Paul Chaulot

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Né en 1914 à Lanty-sur-Aube et mort en 1969, Paul Chaulot est un poète et écrivain français.

Gagnant sa vie comme fonctionnaire, il fut chroniqueur dans de grandes revues : les Cahiers du Sud, Esprit, Le Mercure de France et collaborateur de plusieurs revues étrangères.

En tant que poète, il publia de nombreux recueils dont les deux premiers, avant 1940 étaient plutôt d'inspiration surréaliste. Après-guerre, sa poésie devint plus humaniste et en 1951, par l'entremise de Jean Rousselot, son collègue au ministère de l'Intérieur, il se lia d'amitié avec les auteurs de l'École de Rochefort. En 1949, il se vit récompensé par le Prix Apollinaire pour Contre-terre et obtint le Prix Max Jacob en 1967 pour Soudaine écorce.

Paul Chaulot exista également en tant que romancier et comme traducteur de hongrois.

[modifier] Œuvres

  • Espoir (hors commerce, 1933)
  • Le Disque incolore (Messein, 1936)
  • À main armée (Les Lettres, 1948)
  • Comme un vivant (Seghers, 1950)
  • Contre-terre (Le cheval d'écume, 1949)
  • Risques (Cahiers de Rochefort, 1952)
  • La ville à témoin (Cadenel, 1952)
  • Odette 'Chemin des hommes, 1953)
  • Jours de béton (Amis de Rochefort, 1954)
  • L'herbe de chaque escale (Seghers, 1956)
  • La porte la moins sûre (Seghers, 1959)
  • Naissance préhistoire (Seghers, 1963)
  • Temps présumés (Éditions du Syrinx)
  • Soudaine écorce (Seghers, 1967)
  • Pour plus amples périls (Rougerie, 1973)
  • Luc Bérimont (Seghers, "Poètes d'aujourd'hui", 1966).