Discuter:Statistiques mondiales de recherche et développement

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[modifier] Passage non sourcé et spéculatif

J'ai enlevé le passage ci-dessous. Il manque de sources, et présente des spéculations qui demandent à être justifiées. De surcroît, je ne suis pas certain que cette page soit indiquée pour la présentation des explications des statistiques. Je crois qu'il s'agit de présenter ici les données, éventuellement accompagnées d'une discussion sourcée de leurs significations et de leurs limites.


  • Au cours des cinq années 1998-2003, les dépenses de recherche et développement ont augmenté en moyenne de 5,7% aux États-Unis contre 3,4% pour l'Union européenne. Des explications avancées pour expliquer les écarts entre ces régions incluent les suivantes :
    • Plus de 60 000 fondations américaines bénéficient d'un statut fiscal avantageux sous condition de financer des projets à caractère scientifique. Leur richesse est estimée à près de 500 milliards de US dollars.
    • Les entreprises américaines peuvent financer les universités, qui emploient des « leveurs de primes » (funds risers) chargés de prospecter les anciens élèves qui ont fait fortune.
    • La présence de programmes fédéraux, dont des programmes militaires
  • 400 000 chercheurs d'origine européenne travaillent dans des laboratoires américains. Seulement 13% d'entre eux envisageraient de revenir travailler en Europe. Le principal obstacle à leur retour est le manque de postes et l'impossibilité de trouver en Europe une situation comparable à celle qu'ils ont aux États-Unis.

"== Évaluation des résultats de la recherche =="

Pour un détail des outils possibles pour cette évaluation, voir l'article Évaluation de la recherche

"===Selon le dépôt de brevets ===" Les chercheurs américains totalisent plus d'un tiers des brevets déposés en Europe et cette part s'accroît, alors que la part des brevets d'origine européenne est de seulement 42 % (50 % en 1985). L'efficacité du système américain de ce point de vue reposerait sur le fait que la recherche soit financée pour un tiers par des financements publics et pour deux tiers par des financements privés.

Un autre argument, controversé, est l'absence de statut de « chercheurs à vie » dépendant de grands organismes de recherche. (Cependant, le principe de la tenure est de donner aux professeurs d'université une garantie d'emploi comparable à celle d'un fonctionnaire, ceci afin de garantir l'autonomie de la science.)

Toutefois, on constate dans certains pays, notamment aux USA, une inflation du nombre de brevets compte tenu que de nombreux développements mineurs y sont brevetés : les junk patents ; autrement dit des brevets pourris. Double effet pervers : ces junk patents amènent les entreprises innovantes à se prémunir contre le risque de se voir un jour opposer par un concurrent peu scrupuleux un de ces brevets et les obligent à une stratégie dite de defensive patenting en mobilisant de nouvelles ressources humaines et financières qui obèrent celles consacrées initialement à la R&D.
A l'inverse, de nombreuses sociétés limitent leurs dépôts de brevets vu les coûts engendrés et les risques d'informations données à la concurrence.

Ainsi, bien que globalement pertinente, l'analyse de la R.D. à l'aune du seul nombre de brevets est insuffisante. L'importance des brevets, leur couverture géographique et les domaines concernés permettent probablement une analyse plus fine.