Louis Darinot
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Louis Darinot | |
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Parlementaire français | |
Naissance | 16 mars 1925 |
Décès | 9 juin 2006 |
Mandat | Député 1973-1988 |
Début du mandat | |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Manche |
Groupe parlementaire | PS |
Ve république |
Louis Darinot est un homme politique français, pharmacien de profession, né le 16 mars 1925 à Ségry (Indre), décédé le 9 juin 2006 à Cherbourg (Manche).
[modifier] Biographie
Louis Darinot a été un résistant. Il est entré à 18 ans, en 1943, dans le groupe Indre-Est, comme FFI. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il s'est d'abord dirigé vers une carrière d'enseignant, avant de bifurquer vers la pharmacie.
Membre de la Convention des institutions républicaines et de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste il participe à la fondation du nouveau Parti socialiste, dont il devient ensuite délégué national aux questions maritimes.
Il est élu député socialiste de la Manche (Cherbourg) en 1973, et réélu à trois reprises. À l'Assemblée nationale, il était un spécialiste reconnu des questions de défense (président de la commission de la défense de 1981 à 1986).
En 1977, il emporte la mairie de Cherbourg avec l'union de la gauche, et préside la Communauté urbaine de Cherbourg pendant deux années. À ce poste, il est confronté à la monté en puissance de l'industrie nucléaire dans le Nord-Cotentin et s'oppose sans succès à la construction de la centrale de Flamanville et l'extension de l'usine de retraitement de la Hague[1]. Il met en place un service de contrôle de la pollution radioactive pour l'agglomération. Il abandonne son mandat municipal en 1980, au profit de Jean-Pierre Godefroy, et législatif en 1988.
Il avait pris la présidence des supporteurs du club de football devenu professionnel peu de temps après son arrivée à Cherbourg, en 1964, et a créé l'association Cœur et Cancer.
[modifier] Notes et références
- ↑ Frédérique de Gravelaine et Christine Cottin, « Cherbourg : Darinot et la circonscription la plus “nucléaire” de France », L'Unité, 24 février 1978, pp 11-13