première traduction de ce nom faite par Guillotin de Corson dans son livre Les templiers en Bretagne, voulait que se soit Lambal dans dans les Côtes-d'Armor. Pourtant, la traduction du nom de la ville en breton, « kastell paol », correspond mieux à « Castellum pauli ».

À Saint-Pol-de-Léon, il existe un hameau nommé Trégondern ce qui signifiait en vieux breton « Saint Jean l'Évangéliste », et ce saint se trouve souvent cité dans les possessions de l'ordre du Temple. À Trégondern se trouvent les restes encore visibles d'une chapelle dédiée à saint Jean, juste à côté du port de Penpoul qui, à l'époque des templiers, avait une forte activité comerciale - ce qui intéressait fortement les templiers en général lorsqu'ils cherchaient des sites où s'installer. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, la circonscription paroissiale de Saint-Pol de Léon était divisée en sept vicariats (trois en ville et quatre en campagne). Un des vicariats en campagne était celui de saint Jean l'Évangéliste, ou Trégondern, qui comprenait les bourgs de la Magdeleine (probablement l'emplacement d'une ancienne maladerie), et le Penpoul susmentionné.

[modifier] Sources

  • Louis le Guénnec, Morlaix et sa région, tome 1.
  • Bernard Tanguy, UBO Brest, correspondance personnelle.