Rosier grimpant

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'American Pillar' sur pergola à Bagatelle à Paris.
'American Pillar' sur pergola à Bagatelle à Paris.

Les rosiers grimpants ne constituent pas une classe homogène parmi les rosiers cultivés. On trouve aussi bien chez les rosiers dits anciens que chez les variétés nouvelles des formes « grimpantes », c'est-à-dire qui émettent des tiges sarmenteuses, souples et longues de plusieurs mètres, bien plus longues que dans formes normales dites « en buisson ». On trouve également des formes grimpantes naturellement chez certaines espèces botaniques dont le port est souvent proche de celui des ronces.

Les formes grimpantes chez les rosiers modernes résultent souvent de mutations spontanées, appelées « sports » et sélectionnées par les rosiéristes car elles conservent en général les caractéristiques de la floraison recherchées dans la variété d'origine. Ainsi il existe une forme grimpante de 'Madame A. Meilland' appelée « Grimpant de Mme A. Meilland » ou Climbing Mme A. Meilland (mais l'usage de l'anglais n'a rien d'obligatoire).

Les rosiéristes ont également exploité les caractéristiques de certaines espèces, notamment Rosa multiflora et Rosa wichuraiana, pour créer des hybrides de rosiers lianes capables de s'élever jusqu'à 10 mètres de haut, mais le plus souvent à floraison non remontante.

Les rosiers grimpants, contrairement aux véritables plantes grimpantes, n'ont ni vrilles ni ventouses pour s'accrocher à leur supports. Dans la nature, ils s'élèvent dans la frondaison des arbres dans laquelle ils sont retenus par leur aiguillons. En culture, il est nécessaire de leur fournir des supports, colonnes, arceaux, pergolas, arbres, etc. et de les palisser.

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