Richard II d'Angleterre

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Richard II
Roi d'Angleterre
Richard II

Règne

22 juin 1377 - 29 septembre 1399

Couronnement 16 juillet 1377
Sacre {{{sacre}}}
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Dynastie Plantagenêt
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Hymne royal {{{hymne}}}
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Prédécesseur Édouard III
Successeur Henri IV
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Ministre(s)-président(s) {{{ministre-président}}}

Biographie
Nom de naissance
Naissance 3 avril 1367
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Décès 17 février 1400
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Maison royale {{{maison royale}}}
Père Édouard le Prince Noir
Mère Jeanne de Kent
Consort(s) Anne de Bohême
Isabelle de Valois
Conjoint(s) {{{conjoint}}}
Descendance {{{descendance}}}
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Descendance
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Résidence(s) {{{résidence}}}
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Autres fonctions
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Mandat
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Monarques de Grande-Bretagne

Richard II d'Angleterre (6 janvier 1367, Bordeaux[1]17 février 1400, Pontefract (Angleterre)), duc de Cornouailles, fut roi d'Angleterre de 1377 à sa mort, en succédant à Édouard III, son grand-père.

Richard naît à Bordeaux, où ses parents, Édouard le Prince Noir et Jeanne de Kent, résident, en tant que prince et princesse d'Aquitaine. De sa naissance le jour de l'épiphanie en présence de trois rois, naît une légende qui lui prédit un grand destin, bien qu'il ne soit que le fils cadet.

Il devient l'héritier du trône d'Angleterre à la mort du Prince Noir en 1376, et roi le 22 juin 1377, à l'âge de dix ans, lorsque son grand-père Édouard III meurt.

En la chapelle St-Etienne au palais de Westminster en janvier 1382, il épouse Anne de Bohême, fille de Charles IV, empereur du Saint-Empire romain germanique. Richard est très dévoué à son épouse qui meurt en 1394 sans lui donner d'enfant. Il se remarie par procuration à Paris le 9 mars 1396 et en personne à l'église St-Nicolas à Calais, le 4 novembre 1396, avec Isabelle de Valois, fille du roi de France Charles VI, qui ne lui donne pas non plus de descendance.

[modifier] Règne

Richard II négociant avec les paysans rebelles en 1381 (Illustration des Chroniques de Jean Froissart).
Richard II négociant avec les paysans rebelles en 1381 (Illustration des Chroniques de Jean Froissart).

Il est couronné en l'abbaye de Westminster, à Londres le 16 juillet 1377, par Simon Sudbury, archevêque de Canterbury.

Durant sa minorité, jusqu'en janvier 1380, trois « conseils » sont responsables de la gestion du royaume. Les quasi-régents sont ses trois oncles, les princes Jean de Gand, le très puissant duc de Lancastre, Edmond de Langley, duc d'York et Thomas de Woodstock, duc de Gloucester.

Les révoltes paysannes de 1381 marquent son règne. Il négocie brillamment avec les chefs de la rébellion, fait cesser la violence et effectue ainsi des débuts prometteurs. Néanmoins, à l'âge adulte, il se montre faible, hésitant voire tyrannique.

Dès 1387, il tente de se défaire de l'emprise de ses oncles et de la noblesse. Il n'obtient satisfaction que le 3 mai 1389, date à laquelle il gouverne autocratiquement en supprimant les droits acquis par le peuple. En 1397, son oncle Thomas, qui complote contre lui, est fait prisonnier et étranglé sur son ordre à Calais. En 1398, il fait exiler son cousin germain le prince Henri, fils de son oncle Jean de Gand, et confisque ses biens.

En 1399, il part guerroyer en Irlande. Son cousin Henri, devenu duc de Lancastre à la mort de son père, le 3 février précédent, profite de son absence pour débarquer en juillet dans le Yorkshire, gagnant aussitôt l'appui de la noblesse et de la population. Averti du débarquement de son cousin, le roi retourne en Angleterre le 27 juillet mais est vaincu et fait prisonnier au château de Flint. Il est conduit à la Tour de Londres où il est contraint d'abdiquer en faveur d'Henri le 29 septembre puis est emprisonné au château de Pontefract. Il y est trouvé mort le 17 février 1400, probablement assassiné.

Il est tout d'abord inhumé dans l'église King's Langley, puis déplacé à l'Abbaye de Westminster en 1420. Son cercueil, mal fabriqué, permet aux visiteurs peu respectueux de passer la main par des ouvertures, et de déranger l'intérieur. On raconte même qu'un élève est reparti avec la mâchoire du défunt roi.

Précédé par Richard II d'Angleterre Suivi par
Édouard III

roi d'Angleterre
seigneur d'Irlande
prétendant au trône de France
Henri IV

[modifier] Armoiries

Ses armoiries connaissent trois évolutions. A l'origine, il porte les armes de son père.
Cela donne : écartelé en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or et en 2 d'azur semé de fleurs de lys d'or, à un lambel d'argent brochant sur le tout, le pendant central chargé d'une croix de gueules.

Quand son père meurt en 1376, et il hérite de la principauté de Galles et du blason paternel. La croix disparait du pendant central.
Cela donne : écartelé en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or et en 2 d'azur semé de fleurs de lys d'or, à un lambel d'argent brochant sur le tout.

Enfin, quand son grand-père Édouard III meurt en 1377, il hérite du royaume d'Angleterre et du blason de ses rois. Le lambel d'argent disparaît. Les fleurs de lys sont plus petites et plus nombreuses.
Cela donne : écartelé en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or et en 2 d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Peu après, il associe ses armes avec celles -mythiques- du roi Édouard le Confesseur. Une croix d'or s'ajoute.
Cela donne : parti en 1 d'azur, à la croix fleuronnée d'or, accompagnée de cinq merlettes du même, et en 2 écartelé en 1 et 4 d'azur semé de fleurs de lys d'or et en 2 et 3 de gueules aux trois léopards d'or.

[modifier] Notes

  1. probablement au palais archiépiscopal (il se trouvait devant la mairie actuelle et derrière la cathédrale.)