Studio des Ursulines
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Le Studio des Ursulines est une salle de cinéma du 5e arrondissement de Paris.
En 1925, les comédiens Armand Tallier et Laurence Myrga choisissent la petite rue des Ursulines pour installer un nouveau type de cinéma, destiné à projeter des films d’avant-garde, à un public éveillé et cultivé: c’est ainsi que naît le cinéma d’avant-garde en France, et qu’apparaît la première salle de cinéma « spécialisée », précurseur des salles Art et Essai.
Le Studio des Ursulines présente sa première séance le 21 janvier 1926 ; dans le public on reconnaît entre autres André Breton, Man Ray, Fernand Léger, René Clair, Robert Desnos...
Armand Tallier représente alors le cinéma du cœur et de l’esprit plus que le cinéma de l’argent. Il est d’ailleurs associé, dans les années 1950, à la création du mouvement Art & Essai, avec la naissance de l’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art & d’Essai) en 1955. Le Studio des Ursulines devient la première salle Art & Essai de France. Aujourd’hui, le Studio des Ursulines a perdu son prestige passé. Les orientations soutenues par Armand Tallier, au mouvement Art & Essai et à son héritage d’indépendance, sont parties en fumée.
En mars 2003, l'équipe précédente a été limogée et la salle vidée de sa substance, ne programmant plus que des films pour enfants. C'est tout simplement une mise en oeuvre de ce que souhaitait l'extrême-droite à la grande époque du Studio des Ursulines, remplacer une programmation exigeante et d'avant-garde sinon dérangeante par à défaut de fermeture, une programmation de films pour enfants. Les programmateurs actuels ne sont donc en rien dépositaires de l'héritage du cinéma ayant simplement racheté les lieux avec l'aide d'un syndicat de producteurs n'étant pas connu pour son amour des films d'avant-garde...
Cette page doit être surveillée de près : les extraits gênants seront évidemment supprimés et remplacés par l'équipe en place, pour y substituer de l'autopromotion révisionniste, qui n'est que de la publicité indigne, mais digne de ces gens...
