Discuter:Mai 68

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La référence à Philippe Meyer est totalement ridicule. Alphonse Wagner 14 sep 2004 à 01:37 (CEST)

L'article accorde une place bien trop faibles aux grèves ouvrières de mai et juin. A enrichir.

Il n est pas préciser que le mouvement provient de la ville de Nantes --Vev 24 mai 2005 à 20:03 (CEST)

Comment cela ? Ne serait-ce pas plutôt de Saint-Nazaire à cause du frère de Daniel Cohn-Bendit ? Mais à ma connaissance le mouvement vient de la faculté de Nanterre et du mouvement du 22 mars dont faisait partie Cohn-Bendit. Il ne faut pas confondre Nantes et Nanterre ! --Mutima 24 mai 2005 à 21:07 (CEST)

Salut, Interwiki de:Mai-Unruhen

Sommaire

[modifier] Bandeau de neutralite

On ne peut pas faire comme si on etait d'accord avec toutes les idees de 68 et puis se dire neutre en meme temps.

[modifier] Problème de mise en page

Voilà, j'ai relu la partie de l'article sur le déroulement de Mai 68 et j'ai un problème avec la mise en page, au niveau des paragraphes. Si quelqu'un a une solution, peut-il apporter les modifs nécessaires ? D'avance merci,

[modifier] La section « Chronologie »

[modifier] Informations très fantaisistes

  • Claude Frèche, vendeur de logiciel IBM, arrête sa 404. Le métier de vendeur de logiciel n'existe pas à IBM, pas plus qu'il n'existait à l'époque. A noter d'ailleurs qu'en 1968, et pour quelques années encore, le logiciel était justement, chez IBM, gratuit, parce que considéré comme un simple moyen de vendre du matériel. Cette situation ne changera qu'en 1970, à la suite d'un arrangement dans son procès antitrust.
  • Durant les affrontements du Quartier latin, un manifestant est tué d'un coup de couteau. J'avais pour ma part retenu - information d'ailleurs reprise par les médias de l'époque - que le seul mort de Mai 1968 avait été un commissaire de police écrasé à Lyon par un camion fou. Peut-on savoir d'où vient l'information (?) selon laquel il y aurait eu cet autre mort ?

Morus 18 mars 2006 à 02:50 (CET)

[modifier] 5 morts

Il y eu 5 morts officiels en Mai 68 en France. Et un seul flic. Mais comme l'ont bien dit les situationnistes il est possible que certaines morts aient été caché. La bataille de la rue Gay-Lussac n'a pas compté de mort officiellement, alors que les combats étaient très rudes et il y eu beaucoup de blessés graves a quoi personne n'a porté secours. La meilleure façon pour cacher ces morts est la méthode qui consiste à les présenter comme des accidents de la route en dehors de Paris.

N'oublions pas que des centaines d'Algériens ont été tué en 1961 et avant, et pourtantil n'y a jamais eu de rapport de police là-dessus, c'était caché par le pouvoir.

Donc cela est très cohérent.

Je passais pour laisser trace de ce que je vois dans une source sérieuse, à savoir Si la gauche savait, entretiens de Michel Rocard avec Georges-Marc Benamou, Robert Laffont 2005, p. 138, (ISBN 2221104358) (Note explicitement signée par Michel Rocard lui-même) « Six morts sont comptabilisés du 24 mai au 11 juin 1968 : un commissaire de police est tué sur le pont La Fayette, à Lyon, par un camion lancé par les manifestants, un lycéen se noie près de Flins lors d'une charge de CRS, un gérant d'immeuble reçoit un éclat de grenade en plein coeur, rue des Écoles, à Paris, deux ouvriers sont tués par des balles perdues tirées par les forces de l'ordre dans le Calvados et chez Peugeot à Sochaux-Montbéliard où un troisième, déséquilibré par une grenade offensive, tombe d'un parapet et se fracture le crâne. Selon les informations disponibles, les balles en question étaient en caoutchouc. » Le nom du noyé de Flins, Gilles Tautin, est fourni par tout plein de sources (entre autres l'Histoire du SAC de François Audigier, Stock 2003, p. 173 (ISBN 2234056292)). Les ouvriers de Sochaux s'appelaient Henri Blanchet et Pierre Beylot (voir parmi pas mal de sources cette page web).
Je ne sais trop où mettre ça dans l'article proprement dit où le plan ne le permet pas facilement, donc je le stocke en page de discussions en espérant que ça serve un jour de remise en ordre sérieuse de l'article. Touriste 11 février 2007 à 19:31 (CET)
Les 6 morts signalés plus haut sont connus et identifiés. Il faut y ajouter un manifestant écrasé par un car de police le 13 mai (?) à Denfert Rochereau. Une centaine de personnes ont étés portées disparues, et une commission d'enquête a tenté de les retrouver, sans succès. Un livre noir a été publié par cette commission. Bien que la circulation automobile était presque nulle, le nombre de mots sur les routes est resté le même en mai et en juin. Un source personnelle, d'origine militaire, faisait état de 20 à 30 morts, en mai, pour Paris. Je suis pratiquement sûr qu'un policier a été tué à Bordeaux. Pendant tous les événements, d'innombrables témoignages et rumeurs ont concernés des morts, des tortures et des viols. Une pancarte, photographiée dans une manifestations posait la question : "Où sont nos morts ?". A ma connaissance, aucun travail historique sérieux n'a été fait sur cette question. --Seymour 21 juin 2007 à 16:57 (CEST)

Plus précisément, parmi les morts, il y a eu Gilles TAUTIN. Puis, le 11 juin 1968 Henri BLANCHET & Pierre BEYLOT sont tués et il y a 150 blessés graves. Comment récupérer les noms des autres morts pour être plus complet (et aussi ne pas oublier) ?

(liens provisoire - il sera sans doute fermé en juin ! - sur le Wiki de Arte : [Wiki de Arte])

Gilles Tautin, de l'UJC(ml) effectivement ; mais déjà faudrait que l'article parle des manifestations de juin, étrangement passées sous silence. C'est le Mai 68 dont personne ne parle, et pourtant, qui se souvient de l'« esprit de Flins et de Sochaux » ? Necrid Master (d) 26 avril 2008 à 00:17 (CEST)

[modifier] Un Roman indigne de Wikipedia ?

  • Après enquête, il semble que toute la section "chronologie" a été insérée par l'IP « 82.240.235.100 », entre le 2 et le 10 Janvier 2006, apparemment un fan de Marcel Gauchet (il a rédigé l'essentiel de sa notice). Aucune source n'est donnée par ce contributeur anonyme. Comme l'article de wiki est repris un peu partout (cf. les pages web qui le reprennent), il faudrait peut-être regarder ce récit très (trop ?) détaillé de près !! Je vais poser un bandeau de demande de source sur cette section. Winckelmann (d) 25 avril 2008 à 12:42 (CEST)
  • Comme premier point de repère, ou plutôt comme critère de ce que doit être un résumé historique (et non pas la geste héroïque que l'on nous sert ici), je transcris l'intégralité du récit de Schnapp et Vidal-Naquet du moment crucial des évènements du 3 mai 1968, quand la spirale de la violence s'enclenche irrémédiablement :
    • « A 16h15, sans la moindre sommation officielle ou officieuse, les forces de police guidées par M. Bartoli pénètrent dans la cour de la Sorbonne par la rue des Ecoles. Les étudiants, qui décident de ne pas opposer de résistance, sont rapidement cernés par les forces de police. Promesse est faite de pouvoir évacuer librement la Sorbonne, en fait le ramassage des étudiants bloqués commence tout de suite. L'opération se poursuivra jusque vers 19 heures; la place manquant dans les cars de police, on laissera sortir les filles librement. La manifestation qui éclate spontanément à partir de la place de la Sorbonne aux cris de « Libérez nos camarades » est très durement réprimée dès le début (17h30). Les premiers pavés volent. Cette spontanéité est d'autant plus remarquable que la grande majorité des responsables étudiants sont prisonniers à l'intérieure de la Sorbonne, à l'exception d'une partie des militants de la « Fédération des étudiants révolutionnaires » qui feront, dès le départ de la manifestation, des appels réitérés à la dispersion. » (Alain Schnapp et Pierre Vidal-Naquet : Journal de la commune étudiante. Textes et documents. Novembre 1967 - juin 1968, réédition révisée et augmentée, Le Seuil, 1988, p. 182)
    • Notons qu'il n'est question nulle part (ni dans cette diachronie ni dans les documents qu'elle accompagne) du fameux lanceur du premier pavé, ni du brigadier terrassé, ni des 52 (!) étudiants courant à l'ENS inviter les pro-chinois à la bagarre, etc. Si Wikipedia persiste à ne pouvoir présenter qu'un récit fantastique, fourmillant de détails incroyables (Honnêtement qui, dans ces événements extrêmement rapides et massifs, peut prétendre avoir vu le premier pavé jeté ?), il faudra bien renommer notre encyclopédie « la nouvelle légende dorée ». Winckelmann (d) 25 avril 2008 à 21:27 (CEST)
  • Après la forme, le fond : la « Chronologie » n'est pas neutre. En parlant des « meneurs » qui sont libérés à minuit entre le 3 et le 4 mai, elle adopte le point de vu partial du préfet de police. Comme l'auteur de notre « Chronologie » est bien obligé de le reconnaître lui-même, ces étudiants étaient écroués par les forces de l'ordre pendant tout le temps du déclenchement puis de la maîtrise de la révolte. De quelle révolte sont-ils donc les « meneurs » ? Un tract syndical distribué le 4 mai 1968 dénonçait déjà ce genre de récit tendancieux :
    • « Après la fermeture de Nanterre, de la Sorbonne, la répression anti-étudiante hier au quartier <latin>, la presse, de L'Humanité à L'Aurore, en passant par Le Figaro, Paris-jour et autres journaux, se déchaîne contre les étudiants. Elle travestit les faits d'hier, présente de préfet Roche <C'est le recteur de la Sorbonne !> comme un héros, parle des meneurs, ment sur les objectifs du mouvement étudiant. » (cité par Schnapp et Vidal-Naquet, op. cit., p. 184)
    • Ceci s'accorde parfaitement avec le fait que les témoignages invoqués sont surtout ceux de « commissaires ». Bref, un bandeau de non respect de la neutralité s'impose. Winckelmann (d) 25 avril 2008 à 22:36 (CEST)
  • Une source identifiée : L'histoire du "premier pavé" est issue d'un "reportage photographique" publié par France-Soir Magazine en 1968, dans le numéro spécial « Les journées de mai » (Cf. Laurent Joffrin : Mai 68, 1988, rééd. 2008, note 1, qui reprend les affirmations du journal sans la moindre distance critique ; Le reportage en question est pourtant qualifié par Schnapp et Vidal-Naquet d'un simple : « recherche du sensationnel », op. cit., p. 853). Au vu de la campagne médiatique dont a été l'objet cette journée du 3 mai (Cf. Schnapp et Vidal-Naquet, op. cit.), il semble impossible de reprendre cette "information" invraisemblable (un photographe aurait comme par hasard été présent au premier jet et, mieux encore, aurait senti venir le coup puisqu'il a commencé à prendre sa série de clichés avant l'impact du pavé !). Comme ce reportage est finalement le point de départ auquel s'ancre toute la démonstration de Joffrin (la théorie de l'étincelle spontanée, comme si le dispositif policier n'avait aucune responsabilité dans l'éclatement de la violence), c'est la neutralité de notre « chronologie » qui est une fois de plus mise en cause. Winckelmann (d) 26 avril 2008 à 11:59 (CEST)

[modifier] Y A-T-IL UN LIEN?

Avant de répondre, il faut d'abord acepter les faits historiques, racontés par les historiens, et éviter de les censurer.

De fait, 10,5 millions de personnes ont fait grève en mai-juin 1968, ce n'est contesté par aucun historien (ni par les registres de l'URSAFF). C'est le plus grand conflit social de l'histoire française. Mais quelqu'un a jugé bon de trapper cette information de Wikipedia. Je vais tenter de retrouver son adresse IP.

Il est difficile de ne pas faire un rapprochement entre ce qui est en train de se passer en France (mars 2006) et les événements de mai 1968. Il serait intéressant de savoir si les manifestants savent ce qu'ils sont en train de reproduire, ou bien s'ils en ont simplement une vague idée. J'ai questionné un étudiant en histoire, manifestant contre le CPE : "qu'est ce qui s'est passé, en fait, en mai 68?" Après une minute de réflexion, le jeune homme m'a avoué qu'il ignorait les causes de ce "tsunami social".

Mai 68 est d'abord une réaction contre l'ordre moral conservateur, alors qu'en ce moment, c'est une réaction contre une réforme libérale du droit du travail. Le seul rapport évident, c'est qu'il y a des jeunes* dans la rue, mais les contextes sont complètement différents. Felipeh | hable aquí 27 mars 2006 à 16:28 (CEST)
Certes le contexte est différent mais ce serait aller un peu vite en besogne de resumer 1968 à "une réaction contre l'ordre moral conservateur" et passer sous silence la révolte poétique contre un ordre marchand qui tendait déjà à cette époque à recouvrir tout le champ social dont on voit maintenant précisément les ravages : il a fallu accepter la servitude en échange de la survie globale promise par cette société ("l'intégration", "le travail pour tous"). Voilà à présent que celle-ci retire même cette promesse de survie (en premier lieu aux plus jeunes)et qu'elle ne propose rien en échange de la soumission aveugle à son règne excepté la menace pour tous de la chute dans la précarité et la pauvreté. CQFD.
  • petite remarque : non, les "jeunes" sont dans la rue n'est pas juste. contrairement à l'image qui a été donnée de 68 ensuite (souvent réduit à Mai 68) les personnes qui étaient dans la rue ou dans les groupes de discussion étaient de tous ages. Les événements de 68 n'étaient donc pas générationnels.
Combien de gugusses ont fait les zouaves dans la rue en 68 juste pour sécher les cours et jouer aux rebelles? Ne donnons pas plus d'importance à cette révolution d'opérette qu'elle n'en a réellement... 19 août 2006 à 12:48 (CEST)
Pourquoi réagir à ce genre d'insulte qui coûte pas un rond, à part en terme d'honnêteté intellectuelle ? Mais je ne peux pas m'en empêcher. En parlant de « gugusses » qui jouaient aux rebelles, il faut noter que Maurice Blanchot a écrit sur l'occupation de la Sorbonne : « Quoi que disent les détracteurs de Mai, ce fut un beau moment, lorsque chacun pouvait parler à l'autre, anonyme, impersonnel, homme parmi les hommes, accueilli sans autre justification que d'être un autre homme ». Winckelmann (d) 25 avril 2008 à 23:49 (CEST)

Quel intérêt avait alors un de gaulle à faire appel à l'armée pour reprendre, si nécessaire par la force, (l'ORTF, quant à elle, l'était déjà dans les faits comme quoi le contrôle de l'information à l'ouest comme à l'est a toujours été un enjeu central de tous les pouvoirs), Paris, si la majorité des français ne se pliait pas à ses décisions annoncées dans son discours musclé du 30 mai 1968 si, comme vous le dîtes, 68 n'aurait été qu'une révolution d'opérette  ? ce qu'on rarement dit, c'est que la force subversive de 68 tenait en ce les barricades du 11 mai 1968 ont directement débouchés sur la paralysie économique du pays et sur la liquéfaction de l'Etat. Seuls les staliniens pendant ces quelques semaines tenaient encore la rue et ont empêchés la déroute complète du pouvoir comme à Prague quelques mois plus tard.

[modifier] Ramassis de mensonges

Cet article est totalement mensonger. Il y'a trop d'erreurs pour que je puisse les corriger.

Encore une fois Wikipédia ne se préoccupe pas de la vérité, comme notamment sur l'article "internationale situationniste", mais surtout sur un nombre majoritaire d'aticles.
Dommage alors. Aucun intér~et à l'écrire :) Draky 4 juillet 2006 à 14:19 (CEST)
Il ne faut pas confondre les faits et idées qu'on a débattu à l'époque et "la vérité". Ici on décrit ce que fûrent les mouvements de Mai 68 et les idées qui les ont animés. Croyez moi je ne partage pas toutes ces idées, même si parmi ces idées j'en ai adopté certaines. Mai 68 fût une auberge espagnole... Mais je ne pense pas que cet article soit mensongé. J'ai bien connu en parisien ces événements. J'avais 18 ans.--Mutima 14 juillet 2006 à 08:00 (CEST)

Ce n'est pas parcqu'on a participé à un mouvement qu'on la forcément compris; Nuance.

Qui peut alors se prétendre légitime à comprendre ce mouvement, si ce n' est les acteurs eux meme?

Pas définition, les acteurs sont des témoins directs de la scène, ce sont des gens précieux et inévitables. Ceci a été analysé par de nombreux courants de recherches historiques. Cependant, en science humaine, nous n'étudions pas des machines enregistrant les faits comme des logiciels froids et impartiaux. Il faut un regard lointain et donc neutre, non pétri d'idéologie et de la chaleur de l'instant, pour analyser des faits à confronter. On atteint donc ici les limites de wikipedia: un soixantuitard obsessionnel va bloquer des faits qui ne lui sont pas favorables tandis qu'un anti-soixantuitard va accuser Mai 68 de tous les maux... la réalité se situant entre les deux. A mon sens, une seule solution: opter pour des parties de plan séparant des opinions selon les idéologies de l'époque, qui étaient parfois fort embrouillées.

[modifier] Internationalisation de l'article

Je trouve ce bandeau très justifé. J'ai beaucoup contribué à cet article, mais il est vrai que je connais mal les éévénements de mai 1968 dans les autres pays. Cela devrait être développé. Certes on précise certaines choses qui montrent qu'il y a eu une vague internationale en mai 1968. Je pense qu'il faudrait créer un autre article "Mais 68 dans le monde" et rebaptiser celui-ci : "Mai 68 en France". On pourrait d'ailleurs créer aussi des articles MAI 68 pour d'autres pays comme les Etats-Unis, l'Allemagne etc.--Mutima 14 juillet 2006 à 07:54 (CEST)

Ce n'est pas parcqu'on a participé à un mouvement qu'on la forcément compris; Nuance.

Il faudrait créé un article Mouvement de 1967-68 car dans tous les pays ça ne se passe pas en mai et parfois ça commence en 67. Je peux pas apporter plus que ça ma pierre à l'édifice, c'est tout ce dont je me souviens dont je suis sur :p Joub 23 août 2006 à 01:12 (CEST)

[modifier] Manque d'accord

Ici, il constate que le Smig(SMIC) a augmenté par 35%, mais d'autre parts: http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Grenelle, il dit 25%. Quel article a tort? Je suis anglophone, donc je m'excuse - je parle comme une vache espagnole.

[modifier] SMIG

Le salaire minimum de l'époque était le SMIG. J'ai fait la correction. L'augmentation de 35 % parait forte, mais j'ai de mémoire les chiffres d'une augmentation de 380 F à 520 F, ce qui correspond à 37 %. Notez qu'il y avait plusieurs salaires minimum : pour la région parisienne, pour la province, pour les DOM-TOM et pour les agriculteurs (SMAC ?). Je cherche des références pour ces chiffres. --Seymour 21 juin 2007 à 16:40 (CEST)

[modifier] La propagande en action : un million de manifestants gaullistes à la Concorde

Le chiffre cité, 300 000, est probablement le bon. Comme les journaux de l'époque l'on fait remarquer, il est absolument impossible de mettre 1 millions de manifestants sur les Champs Elysées : 70 mêtres de larges, 1910 mêtres de long, ça correspond à 7,5 manifestants par m2, trottoirs compris. Le Parisien Libéré, ultra gaulliste à l'époque, avait dans un premier temps titré 300 000. Mais comme le chiffre de 1 millions a commencé à être cité, ce journal a corrigé en urgence, et a titré "1 300 000 gaullistes à la Concorde". --Seymour 21 juin 2007 à 17:14 (CEST)

[modifier] Titre

Je renomme en Mai 68, car :

  1. L’expression me semble très largement utilisée en français, plutôt que « Mai 1968 » ; elle est d’ailleurs très liée.
  2. Il n’y a pas d’homonymie exacte, cf. WP:CdN 16.
  3. Il semble que l’expression désigne ce qui s’est passé en France, les autres événements de l’année ayant d’autres noms ou surnoms. Les anglophones titrent par exemple en:May 1968 pour leur article sur les événements français.

keriluamox reloaded (d · c) 26 novembre 2007 à 14:22 (CET)

[modifier] Ironie ou bienvenue dans le tout noir tout blanc

Ma première impression: OUAAAAH! Je ne pensais pas que cet évènement constituait en fait un miracle pour la société française (mondiale) qui fut cette année lavée de toute impureté archaïque.

Ma deuxième impression: Un bandeau de neutralité serait peut-être pertinent en attendant un "Conséquences de Mai 68 " légèrement plus étoffé, un soupçon plus impartial et une pincée plus partagé.

Ma troisième impression: Wikipédia m'a déjà fait connaître plus de pluralité dans d'autres articles sujets à discussion===> Un peu déçu donc...

SVP: Au moins le bandeau de neutralité...

--132.207.127.19 (d) 25 février 2008 à 18:13 (CET)

[modifier] Hippies ?

Je trouve dommage de supprimer la référence au mouvement hippie : même si elle est vague, et même si je ne vois pas de source évidente à proposer, son influence est indéniable...
Sinon, ça veut dire quoi « Mai 68 est la coincidence d'un important mouvement étudiant (…) » ? La coïncidence (avec un ï) entre quoi et quoi ?... Cordialement, 120 (d) 28 février 2008 à 12:39 (CET)

Une petite remarque. Étiez-vous présent à Paris en mai 68 ? Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave : regardez les centaines de photos qui circulent sur l'occupation de la Sorbonne... Y voyez-vous UN SEUL hippie ?
Le lien que l'on fait entre Mai 68 et la culture musicale, vestimentaire et pseudo-spirituelle des années soixante est une mystification commerciale. Ah je sais bien, aujourd'hui, même Serge July confond la Commune étudiante et Woodstock. Mais il ne faut justement pas le suivre dans ce confusionisme. Winckelmann (d) 25 avril 2008 à 13:34 (CEST)
Je confirme. Mieux encore que les photos, le film "Grands soirs et petits matins" de William Klein en apporte la preuve. De manière plus générale, aucun discours, slogan, revendication ou leader de mai 68 ne s'apparente au mouvement Hippie (si on exepte l'annecdote de la revendicatin de droit de visite des garçon dans le dortoir des filles à la Sorbonne, qui fait figure de cas isolé).
En ce qui concerne la coincidence entre mouvement ouvrier et mouvement étudiant, elle concerne l'alliance sur le plan des mouvements sociaux entre la conception syndicaliste révolutionnaire ouvrière (fondée sur la création d'un contre-pouvoir face à l'état bourgeois) et une conception plus autogestionnaire du mouvement étudiant (fondée sur la réappropriation directe des moyens de production par les usagers). A mon sens d'ailleurs, "l'échec" de mai 68 est certainement du au fait que "l'alliance" n'était pas si solide que ça ...
A mon avis à ce sujet, le paragraphe sur la liberation sexuelle induit en erreur et mérite d'etre corrigé, je m'en occupe tout de suite ^^
--Alhrath (d) 12 mai 2008 à 15:09 (CEST)

Cher tous, non je n'étais pas à Paris en mai 68 et je ne peux pas prétendre au titre d'ancien combattant. Mais je n'étais pas là non plus quand l'homme de Néandertal peuplait l'Europe et c'est pourtant mon sujet d'étude privilégié... Ceci étant dit, niez-vous les liens entre mouvement hippie et situationnisme d'une part, entre situationnisme et mouvement social et étudiant français de mai 1968 d'autre part ? Si oui deux fois, il faudra me convaincre avec des arguments autres que "moi j'y étais et j'ai tout vu". Si non deux fois, alors... Cordialement, 120 (d) 14 mai 2008 à 16:51 (CEST)

Regarde les photos, pas de hippies à Paris. C'est plus tard que cela se passe. -- Perky ♡ 14 mai 2008 à 19:03 (CEST)

Niez-vous les liens entre mouvement hippie et situationnisme d'une part, entre situationnisme et mouvement social et étudiant français de mai 1968 d'autre part ? 120 (d) 14 mai 2008 à 19:31 (CEST)

Entre les situationnistes et la Commune étudiante de mai 68, sans aller jusqu'à croire ce qu'écrit Debord en 72, personne ne peut nier un certain rapport (de causalité). Mais je ne vois aucun point commun entre l'inventeur du Kriegspiel et cette récupération (parfois « fashion ») de Kerouac et de Thoreau qu'a constitué le hipster américain du « summer of love ». Je ne vois d'ailleurs aucun lien entre guérilla urbaine, de sa forme la plus sublimée (disons une certaine tendance de la psychogéographie) à son expression la plus concrète (Brigades rouges), et flower power embaumée de relents krishniques. Je crois que ce n'est pas là la moindre des évidences.
Précision : en faisant allusion aux photos, je voulais justement montrer que "y avoir été" n'est nullement nécessaire à la connaissance (c'est parfois même un facteur de confusion). Winckelmann (d) 15 mai 2008 à 10:34 (CEST)

Bon il faut qu'on s'entende sur ce que veut dire hippie ... Si on prend l'article hippie, on distingue deux types de critères. D'une part une partie "politisée" : anti-consumérisme, anti-guerre (spécialement contre le viet-nam), anti-autoritarisme, écologisme, universalisme, etc ... Et d'autre part une partie "culturelle" : expériences psychotropes, musique, liberté sexuelle, désir de retours à la nature, flower-power, etc ... On peut remarquer grossièrement que la partie "politisée" se retrouve dans tous les mouvements libertaires, alors que la partie "culturelle" fonde la particularité du mouvement dit "hippie". On remarque également que si il y a un lien entre mai 68 en France et le mouvement hippie, c'est uniquement sur la base de cette partie politisée, du fait que l'un et l'autre des mouvements sont des mouvements libertaires, mais rien de ce qui fait la particularité des hippies au sein du mouvement libertaire (critères "culturels") ne se retrouve en mai 68. Du coup je veux bien qu'on fasse un lien entre mai 68 et les mouvements libertaires, mais je vois pas le rapport avec le mouvement hippie en particulier ...

Entre les hippies et le mouvement situationniste, oui il y a un lien, encore une fois pour moi dans ce qui fait fondamentalement la différence entre un mouvement libertaire et un autre, c'est à dire la volonté de reprendre le controle de sa propre vie. On peut par contre donner au moins un élément qui marque une différence profonde entre hippie et situationnistes : les hippies ont une volonté universaliste : il acceptent tout le monde dans leur mouvement, alors que les situationnistes sont fondamentalement "élitiste" dans le sens ou ils excluent systématiquement du mouvement ceux avec qui ils ont des divergeances (c'est pas forcément péjoratif puisqu'ils encouragent dès lors les exclus à fonder leur propre mouvement).

Entre les situationnistes et mai 68 par contre, le lien est pour moi beaucoup plus fort. A mon avis, si le mouvement de mai 68 doit se revendiquer d'une "théorie", c'est clairement de la théorie situationniste. J'irais meme jusqu'à compter l'internationnale situationniste dans les causes majeurs du développement de mai 68, notamment en raison de la brochure "de la misère en milieu étudiant" publiée fin 66 ... Sur ce sujet, voir l'excellent ouvrage de Pascal Dumontier "Les situationnistes et mai 68" (1990, Paris, édition Gérard Lebovici). --Alhrath (d) 17 mai 2008 à 10:25 (CEST)

Tout à fait d'accord, en particulier sur le rôle de Mustapha Khayati dans les prodromes de mai 68. Mais je reviens sur la question du « lien ». Dire qu'il y a un lien entre hippies et situationnistes ne revient pas à relever des analogies, mais à supposer des rapports (peut-être multiples) de filiation. Il faut donc se référer au mouvement historique des hippies et non pas seulement comparer une idée plus ou moins éternelle du hippie à quelque « -isme » que ce soit. J'aimerais, pour alimenter le débat, citer un observateur bien informé de l'évolution de la culture américaine dans les années 60. Nik Cohn écrit en 1969 : « Le mouvement underground gagne du terrain et des adeptes; à un moment donné, on les appela les hippies et le nom fit mouche. A Haight Ashbury en 1966, alors que cette appellation était encore nouvelle, ils fondèrent une communauté : ils renoncèrent à toute possession et partagèrent ce qu'ils avaient. Ils se voyaient comme les fondateurs d'une société nouvelle, capable de sauver le monde, et leur mot d'ordre était Amour. » (Awopbopaloobop..., édition Allia - 10/18, p. 290)
On peut dire sans ambages que les situationnistes n'ont aucun lien historique avec cette communauté aux accents explicitement religieux. Winckelmann (d) 17 mai 2008 à 18:13 (CEST)

[modifier] Suppression de 3 liens sur les slogans

Puisqu'il faut purger les liens externes, j'ai supprimé ces trois liens ci-dessous :

La section Quelques slogans et le Wikiquote sur les citations de mai, suffisent amplement. Lézard (d) 12 avril 2008 à 20:47 (CEST)

Serait-il approprié de mettre ce lien : http://www.myspace.com/revivalmai68 pour une série de concerts en souvenir ? Peut être pas... — Ecureuil espagnol 15 avril 2008 à 16:06 (CEST)

Moi non plus. -- Perky ♡ 15 avril 2008 à 20:18 (CEST)

[modifier] Accords de Grenelle : hausse du SMIC

Il se déroule en ce moment une partie de ping-pong pour déterminer si la hausse du SMIC a été de 25 % ou 35 % (ou autre). Quelqu'un serait-il capable d'ajouter en renvoi de note un extrait du document officiel qui atteste de l'augmentation avalisée par toutes les parties en présence ? Peut-on trouver ce document quelque part sur le net ? Dans le document radiophonique réalisé par Dominique Chagnollaud « Chroniques de Mai », Georges Séguy parle de 30 % d'augmentation. Merci de votre attention, -- Arcane17 d 17 avril 2008 à 12:08 (CEST)

Il faudrait citer certains accords par acquis de conscience.

[modifier] Réflexions personnelles

Bonjour, je serais d'avis de faire basculer entièrement la partie purement chronologique dans une notice spécialement conçue à cet effet. Cela éviterait de faire de cette notice un catalogue insipide de dates. Je pensais qu'on avait fini par comprendre que le travail de l'historien ne se résumait pas à une série de dates juxtaposées sans réflexion...

Par ailleurs, je remarque qu'ont été passés sous silence les événements de Flins, à savoir les grèves très dures de la mi-juin 1968. Il faudrait largement remédier à cela.

Qu'en dites-vous ? Cordialement, Necrid Master (d) 25 avril 2008 à 13:57 (CEST)

N'hésite pas. -- Perky ♡ 26 avril 2008 à 08:16 (CEST)
Dans ce cas, il faudrait faire suivre la discussion concernant cette section, afin que le futur (et courageux) correcteur de la dite Chronologie puisse profiter des données présentées par les grincheux que nous sommes. Winckelmann (d) 26 avril 2008 à 08:52 (CEST)

Je pense qu'une chronologie n'est pas forcément une absurdité dans le cadre d'un travail d'historien. D'autres s'y sont essayés: cela participe du devoir de mémoire et consacrer une partie de plan à cela est convenable si le reste du plan développe des thématiques.


[modifier] Le kremlin et le pcf

quarante ans après ces "évènements", est-ce qu'il serait enfin possible de savoir si le parti communiste français prenait ses consignes auprès du kremlin en ce qui concerne la politique à mener pendant ce mois de mai dans la mesure où, comme le dit bien un internaute plus haut, seuls les communistes tenaient encore le pays à ce moment précis et qu'ils ont tout fait pour sauver le régime gaulliste (la prise de pouvoir n'était pas dans leurs plans. Exemple le plus frappant : l'essence est revenu comme par miracle dans les pompes après le discours réconfortant de de gaulle à la fin du mois de mai) où est-ce que l'enjeu est resté strictement national ? est-ce que quelqu'un le sait ?