Opération Pièces Jaunes

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Depuis 1990, chaque année la fondation des hôpitaux de Paris organise une Opération Pièces Jaunes.

C'est dans une école primaire du 7ème arrondissement de Marseille que pour la première fois un élève de CE1 apporte un sac rempli de pièces jaunes collectées auprès de sa famille. Quelques années plus tard, l'opération s'étendra à l'école puis à la ville, jusqu'à devenir l'opération caritative que nous connaissons aujourd'hui[réf. nécessaire].

Les centimes des donateurs sont collectés afin d'améliorer les conditions d'hospitalisation.

Une part de l'opération réside dans le TGV pièces jaunes.

Depuis 1997, David Douillet est le parrain de l'opération.

[modifier] Contestations de la gestion de l'opération

Selon le Canard enchaîné du 10 février 2006, les recettes drainées par le TGV ne seraient pas publiées en raison du large déficit de l'opération. Le journal critique également le manque de clarté des comptes publics de l'opération, qui ne publie qu'une seule page, dans laquelle s'était, de plus, glissée une erreur : les frais de fonctionnement ne s'élevaient, en 2004, non pas à 36,3 % mais 39,3 %. Ce qui ferait au environ de 2,4 million d'euro de frais par an.

L'Express du 27 avril 2006 a publié un article intitulé Les zones grises des pièces jaunes, par Elodie Sentenac et François Vignal[1]. Cet article présente des informations tendant à contester la manière dont l'opération pièces jaunes semble désormais gérée, ce d'autant que « les tirelires sont devenues plus légères: après la récolte exceptionnelle de 2002 (15 millions d'euros) due à l'abandon du franc, la fondation recueillit 7,5 millions d'euros en 2003, 6 millions en 2004 et 5,2 millions en 2005… »

[modifier] Notes et références

  1. Les zones grises des pièces jaunes, par Elodie Sentenac et François Vignal

[modifier] Liens externes