Red Faction

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Red Faction
Éditeur THQ
Développeur Volition, Inc.
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Concepteur
Début du projet {{{début du projet}}}
Date de sortie

Aux États-Unis :

En France : 28 septembre 2001 (PS2 et PC)
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Genre Jeu de tir subjectif
Mode de jeu Un joueur, multijoueur
Plate-forme N-Gage, PlayStation 2, Windows, Mac OS 8.6 à dernière version (y compris Mac OS X)
Média 2 CD-ROM
Langue Multilangue.
Les textes sur les textures ont été traduits en Français.
Contrôle Clavier, souris, manette
Évaluation PEGI : 12 ans et plus
Moteur Geo-Mod

Red Faction est un jeu de tir subjectif (FPS) développé par Volition et publié par THQ en septembre 2001 sur PC et PlayStation 2, avant de connaitre un portage allégé sur N-Gage en 2003. Fortement inspiré de Half-Life et Total Recall, il est le premier jeu à utiliser la technologie Geo-Mod. Le jeu a connu une suite : Red Faction II.

Le jeu se déroule sur Mars durant le XXIIe siècle. Le joueur incarne Parker, un mineur qui apporte toute son aide à la Red Faction, un groupe de rebelles combattant la Corporation Ultor. L'atout principal du jeu réside dans le Geo-Mod (abréviation pour « Geometry modification »), une technologie qui permet au joueur de détruire certaines sections de l'environnement dans lequel il évolue. Par exemple, au lieu d'ouvrir une porte blindée, le joueur peut démolir à l'explosif la portion de mur l'entourant.

Des outils de développement sont disponibles pour la création de mods sur Internet.

Sommaire

[modifier] Historique

Red Faction est indirectement issu du projet annulé de Descent 4 sur lequel travaillait Volition. Le moteur du jeu et la technologie du Geo-Mod ont originellement été prévus pour le simulateur de combat. De plus, le personnage principal du jeu, Parker, est le même que dans les précédents Descent[1].

[modifier] Scénario

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Alors que les ressources minérales de la Terre sont épuisées, Mars en est encore très riche. La société Ultor, qui possède l'ensemble des droits miniers de la planète, s'occupe de son exploitation. Sa devise est de produire toujours plus à moindre coût. Elle attire les mineurs terriens en leur promettant des bons salaires et de l'aventure. Ces derniers découvriront (trop tard) que les conditions de vie sont épouvantables : les journées de travail sont longues, pénibles et dangereuses, les logements sont insalubres et la nourriture infecte, et les mineurs doivent subir sans cesse la pression des gardes armés d'Ultor. De plus, une mystérieuse épidémie, « La Peste », décime les mineurs sans que la direction ne semble s'en préoccuper.

Le joueur incarne Parker, un simple mineur venu sur Mars pour commencer une nouvelle vie. Celui-ci assiste un jour à l'agression et au meurtre d'un de ses collègues par un garde[2]. Il suffit, la situation est intolérable. Parker n'a d'autre choix que de s'enfuir, tandis que d'autres mineurs autour de lui commencent à prendre les armes, sous les appels à la révolution d'Eos, la chef de la résistance martienne. Hendrix, un technicien informatique d'Ultor converti aux idéaux de la Red Faction, guide Parker jusqu'à un dock, pour monter à bord d'une navette volée par les rebelles. Parker arrive trop tard, et voit la navette s'envoler, avant d'être abattue en vol par une nuée de missiles tirés par Ultor[3].

Parker parcourt tout le complexe d'Ultor, décimant toute résistance qui s'oppose à lui. Eos lui demande même d'enlever un administrateur haut placé dans la hiérarchie d'Ultor, Gryphon[4]. Celui-ci lui révèle que c'est Capek qui a créé « La Peste ». Capek a mené des expériences sur les nanotechnologies, dont un des effets secondaires est « La Peste ». Hendrix guide Parker vers le laboratoire secret de Capek, où lui et Eos rencontrent Capek. Bien que protégé par un bouclier « nanotechnologique » et équipé d'une arme lourde du même type, Parker et Eos en viennent à bout. Avant de mourir, celui-ci leur révèle comment enrayer la maladie[5]. Après avoir envoyé un appel de détresse à la Flotte de Défense Terrienne, Parker embarque clandestinement à bord d'une navette, en direction d'une station spatiale lourdement armée d'Ultor, pour désactiver son système de défense, et ainsi l'empêcher de détruire la Flotte Terrienne[6].

Après avoir détruit la station spatiale, Parker revient sur Mars grâce à une navette de secours. Ultor fait alors appel à des mercenaires pour aider ses troupes à vaincre Parker et les derniers rebelles de la Red Faction. Hendrix prévient Parker que les mercenaires ont reçu l'ordre de quitter et détruire le complexe minier d'Ultor, afin d'effacer les preuves des expériences de Capek, ainsi que des agissements et abus d'Ultor[7]. Après avoir traversé la base des mercenaires, Parker entame un combat contre la colonelle Masako, leader des mercenaires, protégée par le même bouclier que celui de Capek. Une fois Masako tuée, Parker aperçoit Eos ligotée près d'une bombe. Une fois désamorcée, la Flotte de Défense Terrestre arrive juste à temps pour les sauver d'un vaisseau chasseur mercenaire. Eos explique à Parker qu'un antidote contre « La Peste » a été synthétisé, et qu'il est actuellement administré à tous les mineurs contaminés. Elle lui dit également qu'elle va quitter Mars, et que Parker devrait se réjouir de son nouveau statut de héros[8].

[modifier] Gameplay

Le joueur évolue à travers la station minière Ultor de Mars, parsemée d'affiches de propagande (telle cette devise d'Ultor : Prestige, Fierté, Profit), dans une ambiance de révolution prolétaire. Tout au long du scénario, Hendrix, un opérateur infiltré dans les locaux administratifs et ayant accès à de précieuses informations, guide le joueur dans diverses missions. Le déroulement n'est pas entrecoupé de niveaux indépendants, il se joue en continu. La progression est linéaire dans certains niveaux, et libre dans d'autres. C'est ainsi que certains niveaux proposent plusieurs chemins pour arriver à un même point, ou même la possibilité de « zapper » un niveau complet[9].

Le jeu propose quinze armes, ayant pour la majorité d'entre-elles deux modes de tir :

  • Bouclier anti-émeute
  • Matraque électrique
  • Lance-flammes
  • Fusil de précision
  • Fusil à pompe
  • Fusil à lunette
  • Pistolet 12 mm
  • Mitrailleuse lourde
  • Fusil électromagnétique
  • Fusil d'assaut
  • Mitraillette
  • Lance-roquettes à fusion
  • Lance-roquettes
  • Packs de démolition
  • Grenades

Cinq véhicules pilotables sont également présents : l'extracteur (rappelant celui du film Total Recall), le 4x4, le chasseur aérien, le sous-marin et le véhicule blindé.

[modifier] Personnages

  • Parker : Le personnage principal.
  • Eos : La leader de la Red Faction. Elle aide Parker durant la révolution, grâce à une transmission radio.
  • Hendrix : C'est un technicien informatique d'Ultor, qui travaille de l'intérieur pour aider Parker. Hendrix est tué par les mercenaires de Masako.
  • Masako : La colonelle des unités de Mercenaires ; ils sont envoyés pour tuer tous les combattants et les mineurs de la résistance Red Faction.
  • Capek : Un scientifique d'Ultor qui a engendré « La Peste » en travaillant sur la nanotechnologie.
  • Gryphon : Un administrateur d'Ultor. Parker le kidnappe pour l'emmener à Eos.
  • Davis : Un administrateur d'Ultor.
  • Orion : Un mineur, autre leader de la Red Faction.

[modifier] Multijoueur

Red Faction inclut un mode multijoueur, mais celui-ci souffre de nombreux problèmes techniques. Au top de ces problèmes, se trouve l'absence presque totale de vérification des données envoyées par le client au serveur ; c'est pourquoi les joueurs pouvaient tricher sans restrictions (par exemple : voler, marcher à travers les murs, tirer avec toutes les armes en même temps, etc.), parfois même de façon involontaire. Le patch 1.2 parut rapidement après la sortie du jeu pour régler quelques-uns de ces problèmes, mais l'on pouvait encore tricher. Aucun autre patch officiel ne fut développé, mais une tierce partie développa une version 1.3 pour régler la majorité des problèmes restants.

Le mode multijoueur permet jusqu'à 32 joueurs de s'affronter en Deathmatch, Team Deathmatch et Capture the Flag.

[modifier] Technologie Geo-Mod

Un des points majeurs de Red Faction est son moteur Geo-Mod, optimisé DirectX 8, qui permet au joueur de modifier et détruire tout l'environnement en temps réel (détruire un mur, un pilier, creuser une galerie dans les sous-sols martiens, etc.) sans que des zones prévues spécialement pour, n'aient été introduites pendant la conception des niveaux. Il y a cependant des zones de jeu rendues volontairement indestructibles, pour empêcher que le joueur ne se « perde ». Les jeux antérieurs n'offraient qu'une faible liberté d'interaction, à l'aide de scripts, ou bien d'éléments du décor prédéfinis (qui seraient retirés à l'aide de déclencheurs prévus à cet effet). Red Faction fut le premier à offrir aux joueurs de telles possibilités d'interaction.

Le Geo-Mod permet de creuser des tunnels, de détruire des ponts et même de faire tomber des stalactites. Tandis que d'autres moteurs de jeu auraient modifié la forme de l'objet pour obtenir le même effet, le Geo-Mod créé des objets spéciaux, qui représentent des « espaces vides » (ou « vides de matière »). Par exemple, lorsqu'une explosion perce un trou dans un mur, le Geo-Mod créé un « espace vide », dont les dimensions et la forme sont proches de celles de l'explosion. Cependant, le Geo-Mod impose une limite au nombre d'« espaces vides », pour ne pas être surchargé. Les capacités de ce moteur peuvent être pleinement évaluées avec « La Serre », un niveau entièrement destructible, spécialement conçu pour la présentation du moteur au salon de l'E3 (ce niveau utilise des « espaces vides » plus grands que la normale).

Le moteur de jeu est devenu populaire dans les parties multijoueur. En effet, les joueurs tendent à creuser des tunnels et des crevasses dans l'environnement des cartes, à l'aide du lance-roquettes et des packs de démolition (le lance-roquettes à fusion et les grenades sont parfois utilisés). Les crevasses permettent aux snipers de se cacher, tandis que les tunnels sont surtout utilisés en CTF, pour ouvrir de nouveaux accès vers la base ennemie.

Une des principales critiques faites au Geo-Mod est qu'il est limité par la linéarité de certains niveaux. Ainsi, lorsque le jeu doit bloquer la progression du joueur, par exemple par une porte fermée, il est impossible de détruire le mur qui l'entoure. D'autres aberrations, plus graves, peuvent être rencontrées – c'est ainsi que l'on peut détruire à souhait les parois des cavernes, mais qu'il est impossible de détruire les cloisons des box d'un parc informatique. Il est même possible de détruire le sol sur lequel repose une chaise, sans que celle-ci ne tombe.

[modifier] Équipe de développement

  • Lead Designer : Alan Lawrance
  • Lead Programmer : John Slagel
  • Lead Artist : Frank Capezzutto III
  • Lead Level Designer : Matt Boynton
  • Programmeurs : Alan Lawrance, Chris Helvig, Tim Schroeder, Jeff Farris, Joel Hunter, Mike Rubin
  • Artistes : Josh Nizzi, Geoffrey Smith, Alex Velazquez, Matthew Kresge, Nathan Camarillo
  • Level Designers : Jasen Whiteside, Brad Johnson, Mark Lewis, Nathan Camarillo
  • Animateurs : Tim Borrelli, Pete Panaia, Jason Shum, Josh Nizzi
  • Scenario : Michael Breault, Jason Scott, Maureen Tan
  • Producteur : Robert Loftus
  • Voix américaines : Dale Inghram, Loredo Shepard, Sue Messing, Ilyssa Fradin, Brad Armacost, Joey Cory, Deb Doezter, Kurt Naebig, B.J Jones, Jeff Lupetin, Stan Adams, Tim Dadabo, Donna Jay Fulks, Jim McCance, Derrick Procell, Laura Russell, Pete Stacker

[modifier] Suites

La suite, Red Faction II, est sortie sur PlayStation 2 en octobre 2002, puis sur PC, Xbox et Nintendo GameCube. Le jeu se déroule sur Terre, et suit l'histoire d'un groupe de super-soldats (dont fait partie le personnage principal), qui ont été physiquement améliorés par la nanotechnologie, dont les travaux de recherche proviennent du laboratoire martien de Capek. Mis à part ce lien, la seule relation avec l'ancien Red Faction est la présence de nanotechnologie, l'organisation Ultor et la Red Faction. De plus, tandis que le premier Red Faction permettait au joueur quelques phases d'exploration, la suite Red Faction II laisse tomber cet aspect, se concentrant uniquement sur le combat. Cette suite connut moins de succès.

En février 2007, THQ a confirmé que le développement de Red Faction 3 était en cours. On en sait peu sur ce projet, prévu pour 2008[10]. Mais en Août 2007, le projet a été repoussé jusqu'en 2009[11].

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Interview de Volition par Planet Descent
  2. ↑ Eos : « Les ouvriers de la mine M-4 se sont rebellés. Ils se battent et meurent pour vous au moment même où je vous parle ! » (Red Faction)
  3. ↑ Hendrix : « Vite, Parker. Les mineurs sont à la navette. / Les voilà. Si seulement vous aviez été plus rapide... / Finalement, la lenteur a peut-être parfois du bon. » (Red Faction)
  4. ↑ Gryphon : « Je vous dirais tout en chemin, mais d'autres gardes vont arriver. » Parker : « Je suis juste derrière vous. Si vous me trahissez ou que vous tentez de fuir, vous êtes un homme mort. » (Red Faction)
  5. ↑ Eos : « Capek, La Peste. Il doit bien y avoir un antidote ! » Capek : « C'est pourtant simple. Arrêter la propagation du virus. » Eos : « Comment ? Comment l'arrêter ? » Capek : « L'antidote, bien sûr. » (Red Faction)
  6. ↑ Hendrix : « Ultor dispose d'un réseau de satellites laser en orbite autour de Mars. Si on ne trouve pas un moyen de les neutraliser, ils détruiront toute la flotte. » (Red Faction)
  7. ↑ Hendrix : « Les mercenaires ont reçu l'ordre d'évacuer la base et de détruire l'ensemble du complexe minier. » (Red Faction)
  8. ↑ Parker : « Bon. Et maintenant ? » Eos : « Vous êtes un héros Parker, détendez-vous. Profitez de la vie. Cherchez un nouveau job peut-être. » Parker : « Qu'allez-vous faire ? » Eos : « Qui sait ? En tout cas, après tout ça, il est hors de question que je reste sur Mars. » (Red Faction)
  9. ↑ Après avoir tué Capek, le joueur monte à bord d'un 4x4. En milieu de chemin, il est possible de quitter le 4x4 et de creuser la montagne à l'explosif pour l'escalader et atteindre le téléphérique, et ainsi ne pas avoir à traverser les cavernes.
  10. ↑ Article IGN, par Hilary Goldstein
  11. ↑ Article Gamer Node, par Billy Wang

[modifier] Liens externes