Palais Bénédictine
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Le palais Bénédictine est un édifice de style néo-gothique et renaissance, construit à la fin du XIXe siècle à Fécamp pour Alexandre Le Grand, négociant en spiritueux et qui a fait fortune en commercialisant la Bénédictine.
L'édifice a été construit sur les plans de l'architecte fécampois Camille Albert (1852-1942) par le constructeur Ernest Baron avec des matériaux et des techniques locales. Il contient un musée présentant diverses collections (ivoires ouvragés, pièces de monnaie, serrures, tableaux religieux anciens…), mais aussi la distillerie proprement dite, ainsi que ses caves.
Un espace d'exposition, consacré à l'art contemporain, a été créé en 1988.
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[modifier] Architecture
Le Palais est un mélange d'extravagance et de sobriété. Il a été commandé par Alexandre Legrand qui était un grand pationné d'art et qui voulait creer un espace hybride entre l'art et l'industrie. Le Palais a été dessiné par l'architecte Camille Albert, il a été inauguré une première fois en 1888. Mais il fut dévasté quatre ans plus tard par un incendie, il fut alors reconstruit dans la forme actuel, dans une architecture mêlant gothique et art renaissant[1].
[modifier] Le musée
Le Palais est à la fois le lieu de production de la liqueur Bénédictine et un musée qui possède une grande collection d'art des XIVème, XVème et XVIème siècles. Il existe une galerie d'expositions d'art contemporain gratuite.
La musée est composé de salle dédié à l’art ancien. Elle renferme diverses collections d’émaux et d’ivoires, la bibliothèque issue de l’abbatiale de Fécamp, collection de ferronneries, des peintures, pour la plupart sur bois, attribuées à des artistes français, italiens allemands et flamands.
La pièce la plus important est la salle des Abbés, dont l’intérêt principal réside dans son vitrail, représentant l’accueil du roi François 1er par les moines de Fécamp en 1534.[2]
La salle des Epices est consacré aux différentes plantes et épices rentrant dans la composition de la Bénédictine. Bien que la recette de cette liqueur soit secrète, on connaît les ingrédients qui la composent. Au même étage se trouve la distillerie et les caves, où est élaborée puis conservée la Bénedictine.[3]
La dernière salle se trouve au rez-de-chaussée, où se trouve l’espace contemporain.[4]
[modifier] Référence
- ↑ Site officiel de la bénédictine
- ↑ Tablette de visite du musée p3
- ↑ Tablette de visite du musée p4
- ↑ Tablette de visite du musée p5
[modifier] Liens externes
