Luxmètre

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Un luxmètre est un capteur permettant de mesurer simplement et rapidement l'éclairement réel, et non subjectif.
L'unité de mesure est le lux.

Modèle ancien, à aiguille, de 1968 (russe)
Modèle ancien, à aiguille, de 1968 (russe)
Luxmètre de photographe, avec mesure digitale
Luxmètre de photographe, avec mesure digitale
Le luxmètre permet une mesure de la lumière réellement reçue en un point donnée (architecture d'intérieur, environnement nocturne
Le luxmètre permet une mesure de la lumière réellement reçue en un point donnée (architecture d'intérieur, environnement nocturne


Sommaire

[modifier] Principe de fonctionnement

Les luxmètres modernes fonctionnent selon le principe d'une cellule C.C.D ou cellule photovoltaïque ; un circuit intégré reçoit une certaine quantité de lumière (photons constituant le « signal » qui est une énergie de rayonnement) et la transforme en signal électrique (signal analogique). Ce signal est visualisé par le déplacement d'une aiguille, l'allumage d'une diode, l'affichage d'un chiffre...
Une photo-résistance associé à un ohmmètre jouerait le même rôle.
Un filtre de correction de spectre permet d'éviter que les différences de spectre ne faussent la mesure (la lumière jaune est par exemple plus efficace que la bleue pour produire un électron à partir de l'énergie d'un paquet de photons)

Les luxmètres peuvent avoir plusieurs échelles pour s'adapter aux faibles ou fortes luminosités (jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de lux).
l'unité traditionnelle de mesure est le lux, qui correspondait à la lumière portée par une flamme de bougie à 1 mètre de distance.

[modifier] Usages

Il a d'abord été utilisé par les photographes ou cinéastes, par les éclairagistes. Il est de plus en plus utilisé par les énergéticiens pour optimiser l'éclairage intérieur (20 à 60 % de l'électricité est consommée par l'éclairage) ou extérieur (qui gaspille souvent beaucoup d'énergie). On les utilise plus rarement aussi pour mesurer la luminosité du ciel en météorologie, pour mesurer la lumière reçue au sol en forêt ou dans une serre.
Depuis quelques années, il est utilisé par des écologues, astronomes ou architectes « HQE » (Haute qualité environnementale) pour établir des indices quantitatifs de pollution lumineuse ou de l'intrusion lumineuse afin de les réduire par des matériels et stratégies d'éclairage adaptées.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes


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