Religion en Israël et dans les territoires occupés

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Israël a une population de 7 150 000 habitants (recensement de avril 2007), parmi lesquels 76 % de Juifs (5 415 000 habitants) et 20 % d’Arabes israéliens (principalement musulmans, mais aussi une minorité chrétienne), auxquels il faut ajouter 306 000 nouveaux immigrants qui sont enregistrés au Ministère de l’Intérieur comme « non-Juifs » et qui constituent 4 % de la population israélienne. Les travailleurs étrangers qui vivent en Israël ne sont pas inclus dans ces données et sont estimés à 150 000.

Israël est le seul pays au monde avec une majorité juive. La population juive d’Israël est originaire du monde entier : on distingue les « sabras » (nés en Israël, de parents immigrés récents ou dont la famille vivait depuis des siècles en Palestine) des immigrés récents qui ont fait leur aliyah (« montée », c’est-à-dire retour : une grande partie vient de l’ancienne URSS, mais aussi de France, des États-Unis, d’Argentine, etc.).

Israël comprend également des Druzes d’expression arabe, une communauté circassienne et une très petite communauté arménienne. Contrairement à la grande majorité des Arabes israéliens, les Druzes et les Circassiens ont choisi de ne pas être exemptés du service militaire ; il est à noter que de nombreux Arabes Bédouins et certains autres Arabes chrétiens et même musulmans, servent comme volontaires dans l’armée régulière.

Selon le Rapport annuel 2006 réalisé par les États-Unis sur la liberté de religion dans le monde[1] en Israël même, les relations entre les groupes religieux sont souvent tendues et la discrimination institutionnelle, sociétale et juridique existe toujours à l'encontre des citoyens arabes du pays.

Selon le même rapport, la violence se poursuivant depuis le début de la seconde Intifada a considérablement réduit la pratique religieuse dans de nombreuses régions des territoires occupés et endommagé des lieux de culte et des lieux sacrés. La politique du bouclage appliquée dans les territoires occupés en réaction aux attentats terroristes, et en particulier la construction d'un mur de séparation par le gouvernement israélien limite considérablement l'accès aux lieux saints et gêne le travail des organisations religieuses qui offrent une aide humanitaire et des services sociaux aux Palestiniens.

[modifier] Note et référence

  1. Résumé analytique du Rapport 2006 sur la liberté de religion dans le monde