Discuter:Numération romaine

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Sommaire

[modifier] Nombre maximum

Posté par 24.203.192.63 le 20 Mai 2003 à 20:08:

Le nombre maximun Romain est donc MMMCMXCIX = 3999 Arabe puisque qu'il n'éxiste pas de symbole représentant 5000. Le 4 est toujours 5-1 comme IV(4), XL(40) et CD(400).

Avant d'avoir déduit cela, j'ai toujours cru que le maximun était : MMMDDDCCCLLLVVVIII = 4968

Donc les Romains étaient limités a 3999 Arabe soit MMMCMXCIX Romain.

Déduction de Kevin Pereira qui voudrait vraiment en être certain.


Intéressant comme idée :) Qui saura confirmer ?

Ashar Voultoiz

Cela confirme en effet ce que j'ai lu aussi chez Grünberger et Jaffray. En trichant un peu et en s'autorisant la tolérance introduite par le "IV d'horloger" qui s'écrit IIII sans que quiconque y trouve apparemment à redire, on peut à la rigueur monter à 4999 en écrivant MMMM.

Unicode a les caractères 5000 (ↁ) et 10000 (ↂ). Ça vient d'où? ✒ David Latapie 21 jan 2005 à 04:47 (CET)

[modifier] Numérotation et Numération ?

Y-a-t-il un article décrivant les nuances entre ces deux termes ?

J'avoue ne pas très bien saisir la nuance dans certaines cas ....

Xmlizer 6 jul 2004 à 10:37 (CEST)

Je suis très intéressé par la réponse, dans le cadre du Dictionnaire des nuances. ✒ David Latapie 21 jan 2005 à 04:50 (CET)

  • Numérotation : affectation à chaque élément d'une liste d'un numéro d'ordre ( numérotation des pages d'un livre = pagination, numérotation téléphonique ...)
  • Numération : deux sens
    • système d'écriture d'un nombre : c'est le sens dans cet article et dans ceux de cette série
    • dénombrement, comptage (numération globulaire)

HB 20 janvier 2006 à 17:02 (CET)

[modifier] Conclusion ?

La conclusion de l'article me semble à réécrire ; je n'en vois pas très bien l'intérêt.

Elle me paraît en outre plutôt hors sujet ici. Goliadkine 9 oct 2004 à 14:15 (CEST)

[modifier] Limitation des nombres romains

Si l'on en croit Georges Ifrah et sa très érudite Histoire universelle des chiffres (collection Bouquins, Robert Laffont), la limitation de la numération romaine à 4'000 ou 5'000 imaginée dans l'article est sans aucun fondement.

Pour résumer les explications de Georges Ifrah (tome 1, page 454 et suivantes),

1. A l'origine, les chiffres romains n'ont pas la forme de lettres; il s'agit de symboles spécifiques. Certains y ressemblent et ils se transformeront facilement en lettres (I,V,X), d'autres au contraire subiront diverses transformations (rotation, symétrie, écartement, etc) avant de ressembler enfin à une lettre (L, C, D), le "chiffre 1000" (sic) subira lui un grand nombre de modifications avant de devenir le M que nous connaissons (et il continue d'ailleurs à exister sous des formes multiples et non littérales).

2. Selon l'auteur de l'Histoire universelle des chiffres, les premières mentions des lettres numérales ne remontent guère au-delà du 1er siècle avant l'ère chrétienne; La première mention de M et D comme chiffre ne date que de 89 avant J.-C. et la première apparition du L pour 50 seulement de 44 avant J.-C. ! (Note 1, page 456)

2. Il existe d'autres "chiffres" pour désigner 1000, 5'000, 10'000, 50'000, 100'000... Ces symboles (parfois obtenus par la répétition partielle d'un même motif et existant sous différentes formes pour une même valeur) ne ressemblent à aucune lettre latine et ne sont pas représentés par elles.

On trouve également la référence à des chiffres spécifiques pour représenter des quantités supérieures à 1'000 dans (par exemple) "Méthode de Langue Latine" (page 241) d'Étienne Famerie, paru chez Nathan Université en 1989. telles 2'000 représenté par une sorte de vague Pi grec, ou 100'000 (centum millia) comme un C surmonté d'une barre horizontale...

3. Ifrah et Famerie indiquent tous deux quelques exemples (connus) où la répétition est supérieure à 3. Exemples : 40 = XXXX, 95 = LXXXXV, 400 = CCCC... Ifrah donne même une illustration d'une inscription gravée sur une stèle du Ier siècle et retrouvée au Forum romain où le nombre symbole utilisé pour 100'000 est répété (au moins) 23 (vingt-trois) fois.

4. Ifrah note également le caractère contradictoire des principes additif (un symbole répété est additionné) et soustractif (un symbole plus petit que son successeur à droite est soustrait) appliqué dans la numération romaine.

5. Pour lui, le chiffres romains ne servent pas à effecter des opérations arithmétiques, mais ne sont que des abréviations destinées à notifier et retenir les nombres.

Q.E.D. ?

Goliadkine 10 oct 2004 à 15:22 (CEST)

Exact. Cela fait belle lurette que je me promets de réécrire cet article, d'autant que j'ai quelques photos d'Italie avec des chiffres romains non « classiques ». Vincent 10 oct 2004 à 16:11 (CEST)

[modifier] y a-t-il une base à la numération romaine ?

Notre système actuel est en base dix, mais en ce qui concerne la numération romaine, quelle est la base ? si quelqu'un a une réponse à ma donner, elle sera la bienvenue.

le mieux est de lire l'article sur système de numération où on apprend que le système romain est de base 10 mais additif (quasiment) donc peu exploitable. Les système de base 10 exploitables sont les système positionnels HB 20 janvier 2006 à 16:55 (CET)


== 12*12=144 Calcul ==

la citation: "Il se peut que les utilisateurs de ce système de numération aient été amenés, pour effectuer des calculs, à connaître certains résultats par cœur. Si, par exemple, ils savaient le produit de XII par XII, il était alors facile d'en déduire le produit de XII par un de moins ou par un de plus."

difficile a comprendre!! produit: [mathématiques] résultat de la multiplication de (deux nombres)


5 x 5 = 25 donc XII x XII = CXLIV en romain à moins que ce soit 12 + 12 = 24 donc XII + XII = XXIV ou XXIIII ?

l'article est certes un peu fouilli et cette remarque aurait mieux sa place quand on parle de la difficulté de calculer donc de l'importance des abaques. Cependant la remarque est on-ne-peut-plus claire. Supposons qu'un comptable connaisse par coeur la valeur d'une grosse (douze douzaines = 144 = CXLIV), il peut sans trop de difficulté, par une simple soustraction ou addition, connaître la valeur de 11 douzaines = CXLIV - XII = CXXXII, ou bien la valeur de 13 douzaines = CXLIV + XII = CLVI. Mais remarquons que le système décimal a bien simplifié tout cela. HB 20 janvier 2006 à 16:55 (CET)

[modifier] nombres inférieurs à 1

Comment les romains notaient-ils les chiffres inférieurs à 1? Je veux par la parler des fractions et des nombres décimaux. Selon l'article Unité de mesure romaine, dans le texte des Gromatici veteres, il est noté à la 8ème ligne que "La coudée compte 1 pied et demi" se dit en latin "Cubitus habet pedem Iς". Ainsi, peut-on en conclure alors que 1/2 s'écrit "ς". Qu'en est-il des autres valeurs?
Thomas D.

[modifier] Quatre d'horloger

J'ai fait la photo d'un bâtiment pour illustré le "quatre d'horloger": http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:Clocher-horloge-grand.jpg Je ne sais pas comment insérer une vignette de l'image donc si qqn pouvait l'ajouter dans l'article si la photo vous semble convenable.

Autre chose, pourquoi avoir mis les chiffres romains avec une feuille de style en minuscules et en petites capitales (text-transform:lowercase; font-variant:small-caps;) ? C'est soit l'un ou l'autre mais pas les deux. Dans le Manuel de Typographie française, Perrousseaux distingue les chiffres romains en grandes capitales et en petites capitales. Il n'est pas question de minuscules. D'ailleurs je trouve ça plus élégant de mettre des petites capitales plutôt que des minuscules (par exemple il n'y a pas de point sur les i ce qui évite toute confusion).

--Katsoura 26 août 2006 à 01:46 (CEST)

il suffit d'insérer:

image d'une horloge
image d'une horloge

Oxyde 26 août 2006 à 02:10 (CEST)