Discuter:Rapport sur les affaires de l'Amérique du Nord britannique

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Le rapport Durham constate que la lutte entre le Haut et la Bas-Canada en est une de race, deux nations se faisant la guerre au sein d’un même État. Il propose l’assimilation de ce « peuple sans histoire et sans littérature » par le biais de l’union du Haut et du Bas-Canada – dans cette union, les Canadiens français seraient alors clairement minoritaires, ce qui assurerait aux anglophones la majorité des deux chambres unifiées. Il propose que les gouverneurs soient responsables devant leurs électeurs (et même élus par le peuple).

La réaction au Bas-Canada est l’indignation (Mgr Lartigue de Montréal dénonce ces propositions dont le but est de « nous angliciser »). « La vérité, c’est que personne n’en voulait. Tout d’abord les Anglais du Haut-Canada qui, à cause de la supériorité numérique des Canadiens français du Bas-Canada se voyaient menacer d’être “ mangés tout rond ” (traduction littérale) par “ une race de vaincus… ”. Quant aux Canadiens français qui avaient bien du mal à digérer l’Union, dans laquelle ils voyaient, non sans raison, toutes sortes de dangers, la seule idée de faire partie d’un tout dans l’Amérique du Nord aurait suffit à leur faire déclencher une nouvelle révolution : pour eux, accepter cette idée c’était se vouer à la disparition ».

Emprunté au site Chronologie de l'histoire du Québec

Mandeville 4 juin 2006 à 15:23 (CEST)