Utilisateur:Mizony

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Bonjour Mizony, ceci est ta page personnelle. N'hésite pas à t'y présenter. Ceedjee contact 4 novembre 2006 à 10:35 (CET)

Ok; Membre de l'institut Camille Jordan (UMR 5208) à l'université Lyon1, Directeur de l'IREM de Lyon, vice-président de l'ADIREM, je m'interesse actuellement aux "relations" entre Maths et physique. Il y a du travail à faire dans ce domaine.

Pour plus de précisions voir ma page http://math.univ-lyon1.fr/~mizony/

Je me rappelerai toujours du 26 décembre 1986; j'étais en Bresse, le soleil se levait, assis sur un tas de bois, je regardais tous les arbres givrés resplendissants de leurs mille feux. Mathématicien (analyste et géomètre), à l'époque je travaillais sur une interprétation géométrique (via des variétés) des fonctions hypergéométriques. D'un seul coup j'ai eu l'idée qu'à partir de certaines de ces variétés je pouvais construire des modèles d'univers. Ce fut fait dans ma tête en un rien de temps. Je ne connaissais rien à la relativité générale. De retour de congés je couche sur le papier ces constructions puis je bouquine des ouvrages sur la relativité; et qu'elle ne fut pas ma surprise que mes exemples fournissaient des contre-exemples à des théorèmes "bien connus". Pensant m'être trompé, j'ai regardé mes calculs à la loupe, je les ai soumis à des collègues; pas d'erreur évidente; je me suis fait des cheveux blancs; 6 mois après j'ai trouvé l'erreur (subtile) dans les preuves des théorèmes "bien connus" ... ; Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai saisi le sens profond de ces erreurs.

Inutile de continuer à essayer de publier ces contre-exemples; refus systématique, le plus souvent le prétexte invoqué était "vos résultats vont à l'encontre de résultats bien connus" ! Rideau.

Relisons Kant et Poincaré, ils permettent de comprendre la nature épistémologique du délabrement actuel de la philo des sciences (dans notre occident); c'est une manière plus profonde de saisir la nature des erreurs que je signale. L'erreur épistémologique faite est de ne pas accepter, dans notre pensée occidentale, qu'il existe toujours plusieurs modèles mathématiquement équivalents et conceptuellement différents de chaque domaine phénoménal (modèles qui sont forcément expérimentalement indiscernables).

Mais le givre est toujours aussi beau en hiver.