Ramzi Ghotbaldin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article fait partie de
la série Peinture

Liste des peintres
Portail de la Peinture

Ramzi Ghotbaldin est un peintre né en 1955 dans le Kurdistan irakien.

Sommaire

[modifier] Biographie

Ramzi Ghotbaldin naît en 1955 à Khanaquine. Il participe dès son enfance aux activités du studio de photographie de son père et son grand-père. Il reçoit en 1975 le diplome de l'Institut des Beaux-Arts (section graphisme) de Bagdad. En 1990 il s'installe à Paris.

[modifier] Principales expositions personnelles

1976 : Khanaquine, Kurdistan.
1979 : Soulaimaniya, Kurdistan.
1983 : Helledin, Kurdistan.
1989 : Sakez, Kurdistan.
1990 : Albi, France.
1995 : Centre Culturel La Clef, Paris.
1996 : Galerie Callu Mérite, Paris.
1997 : Galerie Gery Spriet, Bondues-Lille.
1998 : Maison du Berry, Issoudun.
1999 : Centre d'Art Contemporain de Saint-Cyprien (Perpignan).
2000 : Galerie Callu Mérite, Paris.
2002 : Museen der Stadt, Vienne (Autriche).
2002 : Galerie Callu Mérite, Paris.
2002 : Centre Culturel les 3 Epis, Brive.
2003 : Galerie Claudine Legrand, Paris.
2005 : Galerie Fabien Bouchindhomme, Lille.
2006 : Galerie Claudine Legrand, Paris.

[modifier] Jugements

"Depuis six mille ans, ils sont bergers. Depuis six mille ans, à Ninive ou Khorsabad, à Ur ou Babylone, sur les bords du Tigre et de l'Euphrate, ils sont artistes. Depuis qu'ils sont nés sur cette terre, ils habitent le monde, inventent la poésie et lisent dans les étoiles. Plus proche de nous, ils sont du pays de la reine de Saba, des interminables caravanes (...), ils sont à Bagdad, la fierté de la civilisation musulmane arabo-persane. Un soir d'été ou d'hiver, ils en vienent à imaginer les Mille et une nuits. Et puis, ils sont de la région des pillages et des invasions, des conquêtes et des abandons, de la terreur et des meurtres. (...) Ils veulent une patrie. Ils la revendiquent et la défendent. (...) Exilés, déchirés, ils promènent aujourd'hui dans le monde leurs visages sans yeux ou leurs yeux sans horizons. Ils sont tous Ramzi du Kurdistan. Ramzi les porte tous, ceux d'il y a longtemps et ceux de maintenant (...)."

Ramzi Ghotbaldin, Centre d'Art contemporain, Saint-Cyprien, 1999 (présentation).

"Son langage est enraciné dans une mémoire collective et individuelle de laquelle resurgissent les promenades solitaires dans les montagnes, les embuscades de nuit sur les chemins escarpés, les veillées au cours desquelles les anciens racontent des histoires qui n'ont plus d'âge et les poses interminables pour des séances de portraits exigées par le grand-père photographe mais aussi mage, guérisseur dans les villages éloignés et sans repères sur les cartes. (...) Le pastel est le médium par lequel Ramzi-Ghotbaldin nous transmet la magie de son univers. Tantôt des personnages sont assemblés pour participer à un festin ou écouter un récit, tantôt une figure isolée paraît dans l'attente. Les visages sont anonymes, jamais individualisés (...)."

Lydia Harambourg, "La Gazette de Drouot", 17 mars 2000.

"Praticien rompu aux techniques les plus diverses Ramzi Ghotbaldin donne libre cours à un imaginaire fonctionnant d'autant mieux qu'il s'éloigne d'une description minutieuse en misant sur le travail de la lumière qui modèle les formes, les enveloppe tout en donnant à la composition une densité troublante renouvelle la portée d'un message que Ramzi Ghotbaldin souhaite universel."

Lydia Harambourg

[modifier] Liens externes

  • [1] Institut kurde de Paris (liste complète d'expositions personnelles et collectives)
  • [2] Kurdish Media (interview en anglais, 2001)