Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux

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Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux
Naissance : 7 juillet 1761
Chammes
Décès : 15 avril 1836 74 ans)
Maulévrier
Origine : Français
Allégeance : Chouan
Grade : Chirurgien-major
Conflits : Chouannerie
Guerre de Vendée
Faits d'armes : Virée de Galerne
Autres fonctions : Chirurgien

Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux, (°7 juillet 1761, Chammes - 15 avril 1836, Maulévrier).

[modifier] Biographie

Il est le fils de Julien Baguenier Desormeaux, cultivateur, et de Charlotte Provost, et le frère de Julien-Charles Baguenier Desormeaux et de Jean-Charles Baguenier Desormeaux. Il épousa le 17 janvier 1791, à Brain-sur-l'Authion où il exerçait son art, Marie-Thérèse de Fontenay, fille d'un médecin-major d'Andard.

Il est maître en chirurgie à Angers le 11 novembre 1790.

Il rejoint avec ses frères l'armée vendéenne , est attaché par Bonchamps aux hôpitaux de Saint-Florent-le-Vieil et rejoint son frère aîné Julien-Charles au poste de Mazé, ne déposant les armes que pour soigner les malades et les blessés.

Il fait la campagne d'Outre-Loire, et a l'honneur d'être choisi pour panser les blessures du marquis de Lescure et c'est dans ses bras que celui-ci meurt dans la voiture qui le transportait d'Ernée à Fougères, tout près du bourg de La Pellerine, le 3 novembre 1793.

Après la déroute du Mans, il parvient à rentrer en Vendée, rejoint Henri de La Rochejacquelein et Jean-Nicolas Stofflet, et continue son glorieux métier de chirurgien et de soldat. Il établit ainsi deux hôpitaux pour les Vendéeens blessés ou malades; le premier, caché dans un épais hallier dans la forêt de Vezins, est découvert et saccagé le 25 mars 1795 par les républicains,; le second, établi dans celle de Maulévrier, connaît le même sort le 21 avril 1795.

Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux est nommé par Stofflet chirurgien-major et commissaire général aux approvisionnements.

Fait prisonnier et enfermé dans le château de Saumur, il allait passer devant la commission militaire lorsqu'il parvient à s'évader. Après la pacification signée par Stofflet le 2 mai 1795 à l'Ouvrinière (Saint-Florent-le-Vieil), c'est à Maulévrier qu'il s'établit comme médecin, au milieu de ses anciens compagnons d'armes.

Il reprend ses fonctions de chirurgien en chef de l'armée royale en 1799 et les continue jusqu'à la paix définitive.
Pensionnaire de l'État, décoré du Lys, il meurt à Maulévrier le 13 avril 1836.

[modifier] Sources et bibliographie

« Louis-Jean-Baptiste-Étienne Baguenier Desormeaux », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition])