Malory School

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Malory School (Malory Towers en anglais) est une série de romans pour la jeunesse d'Enid Blyton, dont l'action se situe dans une pension anglaise pour jeunes filles. Moins connue que Le Club des Cinq, la série fut rédigée de 1946 à 1951. Le premier volume en langue française a été publié en 1971 dans la Bibliothèque rose.

L'héroïne principale de cette série est Dolly Rivers, en anglais Darrell Rivers, selon certains une projection de Blyton elle-même : « Pour autant, jamais Enid Blyton n'a poussé aussi loin l'analyse des caractères humains. Et pour cause : l'héroïne de la série, Dolly Rivers (Darrell Rivers en anglais), est une projection d'Enid Blyton soi-même, dont le second mari s'appelait Darrell Waters. »^[1] La série compte six titres, chacun suivant les préoccupations des jeunes filles de l'école entre jalousies, amitiés et vie au pensionnat.

[modifier] Traduction et éditions françaises

Comme en est l'habitude dans les traductions de littérature enfantine de l'époque, les prénoms des personnages sont presque tous changés, et le fond légèrement adapté, mais il n'en reste pas moins que la série des Malory est considérée comme l'une des œuvres les plus accomplies de Blyton. Presque inconnue en France, elle fut retirée des rayons de certaines librairies au cours des années 50. Illustrée dans la version originale par Patrice Harispe, elle le sera pour les cinq premiers volumes en France par Josette Robion, qui illustrera d'autres ouvrages de Blyton, notamment la série Mystère, et par Peter Liesenborghs pour la réédition de 1993.

Les filles de Malory School, 1971
Sauvetage à Malory School, 1971
Un cheval à Malory School, 1972
Du théâtre à Malory School, 1974
Réveillon à Malory School, 1974 (Folle soirée à Malory School, 1993)
Adieu à Malory School, 1975

[modifier] Controverse

Une controverse naquit en Amérique autour des rapports entre les jeunes filles de Malory. A la suite de cette controverse, certaines écoles préférèrent retirer de leur étagères les Malory, les jugeant trop inclinés vers l'homo-érotisme.^{[réf. nécessaire]}