Magda Danysz

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Magda Danysz est une galeriste d'art contemporain parisienne.

Sommaire

1 Biographie
2 Objectifs de la Galerie
3 Lieu et Ambiance
4 Expositions
5 Voir aussi
- 5.1 Lien externe
- 5.2 Références

[modifier] Biographie

Magda Danysz est une galeriste d’une trentaine d’années. C’est une grande voyageuse, toujours à la recherche de nouveaux talents. Magda Danysz ne se limite pas dans ses choix d’artiste, très éclectique, elle apprécie autant l’art urbain que l’art numérique. Magda Danysz, en plus d’être une galeriste, fan d’Art contemporain, enseigne à science Po. Paris et est membre du conseil du Cube (espace culturel numérique a Issy les Moulineaux).

Magda Danysz décide à 17 ans, en 1991, de créer sa propre galerie. Au début, sa galerie était très expérimentale, elle était plus de l’ordre d’une association que d’une véritable galerie, mais déjà à ses débuts, l’objectif de Magda était de montrer des artistes inconnus et les faire connaître. Peu à peu, les projets et les expositions deviennent de plus en plus professionnels et la galerie Magda Danysz devient une « véritable » galerie.

[modifier] Objectifs de la Galerie

Cette galerie a plusieurs objectifs, un qui concerne les artistes et un autre qui concerne les spectateurs :

La galerie Magda Danysz promeut et soutient les jeunes artistes, Magda Danysz veut faire connaître les nouvelles techniques et les nouveaux talents.

L’autre objectif de la galerie Magda Danysz, est de favoriser l‘accès à l’art, démocratiser l’art contemporain. Magda Danysz souhaite que sa galerie soit un lieu de découverte qui s’adresse à tous. Autre spécialité : elle présente des vidéos d’artistes. Chaque mois elle organise des projections de vidéos d’artistes afin de « démocratiser » l’art vidéo.

C’est deux objectifs sont atteint grâce aux nombreuses expositions organisées, toujours hors du commun et singulières. Un peu comme le monde de l’art, la galerie Magda Danysz est en constante évolution.

Pour choisir les artistes exposés, Magda Danysz, voyage beaucoup, elle va aux salons, aux expositions, elle va dans tous les endroits où il est possible de trouver la perle rare. Elle écoute aussi beaucoup les critiques et les commissaires d’exposition pour trouver de nouveaux artistes. Il est aussi possible, pour être au programme de la galeries Danysz, d’envoyer ses projets directement à Magda, mais souvent, cela ne lui correspond pas.

[modifier] Lieu et Ambiance

Cette galerie à une ambiance de geekette kawai, très agréable et confortable, le spectateur regarde à son rythme les œuvres proposées, les murs ne sont pas surchargés, les œuvres ne sont pas trop esseulées. La petite pointe de technologie qui règne dans cette galerie rend les performances vidéographiques plus modernes et plus agréables pour l'oeil.

En 1999, la galerie Magda Danysz était installée en face de la bibliothèque Mitterrand, aujourd’hui elle se trouve rue Amelot dans le 11e.

[modifier] Expositions

UNDER MY SKIN - du 12 janvier au 9 février 2008

Cette exposition est uniquement consacrée à l'art vidéo et est dirigée par Carine Le Malet qui est invitée pour la deuxième fois par la galerie après le succès de l'exposition en 2007 Sous influences^[1]. Elle insiste sur le fait que la vidéo est un art à part entière et que c'est un art abordable. C'est une exposition d'images et de propos. La galerie Magda Danysz propose de familiariser les spectateurs avec la vidéo qui est un art pas toujours facile à aborder. Pour se faire, ce ne sont pas des télés installées aux quatre coins de la galerie, ni des projections, mais des écrans plats qui nous proposent ces vidéos. Ces écrans LCD sont accrochés et disposés comme des tableaux. Le cadre des télés joue aussi sur le côté mobile de la vidéo ( contrairement aux tableaux ) puisqu’il change de couleurs. Autre détail : les lecteurs DVD sont cachés. Enfin, les noms des auteurs de chaque vidéo est accompagné d’un petit descriptif de la vidéo qui nous aide à mieux comprendre ce que l’artiste a voulu représenter.

Liste des artistes et des oeuvres présentées :

BY THE KISS, de Yann Gonzales

Vidéo de 5 minutes. Ce film est en noir et blanc.

CHARLENE, ELLI, de Marianne Maric

LAMB, de Miklos Dudas

PRO RADII, de Stefan Ringelschwandtner

JE SUIS UNE BOMBE,d'Elodie Pong

C’est un panda (enfin une personne portant un costume) qui danse de la Pole-dance. Elle se trémousse en jouant avec la barre en métal. Le lieu est simple, les murs sont dégradés, il reste de la peinture orangée et le reste du mur est nu. Une petite lampe multicolore « anime » la pièce. Le panda enlève sa tête et l’on découvre que c’est une femme. Elle répète « je suis une bombe » tout en se rapprochant de l’écran puis change de phrase. Par ce faite, le regard de cette femme devient omniprésent et peut devenir génantpour celui qui la regarde. Le spectateur se trouve dans une situation embarrassante, il ne sait pas comment réagir, ni quoi penser face à cette énorme peluche qui danse sensuellement.

NO NO NO, d'Elodie Pong

On voit une jeune femme qui joue de la guitare. Elle porte un rouge à lèvre rouge vif. Alternance de gros plans et de plan large sur ses mains et le lit. Elle porte des porte-jarretelles bleus qui semblent de mauvaises qualités, une jupe verte, une chemise bleue turquoise transparente. La pièce est blanche et elle se trouve sur un lit. Cette femme est très extravagante et agiche sans prétention le regard du spectateur.

MOTION ACCIDENT SCULPTURE, de Corine Stuebi (ou Stübi)

Une voiture est en flamme, elle brûle et elle devient une sculpture.

HER DANCE, de Chloé Tallot

L’écran est divisé en 4 partie. Dans chacune d’elles se trouve une femme. La vidéo est en noir et blanc. La musique tourne en boucle et donne du rythme à la vidéo. Parfois les femmes parlent toutes en même temps ; le spectateur ne sait plus quoi écouter, ou quoi lire, la communication semble presque brouillée. Sentiments exprimés : colère, douceur, amour, désespoir, désir, peur…

FACE, de Hendrick Dussolier

Vidéo de 5 minutes. Installation stéréoscopique. L'écran est enfermé dans une sorte de caisson et le spectateur est invité à appuyer sur un bouton pour lancer la vidéo, de mettre un casque, et à regarder dans les deux trous prévus à cet effet. Le spectateur voit la tête d'un homme se transformer et se dégrader. Le spectateur est dans la position du voyeur. L'artiste est né en 1974 et est diplomé de l'ENSAD.