Discuter:Maquis des Glières

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  • En ce qui concerne la décision de faire du plateau des Glières une base d'opérations sur les arrières des Allemands, le chef régional de la Résistance Alban Vistel écrit dans La nuit sans ombre, p. 362 :

L'idée première fut de faire du plateau des Glières le centre des parachutages. [...] Mais, à partir de janvier [1944], l'idée évolue. Comme au Vercors, l'on suppute en haut lieu la possibilité d'y rassembler des effectifs importants, solidement armés et encadrés, protégés par les défenses naturelles. [...] Ainsi seront créés de solides îlots qui accrocheront une partie des forces ennemies et feront peser une lourde menace sur ses arrières et ses mouvements. Cette thèse retient [certes] l'attention de la plupart des cadres d'active qui retrouvent là un schéma familier : comment ne point songer à ressusciter une unité aussi prestigieuse que le 27e B.C.A. ?

[Cependant,] dans son témoignage, Jean-Paul (Guidollet), qui deviendra le chef départemental des M.U.R., rapporte que la décision fut prise lors d'une réunion tenue à Annecy début février [1944] avec Cantinier, Anjot, Clair ; les deux thèses s'y affrontent : Cantinier soutient avec acharnement la thèse du regroupement.

En ce qui concerne l'attaque allemande du dimanche 26 mars 1944 qui ouvre une brèche dans le dispositif de défense du plateau à Monthiévret, le chef régional de la police de sécurité (Sipo-SD de Lyon), le lieutenant-colonel SS (SS-Obersturmbannführer) Knab, qui supervise l'opération Hoch-Savoyen contre les Glières, adresse le télégramme suivant à ses supérieurs le 27 mars 1944 : [...] l'opération a démarré aujourd'hui prématurément. [...] Le colonel Schwehr a été amené à prendre cette décision lorsqu'il a été en possession de renseignements sûrs disant que les terroristes avaient reçu l'ordre de quitter le plateau isolément. [...] Il ressort des dépositions des terroristes faits prisonniers qu'en raison du feu d'artillerie du 26 mars et de l'attaque d'une section d'assaut allemande le même jour, [les chefs de] ceux-ci étaient d'avis que l'attaque générale était déclenchée et avaient donné l'ordre de décrocher dans la nuit du 26 au 27 [...].Alain Cerri (d · c · b)

  • Ajout du 22 octobre 2007 : Il est à noter qu'initialement les cadres locaux avaient fortement déconseillé aux résistants, de s'y établir pour un long séjour à cause des difficultés que rencontreraient les hommes pour redescendre dans la vallée, surtout en hiver. Quels cadres locaux ? A quels résistants ? Il faut préciser cette remarque trop vague !Alain Cerri (d · c · b)
  • Ajout du 18 décembre 2007 : Je pense qu'il est préférable de maintenir un chapeau assez bref et de verser les ajouts au corps de l'historique. Alain Cerri (d · c · b)
  • Ajout du 15 janvier 2008 : Hors des aspects historiques, je pense que l'article pour être AdQ manque d'illustrations, schémas et cartes, d'une subdivision en sous-partie et d'une plus grande mise en relation avec le contexte de la Résistance en France et de l'influence des Glières dans la mémoire collective (d'ailleurs, quid du monument?). Pierre73 (d) 15 janvier 2008 à 16:15 (CET)
  • Ajout du 5 mai 2008 : Je me suis permis de préciser, avec référence à des sources primaires à l'appui, que la dénomination Korporal (Caporal) désignait l'opération allemande contre les maquis de l'Ain en février 1944 et nullement celle contre les Glières le mois suivant, car cela démontre que le prétendu fac-similé de l'ordre d'attaque (des Glières) intitulé Caporal et daté du 23 mars 1944, produit par certains historiens locaux, est un faux.