Sieste éclair

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Une sieste-éclair est une courte période de sommeil qui se termine avant l'entrée dans le cycle de sommeil profond pour revitaliser un sujet de la somnolence qui intervient en général après le déjeuner. Dans la société moderne, la sieste est encore mal perçue et associée à la paresse. Au contraire, la sieste-éclair apporte de l'énergie et augmente la capacité de travail, de concentration et d'efficacité à ceux qui la pratiquent. Des personnes très occupées et très efficaces comme Jacques Chirac et beaucoup de grands patrons d'entreprise la pratiquent. La somnolence post-prandiale (après le repas) est parfaitement naturelle et physiologique.

Typiquement, une sieste-éclair dure entre 10 et 30 min, parfois quelques secondes peuvent suffire. Elle est souvent utilisée en complément du sommeil nocturne, en particulier en cas d'accumulation de déficit de sommeil.

La capacité de s'endormir facilement demande un petit peu d'entrainement. Il faut être attentif aux signaux envoyés par son cerveau et ne pas lutter contre la somnolence qui survient. Si les conditions le permettent, dès les premiers signes, il faut trouver une position suffisamment stable pour que la diminution du tonus musculaire n'entraine pas de mouvement de la tête, mais assez inconfortable pour que le sommeil ne dure pas trop longtemps. En effet, si le sujet rentre dans la phase de sommeil profond, c'est l'effet inverse qui sera obtenu : sensation de fatigue, de désorientation etc. Avec un peu d'entrainement, il est possible de s'endormir dans toutes les situations pour la durée souhaitée.

De plus en plus d'études scientifiques montrent les bienfaits de la sieste-éclair et certaines entreprises commencent à la tolérer voire à l'encourager. En particulier, il est important de faire ce type de sieste avant de prendre le volant l'après-midi. De plus, la sieste permet de gagner de temps : jusqu'à une à deux heures de sommeil en moins la nuit.

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  • Nat Neurosci. Juillet 2002 ; vol. 5 : p. 677-681
  • Neuron, juillet 2002 ; vol. 35 : p. 205-211