Discuter:Massacre de Khodjaly

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Le 8 mars 1992, après le massacre de Khodjaly par les miliciens arméniens, la rue à Bakou, par une manifestation dont la colère ne passe pas à l'acte, chasse le président Moutalibov, tenu pour responsable des revers azéris au Karabakh, les milices de cet Etat qui n'a pas d'armée étant alors régulièrement battues par leurs homologues arméniennes mieux équipées. http://www.teleologie.org/OT/textes/txteve3_IId.html

On February 26, 1992 the Armenian military units, supported by the Russian 366th tank regiment, seized a small town of Khojaly, in Nagorno Karabagh region of Azerbaijan, and brutally massacred more than 800 peaceful civilians including 83 infants, 103 women, and 70 elderly. 1,275 people have been taken hostage. http://www.tetedeturc.com/home/article.php3?id_article=3198

Au nombre des crimes les plus monstrueux qu'ait commis l'occupant arménien au cours du conflit que l'Arménie nous impose figure l'anéantissement sauvage de la population azerbaïdjanaise de la ville de Khodjaly. Durant la seule nuit du 25 au 26 février 1992, 613 habitants de la ville, dont 106 femmes et 83 enfants, tous parfaitement pacifiques, ont été tués, tandis que 487 personnes étaient blessées à divers degrés (dont 76 mineurs) et que 1 275 étaient prises en otage. Bien que la plupart de ces personnes aient pu regagner leur pays, le sort de 150 d'entre elles n'est toujours pas connu. Dix ans déjà ont passé depuis cette terrible tragédie qui, par son ampleur et son caractère, répond entièrement à la définition du génocide qui figure dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, que l'Assemblée générale des Nations Unies a approuvée le 9 décembre 1948.

Les événements survenus dans la ville de Khodjaly ont été attestés et documentés par des sources internationales indépendantes, qui ont établi le fait de génocide commis par l'Arménie contre la population azerbaïdjanaise de la ville. Les témoignages de sources indépendantes ont été diffusés par la délégation azerbaïdjanaise à la présente session de la Commission, au titre du point 9 de l'ordre du jour, sous la cote E/CN.4/2002/151, du 22 mars 2002. J'avais espéré que les membres de la délégation arménienne ne nieraient pas ce fait, que corroborent les témoignages documentaires de sources internationales indépendantes. Toutefois, l'Arménie continue à rejeter toute responsabilité pour le génocide commis contre les habitants de la ville de Khodjaly, en s'efforçant de dénaturer les faits et de les interpréter à sa manière.

À titre d'attestation des faits, on peut citer un extrait de la lettre datée du 24 mars 1997, adressée au Ministre arménien des affaires étrangères, M. Alexandre Arzoumanian, par la Directrice exécutive de Human Rights Watch/Helsinki, Mme Holly Carter:

En ma qualité de Directrice exécutive de Human Rights Watch/Helsinki (anciennement Helsinki Watch), je tiens à répondre à la déclaration faite par le Ministère des affaires étrangères le 3 mars dernier au sujet du massacre de centaines d'Azéris de la ville de Khodjaly, dans le Haut-Karabakh. Dans cette déclaration, le Ministère affirme que le Front populaire d'Azerbaïdjan porte la responsabilité de la mort de ces civils. Le Ministère fonde son argumentation sur une interview donnée par l'ancien Président de l'Azerbaïdjan, M. Ayaz Moutalibov, et, d'une façon invraisemblable, sur un rapport de notre organisation daté de 1992. Dans ce rapport «Le sang versé au Caucase: escalade du conflit armé dans le Haut-Karabakh», il est affirmé, documents à l'appui, que des violations du droit humanitaire ont été commises pendant le conflit tant par les forces armées azerbaïdjanaises que par les forces arméniennes. Ni les faits exposés ni l'aperçu que nous en donnons, non plus que les entretiens que nous avons eus individuellement avec des réfugiés azéris venus de Khodjaly et d'autres villages du Haut-Karabakh, et qui sont reproduits dans le rapport, ne sauraient donner à penser que les forces armées azerbaïdjanaises ont empêché intentionnellement l'évacuation de la population civile ou tiré sur des compatriotes. Nous constatons avec stupéfaction que le Ministère a établi, de propos délibéré ou non, un lien entre notre rapport et des idées que nous rejetons et qui ne sont pas reflétées dans notre rapport.

En outre, nous imputons aux forces arméniennes toute la responsabilité de la mort de ces civils. Il ne fait aucun doute que ni notre rapport, ni la chronique n'attestent de quelque manière que ce soit que les forces azerbaïdjanaises aient empêché leurs compatriotes de fuir ou aient tiré sur eux.

Nous sommes heureux que des gouvernements et des organisations intergouvernementales se réfèrent à nos rapports et nous avons le sincère espoir que la teneur de notre rapport de 1992 ne sera plus dénaturée. http://www.unhchr.ch/Huridocda/Huridoca.nsf/0/e073dbe8d992497dc1256bae00466d45?Opendocument

Visiblement, les dates et lesconditions ne sont pas établies, sauf à considérer le document des Nations Unies comme factuellement correct. --JeanClem 3 avr 2005 à 01:14 (CEST)

Sommaire

[modifier] Appel aux historiens

Il reste aussi à le mettre en perspective avec le crime contre l'humanité commis par les Azéris à Soumgaït (et à Bakou ?) et dans sa région en 1988 (cf. La tragédie de Soumgaït. Un pogrom d'Arméniens en Union soviétique, Témoignages recueillis par S. Chaiimouradian, Présentation de Bernard Kouchner, Editions du Seuil, Paris, 1991).

Il semble donc qu'une véritable histoire de cette région, et des tragédies qui s'y sont déroulées, est à écrire. --JeanClem 1 jun 2005 à 11:55 (CEST)

[modifier] Commentaire d'une ip

On vous invite ici d'aller voir un site qui est reconnu comme un site raciste (vérifier vous même [1]).

L'objectif des gens qui vous y invite est de vous faire visiter leur site coûte que coûte pour promouvoir une hystèrie anti-arménienne. Je refuse de visiter ce genre de site.

Durant la seule nuit du 25 au 26 février 1992, 613 habitants de la ville de Khodjalu, dont 106 femmes et 83 enfants (paraît-il), tous "parfaitement" pacifiques, ont été tués, tandis que 487 personnes étaient blessées à divers degrés (dont 76 mineurs) et que 1 275 étaient prises en otage. Bien que la plupart de ces personnes aient pu regagner leur pays, le sort de 150 d'entre elles n'est toujours pas connu. Dix ans déjà ont passé depuis cette terrible tragédie qui, par son ampleur et son caractère, répond entièrement à la définition du génocide qui figure dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, que l'Assemblée générale des Nations Unies a approuvée le 9 décembre 1948.

[modifier] "génocide de Khojaly"

Il va sans dire que si l'on confronte la réalité de cette bataille aux critères définissant un génocide, nous parvenons sans encombre à la conclusion que cet évènement est certes dramatique mais en aucun cas génocidaire. Les forces armées arméniennes ont manifestement, comme on le dit dans le jargon militaire, assiégé une ville avant de la raser. Cet acte, comme toute tuerie militaire (autrement dit comme toute guerre) doit être qualifié de crime contre l'Humanité; mais, n'étant pas le résultat d'un plan visant à exterminer méthodiquement et de manière systématique les membres d'un peuple en particulier, il ne peut être qualifié de génocide. L'utilisation de ce terme ne peut être qu'abusive et s'incrit d'ailleurs pleinement dans la mouvance contemporaine de surenchère dans le drame; le processus de génocide étant considéré (à tort) comme la forme la plus grave de crime contre l'Humanité. Les liens de l'Azerbaïdjan avec la Turquie, et les rapports de cette dernière avec son passé génocidaire ne sont, par ailleurs, certainement pas étranger à cette "controverse". Quoiqu'il en soit, si à l'avenir ce crime se voyait être qualifié de génocide, nous serons forcés de reconnaitre que les nazis n'ont pas commis deux mais plus d'une centaine de génocides (Ouradour-sur-Glane, les villages soviétiques...) et que la Turquie n'est pas au bout de ses peines avec son passé ( Massacre de Chio, répressions d'insurrections bulgares, kurdes, les guerres ottomanes tant qu'on y est, et j'en passe....).Jérémy

[modifier] pogrom à Soumgaït

J'ai vu souvent des déclarations sur le pogrom des arméniens à Soumgaït, mais je doit préciser que ces actes ont eu lieu juste après le massacre des civils azerbaïdjanais en Arménie, au moment de leur déportation en 1988. A part cela, un procès a eu lieu sur ce crime en Azerbaïdjan et il a été révélé au cours de ce procès que le KGB avait initié ce pogrom en provoquant un affrontement entre les azerbaïdjanais et les arméniens à Soumgait.