Philippe Glatz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Philippe Glatz, (né le 29 octobre 1953) est un homme politique suisse.

[modifier] Biographie

Après avoir passé son enfance à Lausanne, il part pour Rabat au Maroc où son père travaille pour l'Organisation des Nations unies. De retour en Europe il suit des études de lettres aux universités de Fribourg et de Toulouse où il participe à divers programmes de recherche en linguistique et à l'élaboration de nouvelles méthodes d’enseignement du français en langue seconde.

De 1977 à 1984, il enseigne le français, l’histoire, la géographie dans le cadre secondaire ainsi que le français, langue seconde, auprès d’adultes, dans le cadre de programmes initiés par le Conseil de l’Europe. Il quitte ensuite l'enseignement pour mettre en œuvre et diriger, jusqu'en 1988, le centre des archives et statistiques médicales du Centre hospitalier universitaire vaudois. Dans le même temps, il suit des études post-grade de management et de gestion (orientation systèmes de santé) et obtient une Maîtrise fédérale d’expert en gestion hospitalière en 1988. À partir de 1988 à ce jour, il dirige puis préside la clinique des Grangettes de Genève, établissement hospitalier privé qui accueille près de 5’000 patients hospitalisés par année.

Dès 1995, il fonde, crée ou développe diverses entreprises actives dans les domaines de la médecine, de l’informatique, de l’industrie, de l’aéronautique et autres services.

[modifier] Engagement politique

En 1973 Philippe Glatz adhère au Mouvement populaire pour l'environnement (MPE) (premier groupement politique écologiste de Suisse qui deviendra par la suite le parti écologiste vaudois et dont il est membre des comités exécutifs lausannois et vaudois de 1982 à 1989 et secrétaire général de 1984 à 1986 inclus).

De 1985 à 1989, Il siège comme élu écologiste au conseil communal de la ville de Lausanne. Vice-président de la commission permanente de l'informatique (de 1986 à 1988), il est alors également membre de la commission permanente de gestion en 1987 et de la direction de la sécurité sociale en 1988.

En 1989, il quitte Lausanne pour s'installer à Genève où il travaille depuis 1988. Il démissionne du Conseil communal lausannois et interrompt ses activité politiques jusqu'en 1997 où il adhère au parti démocrate-chrétien genevois. De 1998 à 2005, il est élu député PDC au Grand Conseil genevois où il est nommé vice-président puis président des commissions de la santé, des finances ainsi que du contrôle de gestion.

Depuis 2006, il est président du parti démocrate-chrétien genevois.

[modifier] Sources