Philippe Plisson

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Philippe Plisson
Parlementaire français
Naissance 12 janvier 1951
Décès
Mandat Député
Début du mandat juin 2007
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription onzième circonscription de la Gironde
Groupe parlementaire Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
Ve république

Philippe Plisson, né le 12 janvier 1951 à Saint-Caprais-de-Blaye, est un homme politique français, membre du Parti socialiste, élu député de la 11e circonscription de Gironde le 17 juin 2007.

Sommaire

[modifier] Biographie

Fils d'un agriculteur gabaye, issu d'une famille de droite, il passe une enfance heureuse à Saint-Caprais-de-Blaye où il est né en 1951.

En manifestant contre la centrale de Braud-et-Saint-Louis, au début des années 1970, il ressent ses premières émotions politiques. « Je luttais contre l'envahissement du marais. Mon opinion a depuis bien évolué... J'ai rencontré à ce moment-là des groupuscules d'extrême gauche et on passait des nuits à débattre. C'était juste après Mai 68 que je n'avais pas connu. Me sentant orphelin, je me suis dit « Ce monde est pourri, je dois m'engager !. J'ai essayé le Parti communiste mais tout était verrouillé. Je suis donc entré au Parti socialiste, en 1976/77. »[1] Il devient ensuite instituteur. En 1992, il est battu aux élections régionales et cantonales.

[modifier] Fonctions occupés

  • Maire de Saint-Caprais-de-Blaye 1983
  • Président du Syndicat Intercommunal à vocation multiple du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde depuis 1989
  • Président de la Communauté de Communes de l’Estuaire depuis 1995
  • Conseiller Régional d’Aquitaine de 1998 à 2001
  • Conseiller Général du canton de Saint-Ciers-sur-Gironde élu en 1998 puis réélu en 2004
  • Vice-président du Conseil Général de la Gironde en charge du développement local et durable de 2004 a 2008
  • Député de la 11e circonscription de Gironde depuis le 17 juin 2007.

[modifier] Condamnations

Le 7 mars 2005, il est condamné à "Six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique et usage de faux, peine assortie d'une mesure de privation des droits civiques, civils et de famille pour une durée d'un an."[2] Il fit appel dès le lendemain.
Le 24 janvier 2006, il comparait à la cour d'appel de Bordeaux.[3] C'est son collègue socialiste, Me Alain Anziani, qui a demandé à la cour d'éviter au moins, en cas de condamnation, la peine d'inéligibilité. Il était poursuivi par la justice au titre de président de la Communauté de communes de l'Estuaire pour la signature de trois faux extraits de délibération permettant l'ouverture de lignes de crédit auprès de la Caisse d'épargne, en 1999, pour un montant global de plus de 250 000 euros. L'avocat général, Me Chavigne, a requis la confirmation du premier jugement. Finalement, il fut condamné à six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique et usage de faux.[4]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Références

  1. journal Sud-Ouest, 6 juin 2007
  2. journal Sud-Ouest, 9 mars 2005
  3. journal Sud-Ouest, 25 janvier 2006
  4. journal Sud-Ouest, 15 mars 2006

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. journal Sud-Ouest, 6 juin 2007.
  2. journal Sud-Ouest, 9 mars 2005.
  3. journal Sud-Ouest, 25 janvier 2006.
  4. journal Sud-Ouest, 15 mars 2006.