Discuter:Musique populaire

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Sommaire

[modifier] Modification de terminologie

Certains participants au projet Musique ont entrepris une modification de nature lexicale concernant les mots genre et forme, afin que l'emploi de ces deux concepts sur Wikipédia soit conforme à celui qui est le plus couramment retenu en musicologie. Pour plus de détails, merci de consulter cette section, et de vous reporter à la discussion associée. Yves30 5 fev 2005 à 14:52 (CET)

[modifier] Courant musical

  • Est-ce qu'il y a un standard sur l'emploi du mot "courant musical" que j'ai utilisé dans cet article ? Gwalarn 11 avr 2005 à 19:17 (CEST)
Bravo pour les modifs que tu as faites dans cet article, Gwalarn. Non, il n'y a pas de standard sur l'emploi du mot "courant musical". À propos, le « Petit Conservatoire de la musique » de Mireille, c'était pas plutôt le « Petit Conservatoire de la chanson » ? Yves30 11 avr 2005 à 23:43 (CEST)
Bien vu, j'ai corrigé. Avec une pensée émue pour Mireille. Gwalarn 12 avr 2005 à 19:14 (CEST)

[modifier] Origine de la musique populaire

<< Mouvement né peu après la révolution française et qui tente de se perpétuer encore de nos jours. >>. Sur quoi se base cette affirmation que la musique populaire existe depuis la Révolution Française ? Les compositions de Fabre d'Églantine ? Oui mais dans l'Ancien Régime il existait déjà des "tubes" ("Malbrough s'en va-t-en guerre", pour citer un exemple parmi de nombreux). Merci de préciser ce qui ferait partir la chanson de la Révolution.

Par ailleurs si l'article parle beaucoup de la chanson française, ce n'est pas l'objet unique. Quid de nos voisins anglais, allemands, italiens, etc., qui n'ont pas connu de révolution en 1789. Ce serait bien d'élargir l'article à leur propre expérience. Gwalarn 8 octobre 2005 à 21:28 (CEST)

Pas d'explication sur ce qui justifie de faire démarrer la musique populaire à la Révolution Française. Je supprime. Gwalarn 24 octobre 2005 à 11:54 (CEST)

La musique populaire était déjà pratiquée du temps des romains. Il existait à l'époque des musiciens ambulants. Cette tradition a persité pendant le moyen-âge, les musiciens ambulants de cette époque étaient persécutés par l'Eglise. Il fallut attendre les toubadours qui introduisirent des éléments de cette musique dans la musique savante pour voir cette dernière se libére de l'Eglise. Cette tradition de musique populaire ambulantes se propageât jusqu'à la révolution. Et même plus tard. Ce ne fut qu'avec l'apparition de l'inductrie du disque et de la radio que la musique populaire devint synonime de musique commerciale. Il faudrait que cet article parle aussi de cela afin que le lecteur arrive à s'y retrouver.

J'ai commencé à retravailler l'article Musique et commerce. Certains de ses éléments seraient mieux dans cet article, ils permettraient de faire une ébauche de l'histoire de la musique populaire. Ils ne vont malheureusement pas améliorer le franco-centrage de cet article. Pour cela, il faudrait que ceux qui ont des connaissances sur la musique populaire d'autres continents-cultures partagent leur savoir. L'origine de la musique populaire remonre en fait à l'aube de l'humanité, époque où les seuls instruments étaient des tam-tam et des voix; mais peut-on appeler cela de la musique populaire?
Dans l'optique de cette historique, il me semble préférable de parler de musique savante plutôt que de musique classique. La musique classique est une invention récente, alors que la musique savante a existé dés que les gens instruits, le plus souvent des religieux, ont commencé à s'intéresser à la musique. Par rapport au franco-centrage ou occidentalo-centrage, il me semble important de souligner que si en occident, il y a eu un fort conflit dans l'histoire entre la musique savante et la musique populaire, ce conflit n'a pas existé dans d'autres cultures comme par exemple en Afrique, continent où la distinction entre musique sacrée des griots et musique populaire remonte au 20ème siécle. --Dominique Michel 3 mars 2006 à 13:57 (CET)

[modifier] Francocentrage

Merci d'expliquer en quoi l'article est franco-centré. Gwalarn 22 octobre 2005 à 19:28 (CEST)

Ce texte me semble plus que francocentré:

  • La musique populaire comprend essentiellement trois courants : la musique de variété, la musique d'auteur et la chanson à texte. On les distingue par leur contenu :
  • la musique d'auteur est porteuse d'un message politique ou philosophique (musique de Georges Brassens par exemple), elle est interprétée par des chanteurs dits « engagés » ;
  • la musique de variété évoque des situations sentimentales, dont une nette majorité fait référence à l'amour ; elle est diffusée par des chanteurs de variété (Joe Dassin, Claude François).
  • certains compositeurs accordent une importance particulière à la poésie de leur texte ; on parlera de chansons à texte (Jacques Brel, Yves Duteil).

Il est en décalage avec la plus grande partie de l'article qui traite largement le sujet, sauf à quelques endroits où on retrouve ce francocentrage, apparemment de même origine. Il aurait sa place tel quel si le titre de l'article était: «Musique populaire française», mais ce n'est pas le cas. Gordjazz 22 octobre 2005 à 20:00 (CEST)

Ce passage est franco-centré à cause des exemples français ou du découpage par courant qui te semble propre à la France ? Gwalarn 23 octobre 2005 à 18:58 (CEST)
Il s'agit un peu des deux. On ne trouve pas spontanément où placer Marilyn Manson, Tricky, Joy Division. Si on rajoute Peter Tosh et les Dead Kennedys dans la première rubrique, Cure dans la 2°, et Frank Zappa dans la 3°, tu crois que ça irait? Gordjazz 23 octobre 2005 à 19:27 (CEST)
Je ne connais pas assez ces chanteurs pour les situer. Si tu penses qu'ils correspondent à la catégorie, vas-y ! Tu peux aussi compléter les catégories, je n'ai peut-être pas pris en compte tout ce qui existe. Je vais aussi ajouter des exemples québécois et anglo-saxons, ça élargira l'assise internationale. Gwalarn 24 octobre 2005 à 11:36 (CEST)

[modifier] Définition

La musique populaire est un type de musique qui, au XXe siècle , s'est détaché de la musique occidentale, en s'opposant à la fois à la musique savante (communément appelée « musique classique »), et aux différentes musiques traditionnelles

...

Le terme musique populaire est employé selon une définition plus ou moins large. Initialement utilisé pour toute musique hors le classique, sa définition évolue au XIXe siècle en excluant la musique folklorique, plutôt appelée musique traditionnelle aujourd'hui.
En 1985, Frans Birrer donne quatre définitions pour cette musique :
1. Définition normative : la musique populaire est une musique de type inférieur.
2. Définition par la négation : la musique populaire est celle qui n'est pas quelque chose d'autre (classique, folk, etc.)
3. Définition sociologique : la musique populaire est celle qui est associée à (produite par ou pour) un groupe social particulier.
4. Définition technico-économique : la musique populaire est celle qui est diffusée par les mass média et/ou pour des marchés de masse.
Ces définitions sont insatisfaisantes. En particulier, il manque une définition qui fasse référence aux caractéristiques musicales, sans laquelle dans toutes ces définitions le mot « musique populaire » pourrait être remplacé par n'importe quel produit de consommation courante. Voici donc quelles sont ces caractéristiques musicales.

Je crois que si nous arrivions à dégager une définition plus précise, cela aiderait beaucoup pour la suite de l'article. Une chose est sure, c'est que cette définition change avec les époques. La première phrase est pas mal, mais il me semble faux de limiter la musique savante à la musique classique. Le jazz occidentale est une forme de musique savante, son harmonie est la même que celle du classique, seul le tempo les différencie. En Afrique, pour un griot, sa musique est à la foix une musique savante, traditionnelle et populaire; ce genre de musique est cependant généralement appelée aujourd'hui musique traditionelle. C'est pourquoi je propose de remplacer dans la première phrase "(communément appelée « musique classique »)" par "(jazz et musique classique)".

La suite est plus complexe. Pour ne pas aider, il y a des musiques comme la salsa, qui sont à la fois des musiques populaires (Los VanVan), des musiques traditionelles (Campesina) et des musiques savantes (les Valdez). Si j'essaie de comprendre ce qui différencie ces 3 musiques, je m'aperçoit que leurs caractéristiques musicales sont très semblables mais que la campesina est jouée par des amateurs, généralement des voisins ou des membres d'une association, et ceci autant pour faire la fête entre voisins que pour perpétuer la tradition de cette musique du peuple. Des groupes comme Los VanVan et tant d'autres sont de véritables professionels qui tournent et vendent des disques partout. Ils rentrent sans contexte dans la musique populaire. Leurs concerts sont comme n'importe quel autre concert de ce type de musique, l'occasion de faire la fête et de partager la même joie pour les spectateurs. La musique des Valdez est plus intellectuelle. Les paroles, comme dans le jazz y sont rares pour ne pas dire absentes, et il s'agit bien de musique savante car l'interprétation musicale y est portée au sommet de son art.

En conclusion, je dirait dabord que la musique traditionelle d'aujourd'hui, dans son acceptation générale, est la musique populaire d'hier, mais aussi que bien souvent, comme dans le cas de la Campesina, pour les gens qui la jouent, c'est aussi de la musique populaire. La musique savante suit une évolution séparée mais les échanges entre celle-ci et les autres ont été nombreux et réciproques. Ces échanges se sont accélérés avec les colonisations, et encore plus lors du 20ème siècle.

Historiquement, la musique savante était réservée à une élite. Ce n'est plus le cas aujourd'hui car la démocratisation de l'enseignement rend l'apprentissage de cette musique accessible à tous. Toujours historiquement, la musique populaire était, comme son nom l'indique, la musique du peuple et sa transmission ne se faisait pas à l'aide de partitions, même rudimentaires, mais de bouche à oreille.

Aujourd'hui, le brassage d'influences de toutes sortes dans la musique fait qu'il n'est pas étonnant de voir des styles comme la salsa apartenir tour à tour à ces 3 catégories. Il me semble par conséquent vain de chercher aujourd'hui la caractéristique de la musique populaire dans sa forme musicale. Par contre, comme son nom l'indique, la définir comme musique du peuple ou musique qui parle au coeur des gens me semble plus judicieux. Jeanne Bovet, dans son ouvrage "La musique dans la joie", parle ainsi de la musique des premiers hommes:

"Tout d'abord, les hommes n'ont proférés que des sons; puis ces sons émis à des hauteurs différentes ont produit les premières ébauches de mélodies... Ils s'exprimaient. ... Les mélodies qu'ils inventaient traduisaient des sentiments, des émotions élémentaires... Ils inventèrent le rythme. Ou plutôt ils n'inventèrent rien, puisque le rythme existe en toute chose; mais ils se servirent de sa vie pour animer leurs mélodies... Mais tu viens de nommer le troisième élément fondamental de l'expression musicale antique: la danse. Les hommes de l'époque primitive ne rythmaient pas seulement leurs mélodies, ils les dansaient. La dsnse est le rythme et la musique du corps."
"-Et cette musique, que voulait-elle-dire?
-Ce que veut dire toute musique qui vient du coeur. Lorsqu'ils étaient heureux ou de bonne humeur, ils inventaient des chansons gaies. Lorsqu'ils étaient tristes, leurs mélodies étaient mélancoliques..."
"... ils avaient de la mémoire! Les parents les chantaient à leurs enfants, et ainsi de suite. Les mélodies qui plaisaient le mieux passaient ainsi de générations en générations."

Nous retrouvons déjà la transmission de bouche à oreille de la musique. Je crois qu'il serait faux de parler ici de musique populaire car il n'existait pas alors de différentes sortes de musiques. Elle pouvait être utilisée autant pour faire la fête, exprimer des sentiments, que pour charmer les esprits ou raconter une histoire.

Cependant, nous retrouvons au moins deux des éléments de la musique populaire, la transmission de bouche à oreille, et surtout le fait qu'il s'agisse d'une musique qui parle au coeur. Pourquoi un chanteur comme Julio Iglesias fait salle comble non seulement dans son pays mais aussi à l'étranger? Parce que des familles italiennes au complêt dse précipitent à ses concerts. Et c'est l'histérie du début à la fin du show. Pourquoi? Parce qu'il leur parle au coeur, et ce même quand le bruit du public couvre la sono.

C'est la même chose dans tous les concerts quand le public chante avec le groupe. Pratiquement personne n'a appris la chanson, mais tout le monde la chante. A travers toutes les époques, c'est d'abord cela la musique populaire. Un feeling qui va directement au coeur des gens et qui les touchent.

Une musique ne peut pas être réduite à ses seules caractéristiques musicales. Les 4 définitions de Frans Birrer me semblent passer à côté de l'essentiel, le feeling de la musique populaire, ses sentiments en français. Je propose donc de dire simplement que dés son apparition et encore aujourd'hui, la musique populaire est une musique qui s'est transmise oralement et qui parle directement au coeur de ses auditeurs.

Excusez-moi d'avoir été aussi long, mais je ne voyais pas comment faire autrement pour être à peu près sur d'être compris. --Dominique Michel 27 juin 2006 à 00:50 (CEST)

  • Un commentaire sur le dernier point : si la musique "qui dure" est effectivement celle qui parle au coeur et aux coeurs (sinon on l'oublie vite), toutes les compositions de musique "grand public" ne durent pas. Autrement dit, je dirai que dans la musique populaire il y a ce qui dure et ce qui s'oublie vite, comme en musique savante, en jazz, etc. Ce n'est donc pas un critère qui distingue la musique populaire des autres.
  • Maintenant, plus on va apporter une définition précise et plus cela va faire naître des contradictions (-teurs) ; définir scientifiquement ce qu'est la musique populaire me semble difficile, car c'est d'abord une approche sociologique, et probablement occidentale récente. Entre une définition trop vague qui embrasse très large et une définition trop précise qui sera mise en contradiction permanente, l'équilibre est difficile. Mais si tu as d'autres sources de définition que la personne citée (reprise de l'article en anglais), n'hésite pas !
  • Dernier point : je pense que la musique populaire n'est pas un phénomène intemporel et universel. Au contraire, le terme même "musique populaire" est bien né à un moment donné, et le concept (qui dépend de la définition qu'on donne à cette expression) a une réalité sociétale. Tu peux compléter de cette vision historique. Dans ce cas on peut éventuellement distinguer l'expression (réalité historique) du concept (réalité sociologique).
  • J'aime bien ton expression "la musique traditionnelle d'aujourd'hui, dans son acceptation générale, est la musique populaire d'hier". Mais pour le savoir, il faudrait remonter le temps et demander à nos ancêtres s'ils savaient ce qu'est la musique traditionnelle :-)
  • Gwalarn 27 juin 2006 à 21:34 (CEST)
Je me place ni du point de vue du sociologue, ni de celui de l'historien mais de celui du musicien. Il y a en Occident un conflit entre la musique savante (musique sacrée, musique des troubadourds, ... pour aboutir à la musique classique et au jazz) et la musique populaire qui date du moyen-âge. Les musiciens ambulants qui perpétuaient une tradition remontant aux romains furent persécutés. Cela empira sous l'inquisition. Aujourd'hui, nous n'en sommes pas encore là, mais le politiquement correct de notre époque implique une censure de fait de certaines chansons, pour ne pas dire de certains auteurs. Par exemple, combien de radio passent Jean Ferrat ou Gilles Servat, pour ne pas parler de certains rappeurs au testes politiquement engagés? La musique savante n'a jamais connu ce genre de problème.
Un autre point est que le public originel n'est pas le même. Pour remonter au moyen âge, si le peuple allait à l'église et y écoutait la musique savante de l'époque, il n'écoutait pas, contrairement aux nobles, de musique savante quand il faisait la fête. Aujourd'hui, cette distinction existe beaucoup moins, si elle existe encore. La princesse de Suède participe à des concerts de rock-pop et le peuple écoute de la musique classique.
Quand je dit qu'elle parle au coeur, ce n'est pas seulement pour dire je t'aime. Elle peut aussi se faire révolutionnaire, comme dans l'hymne national français ou le rang des vaches de Fribourg. Il n'y a apparement rien entre ces deux chants, mais tout comme le premier fut réprimé (je ne me rappelle plus du nom de cette époque, la période qui succédat à la révolution française et qui vit un retour de la noblesse au pouvoir), les soldats fribourgeois enrolés dans l'armée de Charles le Téméraire désertaient en masse quand ils entendaient le deuxième. Ils avaient simplement le mal du pays et rentraient chez eux. Ce qui fit interdire cette chanson à l'époque.
Autre chose est que je veux d'abord avancer l'article Musique et commerce. Cela fait trop longtemps qu'il est en chantier et sujet à controverse. Il nécessite une refonte plus ou moins complète. Certains de ces éléments doivent être supprimés mais ils conviendraient bien ici (elles ne vont pas améliorer l'ethno-centrage, mais cet un autre sujet). Je viens aussi de trouver de nouvelles références pour Musique et commerce qui devraient permettre de développer et consolider l'article. Ce que je peut faire quand je déplacerai ces informations est créer une rubrique "A incorporer" sur cette page de discussion. Cela laissera le temps d'y réfléchir.--Dominique Michel 4 juillet 2006 à 00:25 (CEST)

Pour revenir à cette définition, ce que je lui reproche en quelques mots est qu'il s'agit d'une définition sociale de la musique populaire alors que s'il s'était agit de musique savante, nous aurions certainement eu une définition ou analyse musicale. Pour échapper à cette négation musicale et artistique de la musique populaire, il faudra analyser les objets musicaux (instruments, morceaux, enregistrements), les musiciens, les auditeurs, l'interraction entre public et musiciens, ses interactions avec les autres formes de musique et tout ce qui peut avoir un rapport avec cette musique, que ce soit des éléments musicaux comme ses modes de transmission ou des éléments non musicaux comme ses relations (changeantes avec les époques) avec les autres formes de musique ou avec la politique, Il serait bien aussi de montrer que les autres formes de musique ont aussi des éléments non musicaux afin de bien voir que cette musique n'est pas une exception.--Dominique Michel 7 juillet 2006 à 18:29 (CEST)

[modifier] À incorporer-discuter

J'incorpore ici le passage sur la musique populaire dans Musique et commerce.

La musique occidentale a longtemps été placée sous la tutelle de l'Église. Il fallut attendre le Moyen Âge pour que des nobles, les troubadours (de trobare qui signifie « qui trouve » dans le sud de la France) et trouvères (nord de la France), jettent les bases d'une émancipation en ajoutant des éléments de musique populaire à la musique sacrée et en écrivant leurs poèmes en langue vulgaire. Le premier de ces troubadours fut Guillaume IX , comte d'Aquitaine (alias Guillaume de Poitou). Par la suite, ils proviennent de toutes les classes instruites, mais la grande majorité est représentée par les nobles.

L'art des trouvères est tombé en décadence à partir de la seconde moitié du XIVe siècle. Tous les regards étaient alors tournés vers les premiers essais de polyphonie vocale et instrumentale, Ces essais allait donner à terme la musique classique et la musique profane des élite allait devenir musique savante.

Si certains compositeurs furent employés par des églises ou des conservatoires, la plupart avaient besoin de mécènes pour pouvoir vivre de leur art. Par exemple, Tchaïkovski composa 1812 à la demande du tsar de Russie qui le paya pour cela. Les compositeurs jouissaient alors d'une liberté musicale totale ce qui leur permit d'obtenir aussi bien un développement sans précédant de la forme musicale de la musique classique que des œuvres grandioses.

Cependant, les textes des œuvres chantées que sont les opéras s'adressent généralement aux classes instruites. Il faut attendre l'apparition de l'opérette, œuvre légère combinant théâtre, danse et musique, pour voir apparaître des textes s'adressant au peuple.

Il existe un second aspect de l'art profane : la chanson populaire qui, parallèlement à la chanson savante des troubadours, s'est épanouie dans les couches non cultivées de la société. C'est un chant du cœur et il n'est pas nécessaire d'être cultivé pour l'exprimer ou pour l'apprécier. La chanson populaire n'a aucune prétention, elle se veut vraie et directement accessible à tous. Son origine se perd dans la nuit des temps et il n'y a pas de pays, de peuple, où la chanson populaire ne soit présente, et cela à tous les degrés de la civilisation. Elle s'est épanouie avec une diversité extrême sous l'influence des civilisations et elle est passée par des développements considérables.

Dans son ensemble, la chanson populaire forme le monument le plus durable du génie lyrique de l'humanité. Elle est à la base de notre musique actuelle. Un grand nombre de compositeurs parmi les plus grands : classiques, romantiques ou modernes, ont introduit dans leurs œuvres des thèmes de chansons populaires.

Ce sont les gens incultes, et en particulier les paysans, qui ont conservé les traditions de ces arts populaires et en sont restés les derniers dépositaires. Durant de nombreux siècles, cette tradition est restée purement orale, pour la bonne raison que le peuple ne connaissait pas la manière de transcrire ces chants, et ce même après que la notation musicale soit apparue.

La chanson populaire parle au cœur des gens ce qui en fait souvent une musique révolutionnaire. Elle a de tout temps été frappée d'interdit divers. L'église du Moyen Âge l'avait complètement interdite, et une chanson suisse comme le Ranz des vaches de Fribourg qui reflète l'expression la plus intime de l'âme suisse profondément attachée à son terroir a dû être interdite du temps où les suisses s'engageaient dans l'armée française : elle exerçait une emprise si forte et si irrésistible que les soldats suisses, à chaque fois qu'ils l'entendaient, étaient repris par le mal du pays et désertaient en masse!

José Marti exprimât de manière remarquable ce qu'est la musique populaire : "La música es el alma de los pueblos." (La musique est l'âme du peuple.)

La plupart de ce qui est écrit ci-dessus vient de Jeanne Bovet, La musique dans la joie, édition Les cahiers de la joie, Berne, 1972. --Dominique Michel 4 juillet 2006 à 01:14 (CEST)

Je suis en train de me demander si ici est bien la bonne place pour cela pour le moment. Il faudrait peut-être faire une sous page soit ici soit sur ma page de discussion, --Dominique Michel 4 juillet 2006 à 01:20 (CEST)

  • La période historique où la royauté est revenue au pouvoir en France après la Révolution Française s'appelle la Restauration.
  • Merci de ne pas mettre du contenu encyclopédique sur la page de discussion : cette page n'est pas un brouillon pour la page principale, et ce que tu incorpores ici rend sa lecture longue et difficile : il faut naviguer entre tes apports et tes questions.
  • Les longues citations sont soumises à copyright, ce qui les rend inutilisables dans Wikipédia.
  • Des phrases emphatiques comme celle-ci : "la chanson populaire forme le monument le plus durable du génie lyrique de l'humanité" ne sont pas démontrables. Elles ne sont donc que l'expression d'un point de vue, important peut-être si l'auteur est reconnu, mais cela doit être présenté comme tel (auteur, date, édition), et non comme une conclusion définitive.
  • Gwalarn 11 juillet 2006 à 14:36 (CEST)
Je cite mes sources, il n'y a qu'à lire.
De plus, plus cet article avance, plus il est mensongé. Le titre dabord: Musique populaire, alors que l'article ne fait que parler de musique commerciale. Dans de telles conditions, vous ne me ferez pas rajouter une virgule dans cet article.--Dominique Michel 6 septembre 2006 à 05:57 (CEST)
Quand à cette phase de Jeanne Bovet (dont le nom est déjà quelques lignes plus haut), elle mets simplement le doigt sur un fait fondamental au sujet de la musique populaire: cette musique est né avec les premiers humanoïdes, elle n'a cessé de se transformer à travers les temps, et elle existe encore aujourd'hui, même s'il ne faut pas la confondre avec l'erzatz commercial des radios. Il s'agit donc bien du monument le plus durable du génie lyrique de l'humanité, tout comme les populations des indiens des forêts humides qui subsitent encore aujourd'hui ont une forme de civilisation durable, tellement durable qu'elle existait déjà pendant ce que nous appelons dédaigneusement la préhistoire et qu'elle existe encore aujourd'hui. Et ces gens là font même de la musique, tout comme nos ancètres préhistoriques d'ailleurs. --Dominique Michel 6 septembre 2006 à 06:14 (CEST)
  • La permanence d'une activité n'en fait pas un monument. Ou alors on peut dire la même chose de l'habillement, l'alimentation, la construction d'abris, la création d'outils, le langage, la peinture, le transport, etc.
  • Si tu trouves que l'article "ne parle que de musique commerciale" (sic), tu es libre de l'élargir en y ajouter des éléments (sourcés et démontrables). Principe même de Wikipédia. Bon courage. Gwalarn 7 septembre 2006 à 01:33 (CEST)

[modifier] Proposition de renommage

Cet article initulé Musique populaire ne parle que de la musique pop commerciale du XX siècle. Comme il est plus facile de modifier le titre que de recommencer l'article au début, je propose donc de le renommer en Musique commerciale.--Dominique Michel 6 septembre 2006 à 05:57 (CEST)

Merci pour Georges Brassens et Jacques Brel ! (pour les plus connus.) Merci aussi pour tous ces créateurs de chansons au XIXe siècle d'avant l'invention du marketing et dont les oeuvres étaient populaires sans forcément qu'eux-mêmes soient riches. En-dehors de son côté dépréciateur (donc non neutre), le mot "commercial" fait référence à notre modèle économique actuel de diffusion de la musique (2e moitié du XXe s.), très récent. Il a fallu du travail et du temps pour créer cet article. L'article "Musique commerciale" vous ouvre les bras, si vous êtes intéressé. Gwalarn 7 septembre 2006 à 01:06 (CEST)

[modifier] Musique de varieté et musique d'auteur

Dire que la varieté parle d'amour et que les auteurs engagés est un cliché completement faux. Brassens a écris bien plus de chansons d'amour que de chansons engagées, les Beatles qualifés traditionnelement d'engagés n'ont jamais écris une chanson sur la guerre du Vietnam... La nuance entre varieté et auteur est en réalité infiniment tenue. Il n'y a qu'à voir les reprises de Claude françois par la grande chanteuse Nina Simone! Boeb'is 29 août 2006 à 12:16 (CEST)

Bien sûr, aucun style n'est étanche et les compositeurs et interprètes sont moins monomaniaques que ne le laissent croire leurs directeurs artistiques. Quelques petites perles : Claude François interprétant une chanson en duo avec Léo Ferré, Sting enregistrant un vieil air irlandais, etc. Gwalarn 7 septembre 2006 à 01:20 (CEST)

[modifier] Sur la difficulté de définir la musique populaire

Dans son ouvrage Studying Popular Music (Milton Keynes-Philadelphia, Open University Press, 1990), Richard Middleton s'efforce à faire voir la nécessité d'une approche rigoureuse à l'égard de la musique populaire. La difficulté à définir de manière claire ce qu'est cette musique constitue déjà un argument en faveur d'une vision moins radicale du phénomène: une définition qui serait définitive est en effet impossible dans la mesure où les contextes et les usages du terme «musique populaire» sont socialement et historiquement déterminées et changent de façon constante. Pour Middleton, il est impossible de comprendre la musique populaire en l'isolant de la musique en général, la première étant toujours en relation avec la seconde et ce, d'une manière non-statique. Ainsi, autant la vision élitiste – qui associe la musique populaire au vulgaire et à l'inférieur – que la vision populiste – qui la considère comme une voie privilégiée pour l'expression authentique des classes opprimées – succombent au piège de l'essentialisme en niant le dynamisme inhérent à la dialectique qui s'opère entre la musique populaire et la musique en général. Ce serait également faire fausse route que de définir la musique populaire en fonction de la quantité d'auditeurs (certaines oeuvres de musique dite classique étant beaucoup plus connues que plusieurs pièces de musique populaire plus alternatives), tout comme il y aurait erreur à associer la musique populaire aux jeunes générations en oubliant que des groupes d'âge plus vieux écoutent également certains produits que l'on pourrait aisément classer dans la même catégorie. Ces deux définitions, en plus d'être fausses sur le plans empirique, sont tout autant essentialistes. Quelle serait alors l'utilité d'un concept tel que celui de «musique populaire», ce dernier ne pouvant obtenir de définition précise ? Pourquoi, en effet, ne pas simplement l'abandonner ? Pour Middleton, le terme «musique populaire» se doit d'être conservé puisque les différents usages qui en sont faits dans les pratiques discursives articulant la vie sociale révèlent des contradictions importantes au sein des sociétés. La musique populaire implique des pratiques et des discours sur ces pratiques toujours en partie socialement déterminés par des stratégies de pouvoir dont l'examen critique nous permet de comprendre les structures. Ce qui dans un contexte social donné est défini comme étant de la musique populaire médiatise pour une large part la négociation entre les divers groupes sociaux. Selon Middleton, il n'y a pas d'homologie stricte entre les structures musicales et les structures sociales – une idée qui, d'un certaine manière, est encore trop essentialiste en attribuant une fonction dénotative à la musique qui serait trop réductionniste. Toutefois, le matériau musical renvoie à une diversité de connotations socialement déterminées. Un musicien combine certains éléments du matériau musical disponible en fonction des connotations qu'il y associe et ce, selon la position sociale qu'il occupe. Par cette combinaison des connotations, une signification nouvelle émerge. Cette reformulation s'exerce de différentes manières. Parfois, des éléments communs à divers groupes sociaux prennent un sens différent dans chacun de ces groupes faisant en sorte que l'homogénéité de base se différencie socialement. Il arrive également qu'un groupe, à partir de sa position particulière, récupère des éléments qui lui sont externes afin de leur attribuer une signification nouvelle. Voilà pourquoi ce que l'on nomme «musique populaire» dans un contexte particulier renvoie à une dynamique qui pour être bien saisie implique de comprendre à la fois le rapport que cette musique a avec la musique en général – à cause de la re-combinaison constante des éléments du matériau musical disponible – et les structures de la vie sociale – qui jouent un rôle déterminant dans l'attribution des connotations liées à ce matériau, que ce soit avant ou après le nouveau croisement proposé. Comment alors comprendre la musique que l'on qualifie de «populaire» dans le contexte du monde occidental récent ? Middelton identifie trois moments majeurs. Tout d'abord, la révolution bourgeoise du 19ème siècle, en transformant la musique en marchandise, donne naissance à des esthétiques nouvelles propres à la bourgeoisie – comme, par exemple, l'opérette. Se modifient alors le statut des chansons du prolétariat ainsi que des musiques d'avant-garde qui sont soit marginalisées soit assimilées. Ensuite, dans la première moitié du 20ème siècle, le pouvoir capitaliste profite de nouveaux moyens de production et de diffusion de la musique – comme l'enregistrement et la radio – pour pousser plus loin la logique marchande. Middleton nomme ce second moment, celui de la culture de masse. Sur le plan stylistique, la relative homogénéisation de la musique mise en marché par l'industrie – comme en témoigne l'hégémonie de Tin Pan Alley, dont la production est inspirée largement de la tradition bourgeoise, jugée plus respectable – demeure l'ultime conséquence de cette commercialisation massive. Finalement, l'avènement du rock 'n' roll marque un troisième tournant, de nouveaux comportements de plus en plus importants (rébellion, libération du corps, tolérance, etc.) – mouvements qui mèneront éventuellement à la philosophie contre-culturelle – créant un contexte propice à une nouvelle articulation des éléments du matériau musical. L'apparition d'Elvis Presley sur la scène musicale illustre bien ce phénomène. Mêlant d'une manière inédite le romantisme du répertoire de Tin Pan Alley au country des classes populaires blanches du sud des États-Unis dans un style d'interprétation emprunté au rythm 'n' blues des Afro-américains (essentiellement dans le phrasé boogie-woogie), Presley donne à sa musique une signification nouvelle nous permettant de comprendre la modification des rapports sociaux s'opérant au sein de la société étatsunienne au mileu des années 50. Middleton offre également une analyse détaillée du rapport entretenu entre la musique de la seconde moitié des années soixante et le mouvement contre-culturel. En s'attardant à quatre pièces de quatre groupe différents (les Beatles, Cream, Pink Floyd et Procol Harum), il révèle le champ de connotations nouvelles impliquées dans ces musiques dans le rapport qu'elles entretiennent avec les autres musiques: critique de la position dominante de l'individu, nouveau rapport à la réalité, expression libre de la subjectivité, fusion de la spiritualité et de la sensibilité, désir d'expirimenter, etc.. C'est donc dans l'attention accordée à la dynamique musicale générale et au rôle déterminant des mouvements de la vie social sur celle-ci que l'étude la musique populaire doit, selon Middleton, s'articuler. Mingus k

Richard Middleton semble une source intéressante pour aller au fond de l'article. N'hésite pas à le mettre dans la bibliographie. Tu peux aussi résumer sa pensée (ou sa définition) à propos de la musique populaire. Attention cependant à ne pas mettre des extraits trop larges de son livre, qui est probablement soumis à copyrights. Une remarque : l'analyse que tu décris, très sociologique, semble orientée sur le XXe siècle, comme si les faits musicaux importants ont lieu depuis seulement 100 ans. C'est une hypothèse qui a de bons arguments (création du jazz, du rock, du concept de musique marchandise, etc.). Mais la musique traditionnelle européenne est plus ancienne et a connu d'aussi belles révolutions au cours de ses 2 millénaires d'existence. La musique populaire n'est pas née aux Etats-Unis. Gwalarn 24 mai 2007 à 22:33 (CEST)

[modifier] Caractéristiques

La musique populaire est parfois divisée entre trois courants : la musique de variété, la musique d'auteur et la chanson à texte.

Il y a pourtant de la musique populaire sans texte.

Procraste (d) 17 février 2008 à 03:20 (CET)

[modifier] Bannière

Pourquoi francocentré ? Procraste (d) 24 février 2008 à 16:29 (CET)