Discuter:Morale

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Si quelqu'un a une idée des distinctions à faire entre éthique et morale, parce que je ne vois pas trop la différence (déjà, étymologiquement, c'est la même chose). Caton 15 jul 2004 à 18:08 (CEST)

[modifier] dissert' : bonne question

Ne sommes nous moral que par intéret ?


Une question me turlupine...

Est-ce que TOUTES les valeurs sont MORALES de facto ??

Si les valeurs sont ce qui sous-tendent nos actions, c'est donc dire que toutes les valeurs sont "morales", que ce soit, par exemple, l'idée de pardon ou celle de vengeance... Donc, en résumé, doit-on obligatoirement penser au "bien" quand on songe à la réalité des valeurs morales ???

Merci de m'éclairer. Simon

[modifier] Quatrième sorte de morale et féminisme =

Il me semble que les évangiles, comme le bouddhisme, comme probablement d'autres écoles mystiques défendent une morale de l'amour, aime ton prochain, défais toi du dualisme, entre en relation. Qui pourrait être rapprochée probablement des thérories du care féministes. Est ce qu'il y aurait un livre qui reprend les 4 catégories proposées ? Si oui, 1 ca m'intéresse 2 ce serait bien qu'il soit dans la biblio. D'ailleurs il n'y a aucune référence dans la biblio pour les morales féministes, c'est un peu génant.

[modifier] Morale variable ?

Bonjour, j'ai été très surpris par la définition donnée dans les premières lignes de l'article. En effet, l'aspect qui est donné de la morale est un aspect qui me semble très marqué par l'empreinte de la sociologie. Car la morale, pour beaucoup de gens (par exemple Kant et Rousseau), c'est justement une voix intérieure qui ne varie pas en fonction des circonstances, mais une constante qui traverse tous les âges de l'humanité et toutes les personnes. Aussi la définition qui est donnée ici ne me semble pas recouper entièrement ce que la culture occidentale nomme "morale", mais plus spécifiquement ce que la sociologie se propose comme objet d'étude quand elle analyse la morale. En tant qu'étudiant en philosophie, je pense qu'un étudiant qui commencerait ses recherches dans ce domaine en suivant cette voie se ferait descendre par son professeur. Aussi il me semble qu'il serait bon d'affiner la définition pour qu'elle convienne plus à une définition globale. La problématique sous-jacente à la question morale me semblant être justement de savoir s'il existe une morale indépendante de ces conditions de naissance, car sinon, il n'existe que le relativisme, ce qui est pour beaucoup de philosophes, l'exact contraire de la morale.

Cordialement, François Requet 15 décembre 2006 à 17:05 (CET)

Réponse : Mais quelle définition donnerais tu dans ce cas ? Lorsqu'on regarde les diverses sociétés dans le temps et dans l'espace, on ne peut que constater qu'il n'existe pas de morale constante. Les gens possèdent la morale que leur a imposé le conditionnement de leur environnement. Je n'ai pas étudié les grands auteurs mais il me semble que Kant définissait la morale comme celle que possédait naturellement un enfant qui n'était pas corrompu par la société. Mais je ne pense pas que cela soit une position bien tenable puisque les enfants commencent à être conditionnés par la société avant même qu'ils ne commencent à savoir parler donc je ne vois pas comment on peut affirmer cela. Si la morale était si évidente et si naturelle que le disent certains philosophes, je ne pense pas qu'il y-aurait à débattre. Mathieu 15/04/08