Rachel Cheigam-Grunstein

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Née à Saint-Petersburg en janvier 1917, Rachel Grunstein (née Cheigam) se distingue de part son rôle dans la Résistance.

Ayant fui la révolution d'octobre, sa famille se réfugie d'abord à Vilnius, puis à Berlin. Son père, diamantaire, s'établit ensuite à Anvers, puis à Enghien-les-Bains.

Au cours des années 30, elle devient journaliste sportive, couvrant notamment la boxe. Mais avec le début de la Seconde Guerre mondiale, sa vie change radicalement. Elle participe d'abord d'une façon modérée a l'Organisation Juive de Combat ancêtre de l'Armée Juive. Puis, à la suite de la mort de son frère aîné, Boris, elle s'engage pleinement dans l'Armée Juive ou elle prend le pseudonyme d'Aline Vannier. Elle travaille d'abord avec Lucien Lublin, ainsi qu'avec Zizi Pohorylès, le commandant Mélin (responsable FFI de la région Provence-Nice), Robert l'Arménien ou Dika Jefroykin. Arrêtée à trois reprises (deux fois par la Milice et une fois par la Gestapo), elle s'échappe à chaque fois (dont une fois en sautant par la fenêtre de son domicile, situé au troisième étage d'un immeuble parisien).

Parmi ses activités pour le compte de la Résistance, on note qu'elle fournit de faux tampons, des explosifs, des « planques », qu'elle coopéra avec le Maquis de Vence, qu'elle fit passer de nombreux enfants en Suisse et en Espagne et qu'elle se battit aux côtés du groupe Charcot-Neuville lors de la Libération de Paris.

Après la guerre, elle travaille avec différentes organisations sionistes, afin de faciliter l'immigration juive en Palestine.