Rafaël Pividal

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Rafaël Pividal, né en 1934 en Argentine et décédé le 2 octobre 2006, était un écrivain et philosophe français.

[modifier] Biographie

D'une mère française et d'un père argentin, Rafaël Pividal vient d'un milieu modeste. En réalité, il est issu d'un milieu plutôt bourgeois, son père était avocat, sa mère, danseuse classique. Ils se rencontrèrent en faisant la traversée de l'océan d'un continent à l'autre (à l'époque cela durait trois semaines) et ne se quittèrent plus. La grand-mère maternelle de Rafael était une actrice connue, Germaine Dermoz. Hélas, à la mort de son père, Rafael, âgé seulement de 10 ans, se retrouva, lui et sa famille, dans une grande pauvreté. Dès l'âge de 14 ans, Rafael Pividal commença à donner des cours particuliers pour gagner un peu d'argent. Il s'installa en France, pays de sa mère, en 1952, après avoir obtenu un baccalauréat français à Buenos Aires, pour y poursuivre ses études. À Paris, il devient agrégé de philosophie en 1959 et docteur en sociologie. Il enseigne à partir de 1964 la sociologie de l'art à l'université de la Sorbonne.

[modifier] Œuvres

  • Une paix bien intéressante, 1963
  • Tentative de visite à une base étrangère, 1969
  • Pas de quartier pour Paris, 1971
  • Le Capitaine Nemo et la science, 1972
  • Emily et une nuit, 1974
  • La Maison de l'écriture, 1976
  • Pays sages, 1977
  • La Tête de Louis XVI, 1978
  • Le Pré joli, 1979[1]
  • Le Faux Prêtre, 1980
  • La Découverte de l'Amérique, 1981
  • La Montagne fêlée, 1985
  • Grotius, 1986, prix Sainte-Beuve
  • Le Petit Marcel, 1989

[modifier] Note

  1. Résumé : Le pré joli est une cité de maisons préfabriquées. Chaque ménage possède un bout de jardin, fabriquées en séries. Jim, le héros, a hérité d’une de ses maisons. Secret, réservé, il est indéfinissable. Jim s’enfuit avec les enfants. Jim fabrique les zombies qui s’attachent aux enfants et que les parents poursuivent.
    Extraits :
    « Ses bagages consistaient en une serviette de cuir, une belle serviette qui lui avait coûté 400 f. Elle lui servait à ranger ses papiers càd son courrier ».
    « Les habitants maintenant jetaient leurs ordures chez lui par habitude. Il n’y avait plus ni agressivité, ni mépris dans ce geste. C’était une coutume, un droit acquis ».