René de Marmande
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marie Constant Emmanuel Gilbert, vicomte de Rorthays de Saint-Hilaire, plus connu sous son pseudonyme de René de Marmande, est un journaliste libertaire, né à Vannes (Morbihan) le 1er janvier 1875 et décédé le 22 octobre 1949 dans le hameau de Mérangle sur la commune de La-Chapelle-Forainvilliers (Eure-et-Loire).
Il joue un rôle actif dans les mouvements syndicalistes et libertaires avant la Première Guerre mondiale et collabore à La Guerre sociale et aux Temps nouveaux. Il participe au Congrès international anarchiste d’Amsterdam d’août 1907. C’est à cette occasion qu’Emma Goldman en brosse un portrait coloré : « R. de Marmande, révolutionnaire et véritable bohême, jovial , plein d’esprit, avec un sens aigu de l’humour. Il refusait de voir dans la Mère de la Liberté – La Révolution – une nonne en robe noire, errant en pénitence et se désespérant sur les pêchés de l’humanité. La Révolution, pour lui, est le grand libérateur, le porteur de joie ». [1]
En 1917 il lancera un magazine pacifiste Les Nations.
Pendant la Seconde Guerre mondiale il écrira dans la presse collaborationniste de Paris : le quotidien France socialiste (René Château, René Saive), les hebdomadaires L’Atelier (proche du R.N.P. de Marcel Déat), Le Rouge et le Bleu de Charles Spinasse.
[modifier] Bibliographie
- Émile Rousset et l'enquête du lieutenant Pan-Lacroix – Schleicher frères - 1912
- Pigault-Lebrun. Pages oubliées – La Société nouvelle - 1914
- L'Intrigue florentine – Éditions de la Sirène - 1922
- Dans la fourmilière politique – Préf. Joseph Caillaux – Flammarion -1928
- Toi qui as le coeur gai, roman... – Éditions du Monde moderne - 1933
[modifier] Notes et références
- ↑ Emma Goldman - A Documentary History of the American Years – vol 2 : Making speech free (1902-1909).