Louis Codet

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Louis Codet est un écrivain français (Perpignan, 8 octobre 1876 - Le Havre, 27 décembre 1914).

Sommaire

1 Biographie
2 Œuvres
3 Citation
4 Postérité
5 Liens externes

[modifier] Biographie

Codet issu d’une vieille famille de Saint-Junien (à son époque, les Codet occupait la même maison depuis six siècles) qui, bien que vivant à Paris, voyait dans le Limousin « un pays de paradis » ; il naquit en 1876, rue de la Cloche d'or à Perpignan. Docteur en droit, riche, il représenta, en 1909 et 1910, sans conviction semble-t-il, l’arrondissement de Rochechouart à l’Assemblée nationale. Peintre, élève de talent qui n’exposa pourtant jamais, il publia de son vivant La Rose du Jardin (1907) puis La Petite Chiquette (1908), l’histoire plus ou moins autobiographique, délicatement racontée et heureuse, d’un jeune peintre montmartrois et de son amie au langage vivant et populaire. Il écrivit dans quelques revues, la Revue Blanche, certainement les Marges de son ami Eugène Monfort (qui lui consacra un numéro spécial en 1924). Le 15 novembre 1908, Louis Codet figure dans la liste des collaborateurs du premier numéro de la Nouvelle Revue française, mais l'expérience entre les groupes Gide et Montfort tourne court. Dandy parisien, Louis Codet était l'ami des artistes, il s'était lié d'une sincère et grande amitié avec Guillaume Appolinaire, Marie Laurencin et les premiers surréalistes. Parti dès les premiers jours de la guerre avec le 90^e territorial, vers cette « immense, universelle moquerie » - comme l’appela Céline -, il fut malheureusement blessé terriblement au cou par un obus le 5 novembre 1914 et mourut deux jours après Noël, au Havre, auprès de sa femme. À 38 ans, il laissait de nombreux textes inédits, dont une nouvelle, César Capéran, que Gaston Gallimard s'empressa de publier en 1918. L’histoire pleine d’humour d’un Gascon monté à Paris des projets littéraires plein la tête mais préférant vivre en dilettante et finissant sa carrière comme conservateur d’un petit musée vers Auch. Suivra Louis l’indulgent en 1926, petit roman autobiographique dont le premier titre était L'Apprentissage : histoire(s) d’enfance et d’adolescence, départ pour Paris, toujours, petit monde des peintres, jolis tableaux, belles rencontres. En 1925, parut Images de Majorque de Louis Codet, grand voyageur, fait, comme des milliers et des millions d’autres à cette triste époque, pour aimer la vie, fauché par une terrible guerre.

[modifier] Œuvres

L’Apprentissage (1903, publié en 1926 sous le titre Louis l’indulgent)
La Rose du jardin, 1907
La Petite Chiquette, 1908
César Capéran, 1918
La Fortune de Bécot, 1921
Voyage à Majorque, 1925
Poèmes et chansons, 1926
Lettres à deux amis (Eugène de Montfort et Louis Bausil), 1927

[modifier] Citation

Mon cœur toujours incertain

Qui chante soir et matin

Et encore à la nuit close

[modifier] Postérité

Louis Codet a donné son nom à un prix de poésie attribué par la Compagnie Littéraire du Genêt d'Or de Perpignan. Les derniers lauréats a avoir reçu ce titre sont :