Discussion Catégorie:Normalien

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La catégorie "normaliens" correspond à l'appellation couramment utilisée pour désigner les anciens élèves ou élèves d'une école normale supérieure et, spécifiquement, de la rue d'Ulm. Je m'interroge sur la pertinence d'une référence, dans ce cadre, aux élèves des E.N.S. de Saint-Cloud et de Fontenay-aux-Roses d'avant la guerre de 1939-1945.

En effet, à cette époque, elles avaient pour fonction première d'accueillir les futurs professeurs d'école normale primaire (le certificat d'aptitude à cette fonction ou sa première partie permettant également d'exercer dans les écoles primaires supérieures qui conduisaient au brevet supérieur : le niveau du bac sans le latin... et sans inscription à l'université).

C'est après 1945 que Saint-Cloud et Fontenay (Saint-Cloud ayant gardé une tradition de formation pour l'enseignement primaire) se sont alignées en quelque sorte sur les deux E.N.S. de prestige (Ulm, Sèvres) en préparant aux agrégations des sections lettres ou sciences. Mais avant cette période, elles n'offraient pas les mêmes débouchés. Je m'interroge donc sur la pertinence de classer (sauf à préciser l'ENS de rattachement) Marceau Pivert, par exemple, dans cette liste (c'était un cloutard). Bentz 21 avril 2006 à 23:35 (CEST)

Comme il existe une catégorie spécifique pour les anciens de St-Cloud, Lyon et Fontenay et pas pour ceux d'Ulm et Sèvres, je pense que le plus simple est de réduire officiellement cette page aux ulmiens, comme c'était déjà en grande partie le cas dans les faits. C'est ce que j'ai fait, il y a sans doute quelques anciens des autres ENS dans cette catégorie, il faudrait les enlever, mais j'ai l'impression qu'ils sont peu nombreux. Evidemment, la meilleure solution serait de faire une catégorie normalien générale et une autre spécifique à Ulm, même si cela ne résoudrait pas le problème de la grande différence de niveau entre ENS avant 45.--2514 8 mai 2006 à 17:51 (CEST)

jen'ai pas trouvé de normaliens d'autres écoles, sauf Pivert que j'ai enlevé. Il faudrait surtout faire une catégorie pour Cachan.--2514 8 mai 2006 à 18:02 (CEST)

On peut considérer ensemble Ulm et Sèvres (qui préparaient aux agrégations des lycées) et y adjoindre, après la seconde guerre mondiale, St-Cloud et Fontenay. Par ex. l'éminent linguiste Bernard Cerquiglini (qui fut, entre autres, directeur de l'INALF et vice-président du conseil supérieur de la langue de France) a été élève de St-Cloud. L'ENSET (que ses anciens prononçaient LANSETTE et non l'Hènnesète) a eu sa spécificité : ses élèves, longtemps, ne pouvaient se présenter, même dans les disciplines "générales" qu'au CAPET et pas à l'agrégation. Les scientifiques avaient une voie de sortie équivalente avec le concours des professeurs d'ENSAM (grille type agrégés). Il y eut de même une école normale supérieure de l'éducation physique et sportive (ENSEPS) qui ne préparait qu'au CAPEPS et disparut dans les années soixante-dix, si je ne m'abuse du temps de la loi Soisson et avant que l'agrég d'EPS ne fût créée. Si je ne m'abuse, l'intention du Directoire était de créer une institution de formateurs de formateurs, à quoi finalement St-Cloud et Fontenay répondirent en formant des professeurs d'école normale (qui avaient, avant guerre, leur certificat d'aptitude spécifique et qui disparurent, en tant que corps, avec la dissolution des écoles normales en 1940 : les professeurs d'école normale d'après guerre furent recrutés -- à une époque où trois années sur quatre étaient consacrées à la préparation du bac -- parmi les professeurs de l'enseignement secondaire). Mais en tant qu'établissement d'excellence, jusqu'à la réorganisation récente des ENS (autour de la création de l'ENS de Lyon), les ENS de référence en tant qu'établissements de prestige étaient Ulm d'abord (phallocratie oblige) et Sèvres. Mais peu de sévriennens assumèrent une carrière autre, politique notamment. Bentz 10 mai 2006 à 14:26 (CEST)