Discuter:Sémiotique

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[modifier] Copie partielle avérée

Le § sur Charles Sanders Peirce dans la section Histoire est copié de l'Encyclopædia Universalis.

Avant cette copie faite par un auteur anonyme (213.219.184.108) le passage se présentait ainsi:

Charles Sanders Peirce (1839-1914), fondateur de l'école philosophique du pragmatisme, inventa la sémiotique en tant que discipline et l'appela semeiotic. Cette forme de sémiotique est basée sur une la notion de signes en tant que relation ternaire entre un objet, sa représentation et un interprétant.

Muselaar 2 août 2005 à 00:01 (CEST)

[modifier] Lien vers le chanteur F. François

En fin d'article, le lien vers Frédéric François renvoie vers le chanteur, et non le linguiste...Ariel 13 octobre 2005 à 23:11 (CEST)

[modifier] sémiotique et sémiologie

Faut-il fusionner les pages sémiotique et sémiologie ? Goliadkine 12 avr 2005 à 18:41 (CEST)

  • Non, puisqu'en l'état sémiologie se résume à présenter les nuances entre les deux ! En général, il est bon qu'il y ait un article général de nature plutôt abstraite (délimitation du domaine, etc) et des articles d'orientation plus concrète et présentant des connaissances précises sur telle ou telle sous-partie du domaine ! C'est un peu comme Terre et Structure de la terre (sauf que je n'ai pas regardé les contenus) Hervé Tigier 13 jun 2005 à 23:41 (CEST)
  • Vue le contenu des articles, ca présente strictement la même chose, je suis donc pour la fusion avec présentation des différence mineures Epommate 20 septembre 2005 à 21:28 (CEST)
J'ai réparti mieux les infos Solveig 7 novembre 2005 à 03:24 (CET)



ATTENTION :

La sémiotique et la sémiologie représentent deux courants historiquement et épistémologiquement distincts, qui ont donné lieu à deux traditions contemporaines également très différentes. Entre celle de l'Ecole française (Greimas, Barthes, etc.) et celle issue de Peirce (Eco, Everaert-Desmedt, Chauviré, Deledalle, Marty, etc.), il y a plus de différences que de points de contact, sauf à considérer pour toute définition que la sémiologie et la sémiotique ont pour projet commun une "science des signes", ce qui est relativement trivial et relève du sens commun. A mon avis d'enseignant-chercheur en sémiotique, il conviendrait de bien distinguer les deux courants.

Fondamentalement, la sémiotique (fondée par Ch. S. Peirce) définit le signe comme une relation triadique entre 3 termes (representamen-objet-interprétant) alors que la sémiologie d'inspiration saussurienne définit le signe comme une relation binaire entre un signifiant et un signifié. De plus, les présupposés épistémologiques de ces deux disciplines sont très différents : analyse des processus de signification en général pour la sémiotique, et analyse de la signification linguistique pour la sémiologie. Je reviendrai plus loin sur les catégories philosophiques qui distinguent la sémiotique de la sémiologie, mais il convient de bien distinguer ces deux courants et non de les confondre.

D'autre part, la distinction effectuée entre "signe" et "indice" n'a pas de sens au plan de la sémiotique peircienne : très schématiquement (et c'est presque faux tel que je vais l'exprimer, mais je simplifie quand même), les notions d'indice, de symbole et d'icone correspondent à des modes de fonctionnement du signe, à des étapes dans le processus de la semiosis. Un signe peut être une icone, un indice ou un symbole du point de vue de la relation que le signe entretient avec son objet. Il peut être un qualisigne, un sinsigne ou un légisigne du point de vue de la relation que le signe entretient avec lui-même. Enfin, un signe peut être un rhème, un discisigne ou un argument du point de vue de ses relations avec son interpretant. Tout ceci ne prend sens que si l'on respecte et pose auparavant la définition du signe selon Peirce :

9 - v. 1897_- C.P. 2-228 - Division des signes.

Un signe, ou representamen, est quelque chose qui tient lieu pour quelqu'un de quelque chose sous quelque rapport ou à quelque titre. Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire créé dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou peut-être un signe plus développé. Ce signe tient lieu de quelque chose : son objet. Il tient lieu de cet objet, non sous tous rapports, mais par référence à une sorte d'idée que j'ai appelée quelquefois le fondement du représentamen.

12 - 1902 - C.P. 2.303 - Dictionnaire Baldwin : "Signe".

[En bref, un signe est] tout ce qui détermine quelque chose d'autre (son interprétant) à référer à un objet auquel lui-même réfère (son objet) de la même manière, l' interprétant devenant à son tour un signe, et ainsi de suite, ad infinitum.

Il est certain que la conscience intelligente doit entrer dans la série. Si la série des interprétants successifs s'arrête, le signe devient par là même à tout le moins imparfait. Si, une idée interprétante ayant été déterminée dans une conscience individuelle, cette idée ne détermine pas de signe extérieur, mais que la conscience soit anéantie ou bien perde toute mémoire ou tout autre effet significatif du signe, il devient absolument impossible de dire qu'il y eut jamais cette idée dans cette conscience ; et dans ce cas il est difficile de voir comment cela pourrait avoir une signification de dire que cette conscience eut jamais cette idée, puisque le dire serait un interprétant de cette idée.

Les difficultés de présentation de la sémiotique de Peirce sont liées, en général, au fait qu'il vaut mieux, au plan pédagogique, commencer par présenter la "phanéroscopie", à savoir la phénoménologie peircienne qui repose sur des catégories (priméité, secondéité et teircéité) et qui sert de fondement épistémologique à la sémiotique. C'est cet ordre de présentation qu'a utilisé Gérard Deledalle dans "Ecrits sur le signe", édité chez Seuil, livre qui a introduit Peirce en France, en 1978.

Quelques liens utiles pour mieux cerner la sémiotique de Peirce :

http://www.peirce.org/

http://www.univ-perp.fr/lsh/rch/semiotics/irsce/deledalle.html

http://www.univ-perp.fr/see/rch/lts/marty/marty.htm


En espérant vous avoir été utile.

Cordialement

Igor Babou 8 décembre 2005 à 13:18 (CET)


Antagonisme Sémiotique - Sémiologie :

On considère les axiomes suivants :

-le DOCUMENT est un OBJET inerte, média conçu et réalisé par (ou pour) l'émetteur souhaitant transmettre une INFORMATION INITIALE

- l'INFORMATION PERCUE est un stimulus, résultant d'un processus "de lecture" qui, activant le document comme instrument, agit sur les sens du récepteur et modifie ses connaissances, ses sentiments et ses intentions constituant ainsi un nouveau "DOCUMENT INDUIT" dans ses différents niveaux de mémoire.

Il faudra au destinataire réactiver ce documémoire pour retrouver, avec une fidélité et une intégrité relative, une "information déduite" propre à lui permettre de reprendre le fil pertinent d'une réflexion et (ou) action consécutive au stimulus initial.

Ne serait-il pas bénéfique de diffférencier les deux concepts par les attributions suivantes :

-Sémiotique : science des signes .... et de leur mise en oeuvre [plus ou moins cohérente] par les parties prenantes (émetteur, médias, récepteurs) qui constitue l'Information transmise avec une relative fidélité à l'intention initiale de l'émetteur. L'approche porte sur leur typologie et leur efficience au regard de leur objet : agir sur l'intellect et l'affectif des destinataires.

- Sémiologie : science du suivi des évolutions des signes dans un univers culturel donné ou des différences entre univers selon les familles culturelles acquises.

Saint -Brains 28 1 06

Dans la liste des sémioticiens célèbres, suppression d'une occurrence de Roland Barthes, en doublon.