Ma sorcière bien-aimée

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Ma sorcière bien-aimée
Titre original Bewitched
Genre Sitcom fantastique
Créé par Sol Saks
Musique composée par Howard Greenfield (générique), Warren Barker
Pays d’origine États-Unis États-Unis
Chaîne d’origine ABC
Nombre de saisons 8
Nombre d’épisodes 254
Durée 25 minutes
Diffusion d’origine 17 septembre 1964
25 mars 1972

Ma sorcière bien-aimée (titre original : Bewitched) est une série télévisée américaine en 254 épisodes de 25 minutes, créée par Sol Saks et diffusée entre le 17 septembre 1964 et le 25 mars 1972 sur le réseau ABC. En France, la série a été diffusée à partir du 17 juillet 1966 sur la première chaîne de l'ORTF et M6, qui rediffuse la série depuis le 19 mai 2008. En Belgique sur RTL-TVi.


Sommaire

[modifier] Synopsis

Membre d'une éminente société de sorcellerie et après avoir vécu pendant plusieurs siècles loin des humains, une ravissante sorcière, Samantha, tombe amoureuse de Jean-Pierre (Darrin dans la version originale) Stephens, un mortel travaillant dans une agence de publicité, chez McMann et Tate, et l'épouse.

La vie de Jean-Pierre est bouleversée lorsque sa femme lui avoue être une sorcière le soir de leur nuit de noce. Samantha n'a qu'à bouger son nez pour lancer un sortilège. Samantha est une sorcière comme ses parents, Endora et Maurice, et tout le reste de sa famille.

À la demande de son mari qui ne veut pas de magie chez lui, Samantha décide de ne plus utiliser ses pouvoirs et de vivre comme une femme normale. Mais voilà que Endora, la mère de Samantha, refuse de voir sa fille traitée comme la bonne à tout faire de ce simple mortel. Aussi, elle s'acharne à vouloir montrer à Samantha l'erreur qu'elle a faite en épousant cet être inférieur et se lance dans diverses manigances pour ensorceler Jean-Pierre. Il fut ainsi changé en singe, perroquet, en enfant, en loup-garou, désintégré, etc.

Samantha est donc parfois obligée de recourir à la magie pour sortir Jean-Pierre d'un mauvais pas ou arranger la situation, lorsque suite aux agissements d'Endora ou d'autres sorciers, la situation entre Jean-Pierre et ses clients tourne à la catastrophe. Mais Endora n'est pas la seule coupable des déboires de Jean-Pierre. En effet, Maurice, le père de Samantha, est lui aussi opposé à ce mariage, il y a aussi la tante Clara, qui bien que très gentille est assez âgée et maladroite. Ses pouvoirs fonctionnent très mal et voulant toujours rendre service, cause des catastrophes. L'Oncle Arthur est un plaisantin qui s'amuse à faire des blagues en utilisant ses pouvoirs. La cousine Serena, physiquement semblable à Samantha, est elle aussi espiègle et désinvolte et cause bien des soucis à ce pauvre Jean-Pierre.

Enfin, il y a le couple Kravitz, les voisins des Stephens. Si Monsieur Kravitz est un homme tranquille et blasé de la vie de couple avec Charlotte (Gladys dans la VO), sa femme, celle-ci est une vraie commère et une espionne invétérée qui s'obstine à vouloir prouver que Samantha Stephens est une sorcière. Mais la pauvre femme passe pour une folle aux yeux de son mari qui trouve le couple Stephens des plus adorables et des plus ordinaires.

Ce couple modèle à l'américaine a également deux enfants : une fille, Tabatha, qui a, elle aussi, bien du mal à s'empêcher d'utiliser ses pouvoirs magiques et un fils, Adam, qui naît lors de la sixième saison.

[modifier] Distribution

[modifier] Fiche technique

[modifier] Récompenses

[modifier] Épisodes

[modifier] Commentaires

  • Chaque épisode, presque sans exception, se termine par un baiser entre Jean-Pierre et Samantha.
  • Avant d'être une série télévisée, « Ma sorcière bien-aimée » était, dans les années 1900, l'expression employée par Albert Einstein quand il s'adressait à la femme qu'il aimait, Mileva Maric[1].
  • En VF, les prénoms de plusieurs personnages ont été "francisés" : Darrin devient Jean-Pierre, Larry Tate est prénommé Alfred tandis que les voisins Abner et Gladys deviennent Albert et Charlotte Kravitz. TabItha elle-même est traduite en TabAtha.
  • Un grand nombre d'Américaines, nées entre 1966 et 1967 et prénommées "Tabatha" ou "Samantha", durent leur prénom à l'immense succès que rencontra cette série.
  • L'acteur qui jouait le rôle de Jean-Pierre entre 1969 et 1972 (Dick Sargent) fit une apparition dans Columbo un peu avant de décéder.
  • Le succès de « Ma sorcière bien-aimée », diffusé dès 1964 sur ABC]a poussé le network concurrent, National Broadcasting Company à lancer sa propre série dont le personnage principal serait doté de pouvoirs surnaturels. Ainsi est née la série Jinny de mes rêves (en VO I dream of Jeannie), lancé dès 1965. On peut s'amuser à comparer les nombreuses similitudes entre les deux séries (génériques sous forme animée, personnages centraux (Samantha/ Jinny) toutes deux blondes et essayant (l'une sorcière, l'autre génie) de s'adapter à un monde de mortels, partenaires bruns et "mortels"). Dans les deux séries, les intrigues découlent souvent de la confrontation entre ce monde de "mortels" et les effets d'un sortilège ou d'un "tour" mal géré.
  • Le thème musical et l'univers de la série sont souvent utilisés, encore dans les années 2000, au cinéma, à la télévision et dans la publicité. Citons par exemple l'utilisation du thème musical pour la promotion des plumeaux de la marque Swiffer (septembre 2005) ou en sonnerie du téléphone portable de Nathalie Baye dans le film Passe-passe (dans lequel Edouard Baer est d'ailleurs prestidigitateur.

[modifier] Produits dérivés

[modifier] Série télévisée

[modifier] Dessin animé

[modifier] Comic

  • Bewitched (1965-69) : adaptation de la série télévisée en comic par Dell Publishing

[modifier] Pastiches

[modifier] Film

[modifier] Bibliographie

  • Christian et Éric Cazalot, Ma Sorcière bien-aimée : l'imaginaire au pouvoir, éditions DLM, 1998. (ISBN 2877951189)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Bruno Halioua, Mères juives d'hommes célèbres, éd. Bibliophane, 2002, p. 117