Moissonneuse-lieuse

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La moissonneuse-lieuse est une ancienne machine agricole, qui améliorait la moissonneuse. Cette machine fut inventée en 1872 par Charles Withington. Comme la moissonneuse elle fauchait les tiges des céréales, mais en outre elle permettait de les lier automatiquement en gerbes. Celles-ci étaient entassées ensuite en meules de façon à assurer le séchage des épis pendant plusieurs jours avant le battage qui se faisait à poste fixe.

La machine inventée par Withington utilisait du fil de fer pour lier les gerbes. Cela posa divers problèmes, car le fil de fer était ingéré par le bétail, endommageait les meules des moulins, et causa des accidents aux mains des agriculteurs, et très rapidement William Deering mit au point un modèle utilisant de la ficelle tandis que John Appleby inventa un lieur.

Les premières moissonneuses-lieuses étaient tractées par des chevaux et actionnées par un barbotin (sorte de roue dentée). Par la suite, les chevaux furent remplacés par des tracteurs. Elles étaient équipées d'un moulinet-rabatteur et d'une barre de coupe analogues à ceux que l'on trouve à l'avant des moissonneuses-batteuses.
Les tiges fauchées tombaient dans une toile qui les convoyait en arrière vers le mécanisme lieur. Ce dernier formait les gerbes et les liait à l'aide d'une ficelle. Une fois celle-ci nouée, la gerbe était déversée au sol à l'arrière de la machine.

Avec l'apparition de la moissonneuse-batteuse qui a remplacé définitivement la batteuse, la moissonneuse-lieuse est devenue obsolète. Certaines céréales, comme l'avoine sont encore récoltées et mises en andains à l'aide d'une faucheuse. Généralement, notamment pour le blé, la coupe et le battage sont exécutés en une seule opération grâce à la moissonneuse-batteuse.

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