Maï Phan-Van

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Maï Phan-Van (1953 - ) est une artiste peintre aux multiples facettes.

[modifier] Biographie

Née le 2 mai 1953 à Toulouse, elle manifeste très tôt un goût prononcé pour l'expression artistique grâce à des rencontres majeures qui détermineront son orientation (Dom Robert, le sculpteur Auguste Zamoyski). Elle réussit à vaincre les résistances familiales pour suivre des études d'art plastique aux beaux arts de Tours de 1973 à 1976. En 1976, maître auxiliaire en Arts plastiques, elle entame une période abstraite sous l'influence de l'enseignement du tout conceptuel, mais les critiques y décèlent déjà une traduction très personnelle de la nature.

Très vite rattrapée par une vie de famille trépidante, mariage, trois enfants, puis divorce qui la conduit à reprendre des études universitaires, elle ira jusqu'à rédiger une très sérieuse thèse de doctorat en psychologie sociale que toutefois elle ne soutiendra pas,la rencontre et la fréquentation du duo Font et Val lui ayant inoculé le virus de la scène.

Après avoir consacré une dizaine d'années à ses enfants, elle entame une seconde période plus figurative où l'inspiration botanique prend de plus en plus d'ampleur. Dès lors, elle va consacrer la majeure partie de son temps à la peinture, élargissant ses techniques et cherchant à exprimer de mieux en mieux ce qu'elle ressent de la nature.

Aujourd'hui, elle met ses pinceaux au service de l'écologie, nous amenant à regarder d'un autre œil ce qui demain n'existera peut-être plus.

[modifier] Presse

Peintre, conteuse, écrivain et clown, artiste multiple, "complète" ont dit d'elle certains comme on le dit d'une galette. Voix écrite, murmurée, parlée ou chantée, traces et signes sur la toile ou le papier, corps à l'abri de l'atelier ou au risque du public, toujours mis en jeu pour offrir son langage, elle traverse la vie en artiste naïve. Funambule fragile sur le fil du désir elle nous offre un regard tendre et innocent sur le monde qu'elle observe en myope c'est-à-dire de près, de très très près, découvrant mille détails qu'on n'y peut voir de haut. Avec ou sans nez rouge, elle parle l'ingénuïté de l'enfance, entre rire et détresse parfois, s'approchant de nous avec ce regard de très grande proximité. Quand elle lâche les pinceaux, les crayons, le clavier de l'ordinateur ou le nez, c'est pour gratter la terre comme une poule pour y trouver sa nourriture, rêver sous les grands arbres de son jardin, compter les étoiles, écouter pousser pâquerettes et brins d'herbes, respirer la vie, et dans son cabinet pleurer les crocodiles, parce que ne vous y méprenez pas, n'allez pas confondre naïveté avec niaiserie, innocence avec débilité, la tendresse de l'artiste se nourrit autant qu'elle se fond aussi dans la culture et la pratique de la psychosociologue-thérapeute-guérisseuse.

Petite fille elle avait décidé d'être Sainte rien de moins, à cinquante ans elle y a renoncé grâce à quoi elle est en passe de réussir à devenir pleinement femme, en traçant un chemin à part, hors des routes fréquentées, un sentier étroit qui n'appartient qu'à elle.

[modifier] Liens

Site officiel