Discuter:Polonium

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Le Po a une structure cubique Simple et non monoclinique comme l'article le disait en date du 27 mars 2006

Effectivement la presse a dit que c'est à Londres que Alexandre Litvinenko a enquêté sur la mort de la journaliste Anna Politkovsakaïa, sachant que cette dernière a été tuée en Russie.

Sommaire

[modifier] Il est présent dans les cigarettes.

Il faudrait peut-être justifier cette assertion par des arguments ?... Jibeem 1 décembre 2006 à 09:07 (CET)

Tout à fait d'accord. De plus, mettre cette information dans la Section "Utilisations" n'est vraiment pas pertinent.Par contre en tant que poison... --Takkeo 2 décembre 2006 à 15:02 (CET)

Un article de Robert N. Proctor, professeur à Stanford, paru dans le New York Times et republié dans le International Herald Tribune du samedi 2 décembre 2006 parle de cette concentration anormalement élevée de Polonium dans le tabac : (en) Puffing on Polonium. Jibeem 4 décembre 2006 à 21:01 (CET)

Cette concentration a commencé à partir de 1930 lorsque les producteurs de tabac ont commencé à mettre de l'engrais phosphate. Le phosphate vient principalement du Maroc et il contient une proportion non négligeable d'uranium. L'uranium donne du radon qui donne du polonium. En sus le tabac concentre le polonium. Le polonium est bien souvent la seule explication du cancer des bronches du fumeur. Les Marocains s'ils décidaient de faire nucléaire pourraient extraire l'uranium de leur phosphate, ça sauverait la vie de quelques fumeurs dans le monde !

[modifier] Texte retiré de la note

Je ne suis pas compétent pour juger de l'opportunité du texte suivant mais j'ai du le retirer car il encombrait une note modellisée. Si son auteur a besoin d'aide, je peux faire ce qu'il demande. Si un autre wikipédien, veut s'en charger, je le parque ici :

Le polonium 210 est le seul composant de la fumée de cigarette qui a produit des cancers par lui-même chez des animaux de laboratoire par inhalation - les tumeurs apparaissent à un niveau cinq fois plus bas que celui d'un gros fumeur. Le cancer du poumon parmi les hommes restait rare en 1930 (4/100.000 par an) par rapport cancer numéro 1 qui tue le plus en 1980 (72/100.000) malgré presque 20 pour cent de réduction du tabagisme. Mais pendant la même période, le niveau du polonium 210 dans le tabac américain a triplé. Ceci a coïncidé avec l'augmentation de l'utilisation des engrais de phosphate par des cultivateurs de tabac - le minerai de phosphate de calcium accumule l'uranium et libère lentement le gaz de radon.

Pendant que le radon se délabre, ses produits dérivés électriquement chargés s'attachent aux particules de poussière, qui adhèrent aux poils collants sur le dessous du tabac. Ceci laisse un dépôt de polonium radioactif et l'amène aux feuilles. Puis, la chaleur localisée intense dans le bout brûlant d'une cigarette volatilise les métaux radioactifs. Tandis que les filtres de cigarette peuvent emprisonner des carcinogènes chimiques, ils sont inefficaces contre les vapeurs radioactives.

Les poumons d'un fumeur chronique finissent avec un revêtement radioactif dans une concentration beaucoup plus élevé que de radon résidentiel. Ces particules émettent un rayonnement. Le tabagisme de deux paquets de cigarettes par jour donne une dose de rayonnement par des particules d'alpha d'environ 1,300 millirem par an. Pour la comparaison, la dose annuelle de rayonnement de l'Américain moyen du radon inhalé est le 200 mrem. Cependant, la dose "du niveau d'action" de rayonnement au radon de 4 pCi/L est rudement équivalente à fumer 10 cigarettes par jour .

Colporteur 2 décembre 2006 à 19:13 (CET)

[modifier] Poison

Pourquoi retirer "poison" de la liste des utilisations du pôlonium 210 ? C'est un fait ! Eventuellement, éviter de citer les récents évènements concernant l'empoisonnement d'un ancien espion russe (trop sujet à controverses)... En tout cas, je trouve plus pertinent de mettre "poison" dans la catégorie "utilisation", que "cigarette" (on en trouve dans les cigarettes, mais on ne l'utilise pas à proprement parler pour les fabriquer... Si les fabriquants pouvaient s'en débarasser, ils le feraient). Il est généralement admis que c'est le polonium qui a été l'élément fatal à Marie Curie. Le classer comme poison semble raisonnable.--Krolik 8 décembre 2006 à 15:05 (CET)

[modifier] Application industrielle

Dans une papeterie (usine de production de papiers) le glissement des feuilles arrivant à grande vitesse du calandrage (satinage à chaud) fait que ces feuilles se chargent électriquement, ce qui constitue un handicap pour les manipuler ultérieurement. La technique consiste donc à faire passer ces feuilles en continu sous une barre contenant du 210Po générant une grande ionisation négative. Et les feuilles ne sont plus chargées en électricité statique. L'avantage du 210Po c'est que c'est la dernière étape de décroissance vers le plomb stable, donc lorsque la barre n'est plus active elle est sans danger, et ceci relativement rapidement dans le temps. D'où l'absence de précautions que l'on peut prendre ultérieurement dans le stockage de ces barres.

En fait les Russes exportent la grande majorité de leur production de 210Po en direction des papetiers américains ! Et ceci en dehors de l'utilisation qu'il font de source de chaleur pour leurs satellites.

[modifier] empoisonnement

Alors que l'enquête n'est toujours pas résolue, et que les pistes sont diverses je ne pense pas qu'il soit encyclopédique de dire que "la russie"(terme qui est de plus très générale et désigne également une population de plus de 140 millions de personnes) a empoisonné Alexandre Litvinenko.


D'autant que lorsque l'on connait un peu la Russie et ses gouvernants, on peut se dire que Poutin n'en avait strictement rien à faire de Litvinenko. Un gars folklo a du faire un zèle que personne ne demandait.--Krolik 24 janvier 2007 à 11:24 (CET)

[modifier] Température de sublimation

Bien que mes cours de physique remontent à un temps mémorable, il me semble me souvenir que la sublimation constitue le subit passage de l'état solide à l'état gazeux d'un matériau sans passer par l'état liquide. Dans ces conditions, il m'apparaît douteux de définir dans cet article la température de sublimation du Po à 50°C, alors que la température de fusion de celui-ci est, elle, définie à 527°K - 273,15°C, soit 253,85°C...

Ca ne dépend pas de la pression? A certaine pression, ce point n'existe pas je crois? Maloq causer 20 juillet 2007 à 10:59 (CEST)

Effectivement, une faible pression permettra l'évaporation à plus basse température, comme une forte pression demandera une plus haute température pour le passage à l'état gazeux. Mais ne convient-il pas d'exprimer ces grandeurs à la pression de 1 atm - ou alors de préciser la pression à laquelle on peut observer le phénomène ?

Si ce n'est pas précisé, bien sur Sourire. Si vous avez les infos, ne vous gênez surtout pas! Maloq causer 20 juillet 2007 à 12:01 (CEST)

Alors voici ce que raconte mon bouquin de physique [1]: "La chaleur de sublimation est égale à la somme des chaleurs de fusion et de vaporisation". La notion de quantité de chaleur étant linéairement reliée à la température (il s'agit du produit de la variation de température par la capacité calorifique du système), on peut dire que la température de sublimation vaut la somme des températures de fusion et de vaporisation. Ce même ouvrage donne les valeurs suivantes: point de fusion = 254°C; Point d'ébullition = 962°C; Il faudrait donc, aux conditions normales de pression, porter le polonium à plus de 1216°C pour le sublimer... Comme énoncé plus haut, je suis loin de constituer une référence en matière de physique. J'ai d'ailleurs confondu chaleur de vaporisation et point d'ébullition, un joli graphe de cet ouvrage situant cette quantité de chaleur dès le point d'ébullition pour l'eau. Toujours est-il que la valeur de 50°C pour la sublimation de cet élément me paraît bien trop faible... Merci à celle ou celui qui pourra affiner ce raisonnement !--91.86.1.115 20 juillet 2007 à 15:39 (CEST)

J'alerte les participants du projet chimie qui auront surement plus de compétences que moi la dessus. merci beaucoup pour vos informations (au passage, pourquoi ne pas vous ouvrir un compte? Meilleur anonymat, plus de fonctionnalités, plus de facilité dans les discussions Clin d'œil) Maloq causer 20 juillet 2007 à 15:55 (CEST)
La formulation est relativement bizarre pour cette définition de la température de sublimation ... Et je rajoute qu'une température de sublimation « brute » ne veut rien dire sans une pression associée (mais on l'a fait remarquer). Je vais essayer de trouver un truc plus détaillé quelque part. Grimlock 20 juillet 2007 à 16:05 (CEST)
Bon, je suis rassuré : l'interprétation de l'IP est assez fausse (concernant la définition de la température de sublimation, car la température n'est pas une variable additive, comme les quantités de chaleur ne sont pas linéaires sur tout le dommaine thermodynamique) : je pense que c'est cité dans un domaine bien particulier. Par contre, il/elle a mis le doigt sur un truc tout aussi faux dans l'article ici. Le CRC Handbook of Chemistry and Physics 75th Edition ISBN 0-8493-0475-X indique sur le polonium (page 4-22) : « Polonium-210 is a low-melting, fairly volatil metal, 50 % of which is vaporized in air in 45 hours at 55 C. ». Cette phrase ne parle pas de sublimation, mais de vaporisation, ce qui est déjà différent. Je vais corriger l'article en conséquence. Merci tout de même pour l'avoir signalé. Grimlock 20 juillet 2007 à 16:34 (CEST)
Il ne faut effectivement pas confondre la chaleur de transformation qui est l'énergie nécessaire à la transformation et qui est bien additive, avec la température de transformation qui se définit pour une pression donnée, et n'a aucun caractère additif. L'eau par exemple ne se sublime pas à pression ambiante, et passe de l'état solide à l'état liquide à 0°C, et de l'état liquide à l'état vapeur à 100°C. Par contre elle peut se sublimer à basse pression (en dessous de la pression du point triple), cette sublimation apparaissant à relativement basse température. Enfin concernant la question initiale de l'évaporation dans l'air à 50°C, il ne s'agit pas de sublimation : pour en revenir à l'eau, celle-ci s'évapore même à température ambiante dans l'air : laissez une goutte d'eau sur une table et celle-ci aura disparue en quelques heures même s'il fait froid. Barnett 20 juillet 2007 à 19:49 (CEST)

[modifier] Notes et références

  1. Toute la Physique, 1er 2e cycles Écoles d'Ingénieurs, Éditions Dunod, ISBN 2 10 003942 3