Politique du Pakistan
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Sommaire |
[modifier] Pouvoir exécutif
Le général Pervez Musharraf est président de la République depuis le 20 juin 2001 (chef de l'exécutif depuis le 14 octobre 1999 après un coup d'État).
Après les élections législatives, c'est le chef du parti de la majorité ou le chef d'une coalition de la majorité qui est généralement élu Premier ministre par l'Assemblée nationale. Le Premier ministre actuel s'appelle Youssouf Raza Gilani.
[modifier] Pouvoir législatif
Le Majlis-e-Shoora, parlement bicaméral [1] comprend :
- une chambre haute, le Sénat, dont les 87 membres sont élus par les assemblées provinciales, pour un mandat de 6 ans, et qui est renouvelé par tiers tous des deux ans ;
- une chambre basse, l'Assemblée nationale, qui compte 272 sièges, plus 60 sièges réservés pour les femmes (en 2008) et 10 pour les non-musulmans. Les membres sont élus au suffrage universel pour 5 ans .
Après le coup d'État militaire, le parlement a été dissout.
- Dernières élections au Sénat : 2006.
- Dernières élections à l'Assemblée nationale : 18 février 2008.
Répartition des sièges à l'Assemblée nationale entre les quatre principaux partis[2] :
- Parti du peuple pakistanais (PPP), formation emmenée par Asif Ali Zardari, le veuf de Benazir Bhutto : 123 sièges ;
- Ligue musulmane du Pakistan (PML-N - la lettre "N" symbolisant Nawaz) de Nawaz Sharif : 91 sièges ;
- Ligue musulmane du Pakistan (PML-Q)- la lettre "Q" symbolise Quaid-e-Azzam (Muhammad Ali Jinnah) qui soutient Pervez Musharraf : 54 sièges ;
- Muttahida Qaumi Movement (MQM) traditionnel allié du PML-Q : 25 sièges;
- Awami National Party (ANP) principalement lié aux Pachtounes : 13 sièges;
- Jamiat Ulema-e-Islam (MMA), représentant une partie des islamistes qui ne boycottaient pas les élections : 7 sièges.
[modifier] Pouvoir judiciaire
Au sommet de la hiérarchie judiciaire figure la Cour suprême, instance arbitrant en dernier ressort tant en matière constitutionnelle qu'en matière légale, et qui est composée de 17 juges : le président (Chief Justice) est nommé par le président de la République et les 16 autres membres par le président de la République après consultation du Chief Justice.
Il existe également des juges provinciaux et des hautes cours provinciales et, au niveau fédéral, une Cour fédérale de la charia, composée de huit juges musulmans, dont trois sont des oulémas et dont le président est désigné par le président de la République.
En 2007, de crainte de voir sa candidature à un deuxième mandat présidentiel annulée par les juges de la Cour suprême, le président Pervez Musharraf a démis les membres de la cour de leurs fonctions. Les professionnels de la justice et l'opposition politique réclament depuis lors leur réinstallation.
