Société asiatique
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La Société asiatique a été fondée en 1822, dans le mouvement d’enthousiasme suscité par les premières conquêtes de l’orientalisme scientifique : déchiffrement d’écritures, résurrection de monuments, comparaison des langues.
La création de la société a été confirmée par ordonnance royale le 15 avril 1829. Un des premiers membres fut Jean-François Champollion. En 1910, elle devient association loi 1901. Elle renouvela ses statuts en 1965.
L'objectif de la Société asiatique est triple :
- Promouvoir les langues orientales.
- Publier les travaux et rapports des orientalistes.
- Rassembler la communauté scientifique francophone autour de conférences mensuelles.
La Société asiatique a traversé le XIXe et le XXe siècles en assurant sa mission : le développement et la diffusion des connaissances sur l’aire immense allant du Maghreb à l’Extrême-Orient, à travers une approche scientifique et multidisciplinaire des cultures orales et écrites des sociétés concernées.
La Société asiatique rassemble plus de 700 membres en France et dans le monde. Son organe : le Journal asiatique est publié sans interruption depuis 1822. La diversification progressive des études, leur développement par la spécialisation toujours plus étroite renforcent le rôle d’organisme fédérateur des spécialistes d’études orientales, joué par la Société depuis près de deux siècles.
Sommaire |
[modifier] Quelques membres célèbres
- Antoine-Isaac Silvestre de Sacy
- Jean-Pierre Abel-Rémusat
- Charles Lasteyrie du Saillant
- Antoine-Jean Saint-Martin
- Antoine Bazin
- Jean-François Champollion
- Jules von Mohl
- Ernest Renan
- Gaston Maspero
- Émile Senart
- Louis Finot
- Sylvain Lévi
- Paul Pelliot
- Jacques Bacot
- Charles Virolleaud
- Jean Leclant
- Daniel Gimaret
- Jean-Pierre Mahé