Michael Bloomberg

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Michael Rubens Bloomberg est un homme d'affaires et un homme politique américain, maire de la ville de New York depuis janvier 2002. D'abord démocrate, il rejoint le Parti républicain en 2001 pour se présenter à l'élection municipale de New York. En juin 2007, il rend sa carte du parti républicain et se déclare indépendant des deux grands partis américains.

Sommaire

[modifier] Études

Né le 14 février 1942 à Medford, Massachusetts, dans une famille juive de la banlieue de Boston, Bloomberg est diplômé en sciences de l'ingénierie électrique de l'Université Johns Hopkins en 1964, et est titulaire d'un MBA (Master en direction d'entreprise) de l'université Harvard. Pendant ces années d'étude, il a fait partie de la fraternité Phi Kappa Psi.

[modifier] Homme d'affaires

Il a fait fortune en travaillant dans l'information financière. Il a vendu les financial-information terminals aux firmes du quartier boursier new-yorkais de Wall Street. Sa compagnie possède un réseau de radio dont la principale est « 1130 WBBR-AM » (fréquence de New York). Avant de fonder sa compagnie, il était partenaire au cabinet Salomon Brothers, où il dirigeait les services equity trading ventes et, plus tard, le développement des systèmes.

Icône de détail Article connexe : Bloomberg L.P..

[modifier] Maire de New York

Michael Bloomberg et sa compagne, Diana Taylor, au gala Time 100 de 2006, tel qu'on le voit dans le vidéoblog Rocketboom.
Michael Bloomberg et sa compagne, Diana Taylor, au gala Time 100 de 2006, tel qu'on le voit dans le vidéoblog Rocketboom.

En 2001, il se présente pour le Parti républicain à l'élection du maire de New York. Ancien démocrate, il a choisi le parti républicain pour éviter de passer par les élections primaires démocrates. Il dépense 70 millions de dollars de son argent personnel lors de la campagne et emporte l'élection en novembre 2001 avec 50% des voix contre 48% au démocrate Mark Green et succède ainsi au très populaire maire républicain Rudolph Giuliani en janvier 2002.

Dans sa gestion municipale, il se montre conservateur dans le domaine fiscal et économique et libéral sur les questions de société comme le contrôle des armes à feu, le mariage homosexuel et sur l'environnement.

Il restreint le droit de fumer dans les lieux publics dans la ville de New York.

Il doit aussi faire face aux conséquences de la destruction du World Trade Center le 11 septembre 2001 : depuis la reconstruction sur le site jusqu'à la gestion des manifestations contre la guerre en Irak dans la ville qui accueille le siège de l'Organisation des Nations unies.

En 2004, il organise la venue à New York de la convention nationale républicaine.

En 2005, il se présente pour un nouveau mandat de maire. Soutenu par le New York Times, journal de référence de la gauche américaine, et par plusieurs élus démocrates locaux, Bloomberg dépense près de 50 millions de dollars (de sa seule poche) alors qu'il est ultra favori des sondages tandis que son rival démocrate, Fernando Ferrer, un ancien élu municipal du Bronx, n'a engrangé que 4,47 millions de dollars de dons (provenant de 4635 donateurs) et n'a obtenu qu'un discours de soutien de deux minutes et quinze secondes de Bill Clinton.

Le 8 novembre 2005, Michael Bloomberg est réélu pour un second mandat de quatre ans à la tête de la mairie avec 59% des voix contre 41% à Fernando Ferrer. Cette victoire dans une ville qui vote régulièrement démocrate lors des consultations nationales constitue alors le quatrième échec consécutif de ce camp à réinstaller l'un des siens à la mairie.

Au printemps 2007, Michael Bloomberg a promis une réduction de 30 % des émissions de gaz carbonique d'ici à 2030 dans sa ville. Il a décidé de mettre en œuvre une politique de rénovation énergétique des gratte-ciel, de plantation d'un million d'arbres et d'instauration d'un péage pour les véhicules pénétrant dans Manhattan[1].

Les rumeurs, reprises par la chaine de télévision NBC, attribuent sa démission du parti républicain en juin 2007 à une éventuelle candidature présidentielle de sa part en tant qu'indépendant. Selon lui, "les démocrates penchent trop à gauche" et "les républicains penchent trop à droite. Il y a un vaste espace disponible au centre" [2].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Thomas Dévry, « New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel », dans Libération du 14/05/2007, [lire en ligne]
  2. Dépêche de Reuters reprise sur Yahoo.fr

[modifier] Liens externes

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