Pascal Beaudet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pascal Beaudet (né le 9 octobre 1956) est un homme politique français de Seine-Saint-Denis. Il est élu maire (PCF) d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) le 29 mars 2003, succédant ainsi à Jack Ralite; candidat à sa propre succession en 2008, il est battu au second tour par le socialiste Jacques Salvator bien qu'il soit arrivé en tête à l'issu du 1er.

Sommaire

[modifier] Parcours

Ancien instituteur et militant du quartier du Landy, Pascal Beaudet se présente en tant que personnalité de la vie locale sur la liste d'Union de la gauche aux élections municipales d'Aubervilliers en 1995. C'est en 2002, au lendemain du 21 avril 2002, qu'il décide de prendre sa carte au Parti communiste français (PCF).

En 1997, alors maire-adjoint à la citoyenneté, Pascal Beaudet lance la démarche quartier à Aubervilliers afin de permettre aux habitants d'être mieux associés aux décisions publiques. Lors de son second mandat, il devient maire-adjoint chargé de l'enseignement.

Lorsqu'il devient maire en mars 2003, il lance la construction de deux nouvelles écoles : l'école Anne Sylvestre et l'école Angela Davis. Il obtient également de l'État le prolongement de la ligne 12 du métro jusqu'à la mairie d'Aubervilliers, et aussi la construction de la ZAC Canal/Porte d'Aubervilliers qui abritera un nouveau centre commercial sur le territoire de la commune.

En 2007, il annonce qu'il est candidat à sa succession, à la tête d'une liste de large union de la gauche aux élections municipales de 2008 à Aubervilliers.

Le 29 novembre 2007, il publie dans le journal "Libération", une tribune intitulée La banlieue peut tout ![1], signée conjointement avec plusieurs maires de Seine-Saint-Denis sur la richesse que constituent les villes de banlieue.

[modifier] Squatt des logements sociaux (juin 2007)

En juin 2007, la préfecture décide d'évacuer des logements sociaux squattés depuis 6 ans. Au bout de cinq expulsions, les squatters, organisés, décident d'installer un campement symbolique devant une école pour demander le relogement. Pascal Beaudet, dont la ville qui compte plus de 41 % de logements sociaux et plus de 90 HLM squattés, demande en justice que soit ordonnée la levée du campement, en invoquant les nécessités de la rentrée scolaire, tout en demandant à l'État de reloger tous les squatters en dehors de la commune.

Cet affaire prend une importance médiatique quand Rama Yade, la Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et aux Droits de l'Homme, décide, à travers une visite improvisée, de venir soutenir les squatteurs.

Pascal Beaudet s'en prend alors vivement à l'Etat qui vient pour lui interférer dans une décision de justice alors que le maire de la commune le considère comme le premier responsable de crise du logement en France et lance un appel à ce que l'Etat prenne ses responsabilités.

Dans ce cadre, l'Etat, embarassé par la venu de sa jeune Secrétaire d'Etat, décide de reprendre l'affaire en main.

Celui-ci, décide donc de reloger hors d'Aubervilliers les 5 familles expulsées, et met en place une structure pour le relogement, toujours en dehors d'Aubervilliers, de toutes les familles en situations de squat à Aubervilliers.

[modifier] Elections municipales de 2008

En 2008, Pascal Beaudet décide de s'allier avec l'autre force communiste d'Aubervilliers, Gauche Communiste, menée par Jean-Jacques Karman. La présence de ce personnage provoque la désunion de la gauche : le Parti Socialiste décide de faire campagne seul avec comme tête de liste Jacques Salvator. La liste du PCF arrive alors peu devant celle des socialistes et des Verts [2]. Entre les deux tours, Pascal Beaudet tend la main au PS, lui proposant 8 adjoints sur 18. Jacques Salvator, également courtisé par le MoDem mené par Thierry Augy, refuse l'offre et n'applique pas le traditionnel "désistement républicain" consistant à s'aligner derrière le candidat de gauche arrivé en tête [3], stratégie qui s'avéra néanmoins payante pour ce dernier.

[modifier] Mandat en court

Elu au conseil municipal le 16 mars 2008

[modifier] Précédents mandats

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références