Politique du Timor oriental

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Le Timor oriental est une république parlementaire.

Le chef de l'État est le Président de la République, il est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans et son le rôle est largement symbolique, même s'il lui est possible de mettre un veto à certaines lois. À la suite des élections législatives, le Président nomme comme Premier ministre le chef du parti majoritaire de la coalition principale. En tant que chef du Gouvernement, le Premier ministre préside le Conseil des ministres. Actuellement, le poste est occupé par Xanana Gusmão.

Palácio do governador, le siège du premier ministre.

Le Parlement du Timor oriental (Parlamento Nacional) est unicaméral, ses membres sont élus pour cinq ans au suffrage universel. Il comprend 65 membres depuis les élections législatives de mai 2007.

La Constitution du Timor oriental a été écrite sur le modèle du Portugal. Du fait de son indépendance récente, le pays est toujours en train de construire son administration et ses institutions gouvernementales.

Sommaire

1 Élection présidentielle du 9 avril 2007
2 Attentats contre le président et le premier ministre en 2008
3 Notes et références
4 Lien externe

[modifier] Élection présidentielle du 9 avril 2007

José Ramos-Horta, précédemment premier ministre du Timor oriental a emporté l'élection présidentielle au deuxième tour avec 69 % des voix face à Francisco Guterres. Il a bénéficié pendant la campagne du soutien du président sortant, Xanana Gusmão, qui avait choisi de ne pas se représenter alors même que la Constitution l'y autorisait.

[modifier] Attentats contre le président et le premier ministre en 2008

Suite à la dégradation sécuritaire du pays depuis 2006, une double tentative d'assassinat a eu lieu contre le président et le premier ministre le 11 février 2008. Le premier ministre Xanana Gusmão s'en est sorti indemne mais le président José Ramos-Horta, touché à deux reprises, dont une à l'abdomen, a été évacué sur l'hôpital de Darwin, en Australie. Le commanditaire présumé des assassinats, le commandant Alfredo Reinado a été tué par les gardes du corps du président.