Place de Toul

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[modifier] Situation de la Place

La place a été organisée en 1874 et les années suivantes avec des forts détachés construits autour de la vieille enceinte Vauban.

Cette vieille enceinte, située sur la rive gauche de la Moselle, au sommet ouest de la boucle formée par cette rivière entre Pont-Saint-Vincent et Frouard, avait pour but de maîtriser les communications entre Paris et Strasbourg, qui convergent vers cette place pour traverser le seuil de Foug et rejoindre la vallée de la Meuse à Pagny.

[modifier] Description sommaire

Les premiers ouvrages élevés en 1874 constitue un pentagone dont les sommets sont constitués par le fort du Saint-Michel, la Redoute de Dommartin, le Fort du Tillot, le Fort de Domgermain et le Fort d'Écrouves. Construits dans l'objectif de répondre à un danger imminent, on y ajoute la redoute de la Justice, sorte de sentinelle avancée dans la direction de la trouée de Foug. On étend quelques années plus tard la ligne de défense au sud en construisant le fort de Blénod et au nord le fort de Lucey relié à la position d'Ecrouves par un poste défensif qui deviendra le fort de Bruley. A l'est, le fort de Villey-le-Sec constitue un saillant, relié à Dommartin par la redoute de Chaudeney On complète le dispositif par le fort de Gondreville terminé en 1887 et qui renforce la tête de pont sur la Moselle.

Après 1885 et l'apparition de la mélinite on étend le périmètre défensif vers le nord-est par la construction de petits ouvrages à profil triangulaire. L'ouvrage de Bouvron, l'ouvrage de Francheville, l'ouvrage du Ropage, l' ouvrage Est du Vieux-Canton et l'ouvrage de Villey-Saint-Etienne constituent le nouveau rempart édifié à partir de 1888. On construit également des ouvrages avancés pour renforcer les fronts est et sud. L'ouvrage de Fontenoy, l' ouvrage du Haut des Champs et l' ouvrage du Fays constituent une ligne d'avant-postes. On construit également à cette époque l'ouvrage du Chanot ( futur fort du Chanot ), l'ouvrage de Bicqueley, l'ouvrage de Gye, l'ouvrage de charmes.

En 1899, la constitution de la haute commission des places fortes fixe définitivement le tracé de la ligne principale de défense. le tracé reprend les points d'appui principaux existant mais ajoute de nouveaux ouvrages et corrige le tracé. On ajoute dans le nord-est l'ouvrage de la Cloche, l'ouvrage du Mordant et le fort du Vieux-Canton. Le fort de Lucey et sa batterie annexe ( qui devient le fort de Trondes) deviennent une position extérieure. On établit le fort du Chanot et le fort du Tillot. On entreprit également le renforcement de tous les forts sauf la redoute de Dommartin.

Le programme de 1900 est complété par un programme en 1908 qui comprend en plus des renforcements évoqués, la construction de divers abris, batteries cuirassées, batteries à ciel ouvert, routes, etc, ainsi que des déboisements. La ligne de défense devient une zone principale de défense jalonnée par les forts indiqués plus haut autour desquels sont organisés des centres de résistance. En avant, un certain nombre de positions avancées seront organisées sur des points d'appui naturels offrant des conditions favorables à la défense. En arrière, le noyau central est constitué par le fort du Saint-Michel, le village de Dommartin, les casernes du plateau de la Justice et la Côte Barine.

[modifier] lien interne