Utilisateur:Loquesea/Brouillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 François Simon, 53 ans, médecin de famille depuis le début des années 80 à Toulouse, est Conseiller Municipal d’opposition.

Son père ingénieur le pousse à faire médecine. Aux facultés parisiennes renommées, il préfère un autre cheminement et s’inscrit à Bobigny. Il milite dans le syndicalisme étudiant. Diplômé de Médecine, il est embauché par la Mairie communiste d’Orly pour exercer dans un centre municipal. Quand il arrive à Toulouse au début des années 80, l’absence de centre médical municipal le choque. C’est donc naturellement qu’il s’engage auprès de « Médecins du Monde ».


En 1987, il adhère au Parti Socialiste. Altermondialiste bien avant l’heure des grands rassemblements, il inscrit son parcours à l’aile gauche du PS. Il devient délégué fédéral à l’environnement de son parti en raison de son engagement contre le nucléaire, son intérêt pour les enjeux de l’écologie, et sa connaissance des rapports Nord-Sud.


En 2001, contre toute attente et contre le choix de la direction du Parti Socialiste local, il est  investi par les militants comme tête de liste aux élections municipales face à Philippe Douste-Blazy. La campagne est mouvementée. Il se retrouve au deuxième tour de scrutin, à la tête d’une liste de coalition de gauche (PS, PCF, Verts, Motivé-e-s). La victoire est reportée par Philippe Douste-Blazy.


En désaccord avec l’absence d’analyse politique de la défaite de Lionel Jospin et l’attitude du PS lors du mouvement social pour le maintien des régimes de retraite par répartition, François Simon quitte le Parti Socialiste en 2003. Il expliquera sa position dans une tribune parue dans Politis[1].


En 2004, lors des Elections Régionales, il participe à la construction et à l’animation de la liste « Alternative en Midi Pyrénées », citoyenne, altermondialiste avec les Verts, les Alternatifs, le Partit Occitan, des militants du Parti Communiste et des Motivé-e-s. Depuis, avec l’Alternative en Midi Pyrénées il s’est engagé dans les luttes locales et les combats globaux.


En 2005, il milite au sein des collectifs pour le non au Traité Constitutionnel Européen.


En 2007, après son engagement aux côtés de José Bové, il est candidat aux élections législatives et obtient un score honorable eu égard à la vague rose toulousaine.


Militant d’association altermondialiste, François Simon est reconnu dans ses combats. Faucheurs volontaires, Il se bat contre les OGM en plein champ. Avec le Réseau Education Sans Frontières, il s’oppose aux expulsions d’enfants d’étrangers et assume le parrainage d’une famille. Il participe à la lutte des Enfants de Don Quichotte lors de l’hiver 2007 à Toulouse. Cette tradition remonte à des années plus anciennes lorsque, déjà élu municipal, il participa à l’équipe médicale soutenant les Sans-Papiers grévistes de la faim. Il soutint les artistes du collectif toulousain Mix’Art Myrys menacés d’expulsion par la Mairie. Il est aussi à l’origine des « resto-bébés »…


En tant que conseiller municipal d’opposition, il a fait des propositions pour les habitants, comme l’accès à la gratuité des cantines scolaires pour les enfants des familles les plus défavorisées, la remunicipalisation des services publics de l’eau et des parkings, la gratuité des transports publics… Aujourd’hui, il reste mobilisé pour tous ces combats.


Pour les élections municipales de 2008, il a été proposé comme tête de liste de l’autre liste par des militants associatifs, syndicalistes et de simples habitantes et habitants. Le programme, franchement à gauche, a la volonté de porter François Simon et d’autres élus de la liste au sein du Conseil Municipal, pour permettre de véritables changements dans la vie quotidienne des habitants et restaurer une solidarité collective.


S’il fallait résumer son parcours en une formule : un homme plus « passeur » que meneur ; plus « premier de cordée » que capitaine.