Discuter:Pouvoir (philosophie)

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Sommaire

[modifier] Les votes de suppression suspects à propos de l'article Eddy Onix

Peut être faudrait-il songer à creuser la question sur cet acharnement à vouloir supprimer cet article car d'autres articles ont du en faire les frais.

J'invite tous les utilisateurs de WP a venir voter sur cette demande de suppression abusive. Il y a actuellement de nombreux articles sur l'altermondialisme (il y a même un portail...) et très peu d'articles sur les théories pro-mondialistes où qui ont un caractère proche en raison de leur porté comme la Fédéralisme globale (branche du fédéralisme à part). L'article sur Eddy Onix au même titre que l'article sur Alexandre Marc et le Fédéralisme doivent continuer de subsister sur Wikipedia. Actuellement une atteinte au principe encyclopédique de Wikipedia est portée. J'en appel donc une fois de plus à tout à chacun de venir soutenir la conservation de ce court article sur l'un des théoriciens du Fédéralisme globale. D'autres théoriciens sur le fédéralisme globale mériteraient de figurer sur WP mais vu l'acharnement de certains à vouloir supprimer tout article non conforme à leurs opinions personnes, les chances de voir une présentation objective des théories développant la conception d'un Fédéralisme intégrale sont rares et extrêmement faibles. Les théories et les penseurs du fédéralisme sont inconnus du grand publique pour beaucoup. La mise en ligne de certain article permettra de rétablir cette situation de fait. Merci de l'attention que certains auront porté à mon message en espérant avoir été entendu.

Cordialement,--83.197.42.180 29 avril 2006 à 23:11 (CEST)


Effacé de l'article : Le pouvoir constituant est un concept contradictoire, c'est un terme impropre. C'est un point de vue pour le moins personnel. L'emploi du terme est fréquent. On distingue habituellement le pouvoir constituant originaire, en pratique le détenteur de la souveraineté, dont il est vrai que c'est un pouvoir de fait et non de droit quand il établit la constitution, mais qui est ensuite consacré par elle, et le pouvoir constituant dérivé, établi par la constitution ; on peut certainement défendre l'idée qu'il s'agit d'une partie du pouvoir législatif (de même qu'on peut soutenir que le judiciaire est une partie de l'exécutif), mais je ne vois pas où il y aurait contradiction ou impropriété. Ou alors faut expliquer. Didup 14 nov 2004 à 19:05 (CET)

[modifier] Différence entre Pouvoir et Pouvoir politique

L'article tel que rédigé ne traite que du pouvoir politique, et non du pouvoir en général. Il devrait donc être intitulé différement, par exemple "Pouvoir politique".

[modifier] Classement ébauche culture

Je ne vois pas trop le rapport avec la culture mis à part certains développements (cf tag ébauche culture)

[modifier] Le pouvoir et ses masques [modifier]

Dans la relation sociale, la position de pouvoir vise la victoire dans un pur rapport de force. Si le contexte entrave la réussite escomptée (la mise en évidence de la puissance) de l'émetteur, celui-ci va prendre le masque. Le masque, en voilant l'intention finale, dévie la confrontation directe. Un effort devient nécessaire pour percevoir le pouvoir qui se conforte tant qu'il reste dans cette position.

Dans le jeu social, les masques sont empruntés à des comportements-types (archétypes) facilement lisibles. Dans le déclaratif de l'émetteur, ils sont présentés comme non ambigus et porteurs de valeurs sociales soit positives, soit négatives. L'analyse seule permet de dévoiler l'ambivalence, mais encore faudrait-il percevoir l'ensemble de la structure du comportement qui en est à l'origine et les finalités qui le sous-tendent.

La marque du pouvoir suppose que ces valeurs sociales sollicitées dans la relation ne soient jamais "neutres" vis-à-vis de l'interlocuteur (individuel ou collectif) qu'elles visent. Elles se situent toujours dans une partie qu'il s'agit de gagner.

Masques porteurs de valeurs positives :

  • 1 l'affectif : "Mes intentions sont pures".
  • 2 le croyant : "Voici ma conviction intime." (proche de l'empirique : "ce que j'ai vu, ressentis")
  • 3 l'égal : "Ma parole vaut autant que la sienne".
  • 4 le communiquant : "Parlons vrai, ..."
  • 5 l'expert : "Voici ma définition..."
  • 6 l'animateur : "Je suis positif"
  • 7 le rassembleur : "Le groupe est le but..."
  • 8 le savant : "Comme disait..."

...

Masques porteurs de valeurs négatives :

  • le comique : "On peut rire de tout et de tous"
  • le commercant : "Tu payeras tout : ce que je veux te donner et même ce que je ne veux pas".
  • l'intolérant : "Ceci est insupportable"
  • le falsificateur : "C'est lui le coupable de mon crime. Châtiez-le "
  • le tyran : "Seulement si je le veux"
  • l'insensible : "Je ne veux rien savoir ou entendre de lui "
  • le bourreau : "Je jouerais toujours contre lui"
  • le narcisse : "Rien de bien en dehors de moi"
  • le vainqueur : "Et je porte l'estocade finale"

...

L'utilisation systématique de l'un ou l'autre de ces comportements peut tout à fait servir d'outil valable dans une relation de pouvoir. Ces masques sont portés de telle manière par l'émetteur qu'il est difficile du point de vue du récepteur de les qualifier positivement ou négativement, sur le moment même de leur emploi (faites l'essai de construire un discours imaginaire en utilisant les exemples ci-dessus dans n'importe quel ordre).

  • Une seule valeur positive adroitement mêlée à une construction négative a pour effet de masquer le pouvoir et peut convaincre un auditoire de l'angélisme de l'émetteur.
  • Une valeur généralement éprouvée comme négative sera reçue positivement d'autant plus qu'elle réintroduira dans la "partie" la notion de lutte de pouvoir qui sera non pas démasquée et comprise mais éprouvée par les auditeurs comme une jouissance, un accomplissement du jeu qui se déroule. La majorité s'identifie spontanément au vainqueur. Ici, nous approchons l'une des clés de compréhension du pouvoir. La force de l'émetteur ne réside plus alors dans le leurre de l'ambiguité mais dans la consistance de son comportement, quelque que soit le moyen employé.


Notes :

2 - a) le croyant : il fait appel à un référentiel absolu auquel tout se rattache et qui fournit toute explication.

2 - b) l'empirique : l'empirisme revient à définir en renonçant à analyser et comprendre dans le cadre des sciences établies. C'est une attitude tout à fait acceptée et même appréciée socialement car elle renvoit à une perception "individuelle" qu'on imagine pouvoir comprendre et partager sans effort. Par contre, la réflexion systématique et la maîtrise de la complexité d'un phénomène n'a que peu de succès dans le cours des échanges sociaux de la vie quotidienne(du point de vue de la majorité).

5 - l'expert : Dans leur theorie du pouvoir social, French et Raven definissent le pouvoir d'expertise (ou de competence) comme le resultat de la perception par un individu (p) qu'un individu (o) possede une experience ou des connaissances speciales ou superieures aux siennes sur un sujet donne. Precisons que dans cette theorie, le pouvoir est defini en terme d'influence et celle-ci en terme de changement psychologique meme si les auteurs admettent que le pouvoir de controler les actes d'un acteur n'induit pas obligatoirement un controle de ses opinions.''

<Bon, ce petit texte n'est qu'une simple improvisation (galerie de masques + commentaires rapides). Le sujet m'a interéssé. Si l'idée n'est pas trop mauvaise, ce serait à réécrire entièrement avec citations, etc. Par moi ou quelqu'un d'autre> --Bleuazur 31 octobre 2006 à 10:42 (CET)30/10/2006-Bleuazur

[modifier] "plusieurs personnes ne peuvent pas avoir le pouvoir de faire des actions incompatibles au même moment"

Cette assertion me paraît pour le moins contestable. Il y a dans la notion de pouvoir une potentialité qui est essentielle ; ce que l'on "peut" faire, ce n'est pas ce que l'on "fait". Or, précisément, chacun a le pouvoir de faire des choses potentiellement incompatibles avec ce que les autres peuvent également faire.

Cette notion est notamment utilisée en matière stratégique, que ce soit dans l'art de la guerre ou dans les jeux de stratégie (par exemple les échecs).

Cela relève plus de la philosophie ou de la dialectique mais je pense qu'il serait intéressant de développer sur ce point l'article?

[modifier] Le pouvoir des blogs

La phrase "Enfin, depuis un an, un "cinquième pouvoir" fait son apparition : il s'agit du "pouvoir des blogs". Et ce qui le différencie du 4ème pouvoir est que la presse est écrite par des journalistes, alors que les blogs sont écrits par le peuple" me semble pour le moins boiteuse. Depuis un an? Il y a des blogs depuis 10 ans, forment-ils un 5e pouvoir depuis seulement un an? Ils sont écrits par le peuple? Je suis moi-même journaliste (et blogueur) et je fais partie du peuple... Bref je remplacerais le "fait son apparition" par "certains parlent d'un cinquième pouvoir", je supprimerais le "depuis un an" et je modifierais cette référence au peuple. un truc du genre "Certains évoquent internet comme un cinquième pouvoir. En effet, ce média permet à tout un chacun de publier des informations facilement, sans contrôle rédactionnel, et est donc considéré comme plus libre que la presse traditionnelle." (et même là, je suis pas pleinement satisfait...)