Pascal Lissouba

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Pascal Lissouba (15 novembre 1931 - ) est un homme politique congolais, né à Tsinguidi (Mayoko) dans le Grand Niari (70 Km au Nord de Mossendjo), le massif du Chaillu, au sud-ouest du Congo, et fait partie de l'ethnie nzabi. Franc-maçon notoire ^[1], il a été président de la République du Congo d'août 1992 à octobre 1997, date de son renversement par les forces du général Sassou, appuyées par les forces tchadiennes, et surtout par les forces supplétives de l'armée angolaise qui ont été décisives à sa prise de pouvoir le 15 octobre 1997.

[modifier] Biographie

Pascal Lissouba a étudié au lycée Félix-Faure à Nice (1948-1952), à l'École supérieure d'agriculture à Tunis, et à l'université de Paris (1958-1961. Il est lauréat de l'université Louis Pasteur de Strasbourg.

Professeur de biologie et généticien (biologie cellulaire). Marié avec Joscelyne Rosdam, Pascal Lissouba est père de 11 enfants.

En avril 1987, il a été fait docteur honoris causa de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Saragosse (IAMZ, et du Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM) et de l’Université de Lleida (UdL).Maître conférencier de ces trois Universités pendant 4 ans.

[modifier] Vie politique

• Il est nommé Ministre de l'Agriculuture dans le gouvernement provisoire formé par Alphonse Massamba-Débat, suite au renversement de Fulbert Youlou par une insurection populaire conduite par les syndicalistes, le 15 août 1963.
• 25 décembre 1963, Pascal Lissouba est nommé Premier ministre du gouvernement définitif par le nouveau Président de la république Massamba-Débat. Il est, à 32 ans, le plus jeune Premier Ministre de l'histoire du Congo.
• 26 avril 1966, Ambroise Noumazalaye le remplace à la tête du gouvernement.
• Il est membre du gouvernement mis en place en septembre 1968 après la chûte de Massamba-Débat, avec le portefeuille du Plan et de L'Agriculuture.
• Il est arrêté en février 1972 après le putsch manqué contre le Président Marien Ngouabi connu sous le nom de mouvement du M22. Libéré par la suite, il enseigne la génétique à l'Université de Brazzaville.
• mars 1977, il est arrêté et condamné à la prison à perpétuité par la Cour martiale instituée par le Comité Militaire du Parti pour complicité dans l'assassinat du président Marien Ngouabi.
• 15 août 1979, il est libéré, avec d'autres prisoniers politiques, après l'intervention du président gabonais Omar Bongo auprès du nouveau président Denis Sassou Nguesso, qui a renversé Joachim Yhombi-Opango, le 5 février 1979. Pascal Lissouba s'établit en France, où il enseigne la génétique.
• 1984 : Pascal Lissouba est nommé Directeur régional de l'UNESCO pour l'Afrique Australe à Nairobi au Kenya.
• 1991 : il créé (l'union panafricaine pour la démocratie sociale - UPADS
• août 1992 : élu président de la République du Congo. Très tôt après avoir pris ses fonctions, il sera confronté à une grave crise politique, dont lui-même est en partie à l'origine. Cela va provoquer une longue période de trouble et une situation de guerre civile.
• 1995 : relance les relations avec les institutions de bretenwood, interrompues depuis 1985
  • instaure la TVA, IGR, annonce un audit sur le pétrole congolais.
• 15 octobre 1997 : renversé par Denis Sassou-Nguesso

"La France lui préférant Denis Sassou Nguesso, plus corruptible et incompétent, un bras de fer va s’installer entre Pascal Lissouba et les amis de Sassou, dont Chirac et Bongo, le président Lisssouba sera renversé au terme d’une guerre sanglante déclenchée par des mécanismes iniques dont les fondements seront à chercher la rente pétrolière, la guerre du pétrole, le 5 juin 1997, après une tentative de coup de force, résultant des massacres perpétrés à Owando au Nord du Congo, un peu plus tôt en mai 1997.

"Après 4 mois et demi de guerre sanglante entre les forces loyalistes et les milices du général Sassou Nguesso, le président Lissouba sera déposé le 15 octobre 1997 par Sassou Nguesso qui, a bénéficié d’un appui décisif des acteurs externes, dont l’armée angolaise et les troupes d’élites de l’armée du général Idris Deby, président du Tchad."^{[citation nécessaire]}

• 2002-2004 : vit en exil entre la France et la Grande-Bretagne,
• depuis 2004 : il réside à Paris.

[modifier] Références

[modifier] Liens externes

[modifier] Chronologie des fonctions principales