Rop Gonggrijp

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Rop Gonggrijp (né le 14 février 1968 à Amsterdam) est un hacker néerlandais et l'un des fondateurs du fournisseur d'accès internet XS4ALL.

[modifier] Biographie

Adolescent, il était connu comme hacker et apparu comme l'un des principaux personnages du livre de Jan Jacobs : Kraken en Computers (Hacking et ordinateurs), Veen uitgevers 1985, ISBN 90-204-2651-6) qui décrit la scene des premiers hackers aux Pays-Bas. Il habite Amsterdam depuis 1988. Il fonda la magazine pour hacker Hack-Tic en 1989. Il était considéré comme un suspect majeur par les autorités des Pays-Bas ainsi que par les EU.[1] dans l'éditorial de Hack-Tic, Gonggrijp décrivait son rôle comme hoofdverdachte (en anglais: 'prime suspect'). Il était convaincu qu'Internet changerait radicalement la société.[2]

En 1993, des personnes liées à Hack-Tic créerent XS4ALL. Il s'agissait du premier FAI qui offrait l'accès à Internet aux particuliers au Pays-Bas. Gonggrijp quitta l'entreprise en 1997. Après avoir quitté XS4ALL, Gonggrijp créa ITSX, une entreprise d'évaluation de la sécurité informatique, qui a été rachetée par Madison Gurkha en 2006. En 2001, Gonggrijp commença à travailler sur Cryptophone, un téléphone mobile qui peut chiffrer les conversations[3].

Depuis 1989, Gonggrijp a été l'un des principaux organisateurs de conventions de hacking. A l'origine organisé par Hack-Tic, ces évènements continuent à exister jusqu'à aujourd'hui.

A travers les années, il a montré de manière répétée son intérêt concernant l'inflation de quantité d'information personnelles auxquelles les entreprises et agences gouvernementales ont accès. Rop a ainsi tenu un débat controversé intitulé "We lost the war"[4] au Chaos Communication Congress 2005 à Berlin avec Frank Rieger.[5]

En 2006 il fonda l'organisation Wij vertrouwen stemcomputers niet (Nous ne faisons pas confiance aux machines à voter) qui dénonce l'utilisation de «systèmes de votes» sans Preuve papier et qui montra en octobre 2006 à la télévision néerlandaise comment une machine à voter électronique du fabricant Nedap pouvait facilement être hackée[6].

[modifier] References

[modifier] Liens externes

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