Discuter:Réseau de transport d'électricité

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question quels sont les concurent s directs en france, puis en europe de RTE

Le RTE n'a aucun concurrent ni en France ni en Europe. Il exploite en effet un réseau unique qui constitue un monopole naturel car il serait impensable de le dupliquer. Le RTE est à l'origine une division interne d'EDF, il en a été séparé justement pour permettre aux concurrents d'EDF un accès libre et non discriminatoire à la clientèle via le réseau de transport et de distribution d'électricité. Ses homologues dans les différents pays européen lui sont complémentaires, ils forment ensemble un réseau européen de transport d'électricité. Dans le domaine ferroviaire on a un montage analogue avec RFF. Spedona 15 septembre 2005 à 14:47 (CEST)

[modifier] Concurrence ou non-concurrence

Il est un fait que sur un territoire donné, un seul GRT peut gérer un niveau de tension du réseau de transport d'électricité. Par contre il peut y avoir plusieurs gestionnaires gérant des niveau différents. Fin 2004, sur : - 21 040 km de 400 kV, 30 km ne sont pas gérés par RTE ; - 26 640 km de 225 kV, 170 km ne sont pas gérés par RTE ; - 58 400 km de 63 et 90 kV, 5 910 km ne sont pas gérés par RTE. Les réseaux non gérés par RTE, la plupart le sont par des ELD (Entreprises Locales de Distribution).

Par ailleurs, les statuts de RTE spécifient que RTE peut gérer indirectement, à travers des participations ou des filiales, en France comme dans des Etats membres de la Communauté européenne ou de l'Association européenne de libre-échange, des réseaux d'électricité ou même de gaz. Elle peut donc se trouver en concurrence d'autres sociétés.Jym 12 octobre 2005 à 22:53 (CEST)

Il faut s'entendre sur ce qu'on entend par concurrence. Stricto sensu sont en concurrence des produits ou services (ou des firmes les produisant) qui peuvent indifféremment être achetés de façon substituable par client. En aucun cas cela ne se produit pour l'accès à un réseau réel (électricité ou eau).
Lato sensu on peut tout imaginer : l'alimentation principale et le secours en général à des niveaux de tension différentes sont en "concurrence", les situations frontalières (éventuellement à même niveau de tension), le batteries et l'électricité de réseau, l'eau en bouteille et l'eau du robinet, le parangonnage comme concurrence par comparaison... Si on veut voir des nains partout on finit par en trouver, comme ceux qui tartinent des pages sur des ELD disparues dans les articles gdf et edf.
Le fait est que pour les réseaux réels (par opposition aux réseaux virtuels comme ceux des transport aérien ou de routage d'information), le modèle qui donne le plus d'explications "efficaces" (non duplication, rendement décroissants, enjeux de tarification) est celui du monopole naturel.
Ce que le modèle de monopole naturel ne donne pas c'est la maille géographique à laquelle s'applique l'unicité de l'exploitant, quartier au XIX siècle, puis ville puis région au début du XX° puis nation ou grande région dans la seconde partie du XX° siècle peut être un continent au XXI° siècle. Ce qui fixe les limites c'est la politique. En france, c'est la loi de nationalisation qui a fait le gros du travail, les lois de déréglementation ne font que fignoler. En allemagne, ils ont conservés un gestion un peu au dessus des länders, en Italie ils ont fait le ménage dans les années soixante, même si il reste des azienda un peu grosses qui gèrent de la HTB. En Angleterre et pays de galles gestionnaire unique mais sur les niveau THT, les niveaux inférieurs ressortent de la distribution (c'est un pb de convention, pas de monopole naturel). Les américains sont empêtrés dans leur historique de régulation merdique (Sherman Act puis PUHCA puis PURPA puis Energy Act) et conservent un enchevètrement géographique compliqué...
Il ne faut pas s'obstiner à chercher de la concurrence, en fait c'est une notion pas très intéressante dès qu'on regarde d'un peu près le fonctionnement de l'industrie.--Diderot1 29 mai 2007 à 22:53 (CEST)