Robert Lazurick

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Robert Lazurick
Parlementaire français
Naissance 3 avril 1896
Décès 18 avril 1968
Mandat Député 1936-1940
Début du mandat 1936
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription Cher
Groupe parlementaire SFIO
IIIe république

Robert Lazurick, né le 3 avril 1896 à Pantin et décédé accidentellement le 18 avril 1968 à Paris, est un avocat, homme politique et journaliste français.

Il s'engage tôt dans les Jeunesses Socialistes puis participe à la guerre de 1914-1918. Il devient par la suite avocat à Paris. Il défend notamment Louis Lecoin lors de l'affaire du congrès de l'American Legion (regroupant les anciens combattants américains de 14-18).

Au Congrès de Tours, il est dans la majorité communiste dont il s'écarte opportunément trois ans plus tard pour revenir à la SFIO. Député du Front populaire et maire de Saint-Amand-Montrond dans le Cher lors des législatives de 1932 et 1936. Il fait partie des parlementaires embarqués sur le Massilia pour continuer la lutte contre l'Allemagne en Afrique du Nord après l'armistice demandé par Pétain(juin 1940). Il est révoqué le 2 août 1940 (Le Figaro, août 1940). Pendant la guerre, juif, il est obligé de se cacher. Il publie cependant plusieurs numéros clandestins d'un journal résistant, sous le titre L'Aurore (journal de Clemenceau).

En 1944, après avoir été exclu de la SFIO par Gaston Defferre, il devient le fondateur du quotidien L'Aurore, dont il sera le directeur jusqu'à sa mort en 1968. Sa femme Francine, née Bonitzer, lui succède à la tête du journal à la suite de son décès lors d'un accident d'automobile, rue de Richelieu, à Paris.

Jules Romains, qui fut un éminent collaborateur de L'Aurore, lui a consacré un chapitre dans son livre Amitiés et rencontres. Il est cité dans la liste du Who's Who des 8000 Français qui ont marqué le XXe siècle.